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Being and Nothingness par Jean-Paul Sartre
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Being and Nothingness (1943)

par Jean-Paul Sartre

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4,923192,235 (3.66)49
"L'être ne saurait engendrer que l'être et, si l'homme est englobé dans ce processus de génération, il ne sortira de lui que de l'être. S'il doit pouvoir interroger sur ce processus, c'est-à-dire le mettre en question, il faut qu'il puisse le tenir sous sa vue comme un ensemble, c'est-à-dire se mettre lui-même en dehors de l'être et du même coup affaiblir la structure d'être de l'être. Toutefois il n'est pas donné à la "réalité humaine" d'anéantir, même provisoirement, la masse d'être qui est posée en face d'elle. Ce qu'elle peut modifier, c'est son rapport avec cet être. Pour elle, mettre hors de circuit un existant particulier, c'est se mettre elle-même hors de circuit par rapport à cet existant. En ce cas elle lui échappe, elle est hors d'atteinte, il ne saurait agir sur elle, elle s'est retirée par-delà un néant. Cette possibilité pour la réalité humaine de sécréter un néant qui l'isole, Descartes, après les Stoïciens, lui a donné un nom : c'est la liberté." J.P. sartre -- Back cover.… (plus d'informations)
Membre:BangkokYankee
Titre:Being and Nothingness
Auteurs:Jean-Paul Sartre
Info:Pocket Books, Unbound
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:
Mots-clés:Philosophy

Information sur l'oeuvre

L'être et le néant par Jean-Paul Sartre (1943)

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Article du Monde sur André Gorz :

www.lemonde.fr
André Gorz, philosophe
Michel Contat
7 - 9 minutes

Disparitions

Philosophe de l'engagement marqué par Sartre, journaliste soucieux d'analyser la précarisation du travail, pionnier de l'écologie politique, il était aussi l'amoureux de Dorine, sa femme, avec qui il a choisi de mourir.

Le philosophe André Gorz et sa femme Dorine se sont suicidés ensemble dans leur maison de Vosnon, dans l'Aube. Lui avait 84ans, elle 83 ans, et souffrait d'une maladie évolutive extrêmement douloureuse.

Il avait pris une retraite anticipée du Nouvel Observateur, dont il était l'un des cofondateurs, et quitté Paris afin de mieux l'aider dans tous les actes de leur vie.

Le succès l'avait surpris pour son dernier livre, Lettre à D. (Galilée), où il disait à Dorine comment il en était venu à reconnaître son amour pour elle et à admettre que ce dernier était ce qui lui avait permis de construire une oeuvre. Cette oeuvre, assignée à la visibilité d'un seul nom, le sien, qui était un pseudonyme, il affirmait qu'elle résultait en réalité du dialogue permanent entretenu avec Dorine depuis qu'il l'avait connue, en 1947, à Lausanne.

Demi-juif autrichien, il s'y était réfugié après l'Anschluss et avait accompli des études de chimie. Elle était de nationalité britannique, ils se sentaient tous deux en Suisse des personnes déplacées, sans attaches autres que celles qu'ils créeraient ensemble dans un esprit de liberté et de fidélité à eux-mêmes.

AUTOANALYSE EXISTENTIELLE

De son vrai nom Gérard Horst, il était né à Vienne en 1923, d'un père marchand, juif, et d'une mère catholique. A Lausanne, il entreprit de se reprendre entièrement à son compte en lisant Paul Valéry et Jean-Paul Sartre essentiellement. Il avait si bien assimilé L'Etre et le Néant que lorsque Sartre vint en tournée de conférences avec Simone de Beauvoir, en 1946, il entama avec lui une discussion qui ne devait jamais cesser.

Il tirait de l'ouvrage sartrien des conclusions plus radicales que Sartre lui-même, concluant à la vanité de toute action. Sartre lui démontra que s'il pensait ainsi, c'était dû à sa situation. Gorz tenait pour une chance d'avoir rencontré avec Sartre une pensée ouverte, car, tenté par les systèmes, il se serait enfermé dans Hegel s'il avait commencé par lui.

Il se mit donc à écrire, dans la continuité de L'Etre et le Néant, un essai philosophique où il s'agissait de fonder une morale existentielle et des raisons d'agir. Encouragé par Sartre, il s'installa à Paris comme journaliste, vivant avec Dorine dans le dénuement et travaillant la nuit à son ouvrage. Elle l'aidait professionnellement en constituant une documentation qui, à Paris-Presse d'abord puis à L'Express de Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud, permit à Gorz de prendre, sous le pseudonyme de Michel Bosquet, une place grandissante de journaliste économique.

Le contact avec les réalités sociales, la rencontre aussi avec Pierre Mendès France, lui firent aborder la politique par la voie de l'économie jointe à la philosophie. Sartre méconnut l'originalité de son essai philosophique, Gorz en fut ébranlé, il le rangea (Fondements pour une morale ne fut publié qu'en 1977) et il entreprit de se reprendre à zéro dans une audacieuse tentative d'autoanalyse existentielle. Ce fut Le Traître, en 1958, que Sartre préfaça par un texte éclatant. Le livre changea effectivement la vie d' André Gorz et de Dorine en les socialisant.

UNE AUTRE MONDIALISATION

Pourquoi les hommes acceptent-ils de vivre contre leurs désirs pour satisfaire aux besoins artificiellement suscités par l'économie marchande, au lieu de mettre les échanges au service de leur propre production en tant qu'êtres humains ? Cette question court sous toute la pensée philosophique sociale du XXe siècle et André Gorz la repensa en se fondant sur Marx, celui des Grundrisse, Sartre, celui de la Critique de la raison dialectique, Ivan Illich, celui de La Convivialité, mais aussi sur les travaux de Jean-Marie Vincent et d'intellectuels politiques comme l'Italien Bruno Trentin.

A partir de Stratégie ouvrière et néocapitalisme (1964), il devint une référence pour les syndicalistes indépendants, en Allemagne et dans les pays scandinaves plus qu'en France. Avec Adieux au prolétariat (1980), André Gorz prenait acte de l'invention d'une nouvelle socialité par des gens que la destruction progressive du salariat déclassait et précarisait.

Poursuivant conjointement la critique de la division du travail propre au capitalisme et la destruction de la planète par l'exploitation irrationnelle de ses ressources, il fondait l'écologie politique (Ecologie et politique, 1975 et 1978 ; Ecologie et liberté, 1977 ; Métamorphoses du travail, quête du sens, 1988).

Son dernier ouvrage théorique, L'Immatériel, traitait de l'indifférence de la science et du capital à toute fin humaine, et de la crise que la fissure de cette alliance provoquait.

Il s'intéressait à la nouvelle utopie dessinée par la pratique des "dissidents du capitalisme numérique", les hackers, déclassés volontaires qui mettent gratuitement en réseau leurs inventions libératrices. Se rangeant à l'idée d'un "revenu social garanti, inconditionnel et universel", il le voyait déboucher sur une société où la production de soi dans la convivialité avec les autres passerait avant la production de marchandises globalement déshumanisantes. Penseur d'une autre mondialisation, celle des inventeurs de vie, André Gorz reste un philosophe d'avenir.

Michel Contat
  jmv55 | Sep 17, 2023 |
C'est le texte philosophique fondamental de Sartre, la présentation la plus élaborée des thèses de l'existentialisme athée. se présente comme une justification philosophique: son célèbre principe, selon lequel «l'existence précède l'essence» signifie simplement que la personnalité d'un individu (son essence) ne constitue nullement pour lui un destin, que la vie procède d'une succession de libres choix qui ne sont jamais totalement justifiables. Il établit que l'homme naît libre et responsable, et qu'il se définit à chaque instant par ses actes. Il fait la distinction entre l' «être pour soi» (l'homme conscient de son existence et de sa liberté), l' «être en soi» (les animaux, la nature,les objets non conscients d'eux-mêmes) et l' «être pour autrui» (l'homme conscient qui se définit par rapport aux autres). Il appelle «mauvaise foi» l'attitude de cekui qui se cache sa liberté, s'abrite derrière un quelconque déterminisme (1) pour ne pas avoir à assumer ses actes. Sartre fonde ce principe de morale sur une ontologie du «pour-soi» comme liberté absolue; «l'homme, dit-il, est condamné à être libre», à choisir sans raison et avant toute raison, et à décider arbitrairement de sa vie. L'existentialisme de Sartre s'épanouit dans une morale qui se veut humaniste (cf «L'existentialisme est un humanisme») et dont les valeurs fondamentales sont celles de l'«engagement» et de la «responsabilité». L'existentialisme, tout en étant une réflexion sur la nature humaine, aboutit donc à la nécessité de s'engager dans des actions concrètes. C'est là le sens de la liberté : elle consiste à choisir entre plusieurs possibilités et à en assumer les conséquences. C'est la raison pour laquelle Sartre lui-même, de son vivant, s'est battu pour des causes politiques et sociales. L'Etre et le Néant n'est pas un livre abstrait. Ce qui préoccupe Sartre, c'est l'action. Penser à ma propre liberté ne suffit jamais. Il me faut décider, même si je puis à tout moment douter, éprouver l'angoisse de me savoir seul à déterminer ce pour quoi je décide, j'agis, je m'engage. Libre, je le suis donc forcément, à moins de refuser de voir que je le suis. Mais alors, je me mens. « L'homme, étant condamné à être libre, porte le poids du monde tout entier sur ses épaules : il est responsable du monde et de lui-même en tant que manière d'être»
  vdb | Dec 20, 2010 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Jean-Paul Sartreauteur principaltoutes les éditionscalculé
Barnes, Hazel E.Traducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Del Bo, GiuseppeTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Bearbeitet, herausgegeben und übersetzt von Justus Streller
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
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LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais (3)

"L'être ne saurait engendrer que l'être et, si l'homme est englobé dans ce processus de génération, il ne sortira de lui que de l'être. S'il doit pouvoir interroger sur ce processus, c'est-à-dire le mettre en question, il faut qu'il puisse le tenir sous sa vue comme un ensemble, c'est-à-dire se mettre lui-même en dehors de l'être et du même coup affaiblir la structure d'être de l'être. Toutefois il n'est pas donné à la "réalité humaine" d'anéantir, même provisoirement, la masse d'être qui est posée en face d'elle. Ce qu'elle peut modifier, c'est son rapport avec cet être. Pour elle, mettre hors de circuit un existant particulier, c'est se mettre elle-même hors de circuit par rapport à cet existant. En ce cas elle lui échappe, elle est hors d'atteinte, il ne saurait agir sur elle, elle s'est retirée par-delà un néant. Cette possibilité pour la réalité humaine de sécréter un néant qui l'isole, Descartes, après les Stoïciens, lui a donné un nom : c'est la liberté." J.P. sartre -- Back cover.

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