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Chargement... La délicatesse (2009)par David Foenkinos
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Résumé : Une jeune femme, Nathalie (belle, lisant riant mais donnant dans l'économie) est abordée par un jeune homme : François (trader virevoltant). Coup de foudre. Vie commune puis mariage heureux puis mort de François par accident (il se fait renverser dans Paris alors qu'il "jogge". Nathalie est en dépression, Après un temps, elle se jette dans le travail, se fait draguer par son patron... qu'elle rejette puis se surprend et s'éprend d'un collègue suédois réservé. Quelques anecdotes puis nouveau grand amour !!! xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Impression : Qu'ajouter ? L'auteur semblait connu, on en parlait, il se vendait, il était évoqué des prix ici et là et des avis plus ou moins positifs de X ou Y. Cela m'a incité à en savoir plus - Histoire de me tenir au courant de ce que l'on trouve sur le marché et les étals. Me voilà fourni de 8 livres de l'auteur au sortir d'une journée d'emplette. Nous étions en février 2022. Depuis lors, me suis attaché à "Deux soeurs"... lu en 1 soirée. Ressenti très moyen !!!. J'ai persévéré avec "Charlotte". Le sujet avait plus de consistance. 3 soirées mais rien d'exaltant. Ces 2 ouvrages de Foenkinos me sont apparus bien trop sentimentaux - voir sentimentaliste, sans grande consistance (au delà de la Charlotte historique), avec une trame, un style, un vocable et une écriture simplissime et convenue. L'auteur, selon moi ne pouvait se contenter d'être aussi "tendance", "marketeur", sent-i-ment- a- l'(h)eur(e). Persévérons donc encore, et voyons les choses positivement. Il doit bien y avoir quelque part un peu plus de profondeur (il en reste encore 4 dans une pile...). Nous voilà donc au 3e titre "La délicatesse". Une fois celui-ci plié en fin de soirée et début de matinée (ça se lit très très vite), ne suis pas plus avancé s'il s'agit de corriger mon défaut de perception quant à la qualité de l'auteur et de ses commissions. En fait, Je comprend que secouer une bouteille dans laquelle seraient mis une femme, un homme (puis un ou deux autres), un "amour," un malheur et Paris, avec 500 mots de vocabulaire donne du Foenkinos. C'est un genre et un style, quelque chose du roman sentimental de gare. Lennon, Camus, Sartre et/ou la littérature russe évoquée semble très incongrus dans le texte. Sinon ? Cela se lit.... à l'image d'une pub plus ou moins bien bien ficelée devant laquelle on passe, on s'arrête (ou plutôt nos yeux la croise) avant de reprendre son chemin en oubliant ce que l'on faisait le moment d'avant... pendant quelques secondes.... Voire avant de reprendre son chemin et de se dire "pfff, tout ça pour ça !" Ca dégouline et ça, c'est pas très délicat. Quant aux prix reçus et tout le blabla ? Beeennn, du blabla - comme ici d'ailleurs - du blabla quantifié dont la qualité première répond à un business. Quant à la littérature ? Il en faut pour tous les goûts. Si la délicatesse est convenue, clichée et tendance, alors elle est insipide et bien monotone, voire morne. L'émotion, l'odeur, l'image, le sens ? dans le suivant peut-être. En attendant, ce post, histoire de ne pas oublier et de se remotiver en remisant dare dare au loin les a-priori (qui le sont de moins en moins toutefois) ! Cet adorable roman, sans être original dans ses thèmes, se distingue par les petites interventions de 'faits' qui cassent la trame de l'histoire et injectent à la fois de l'humour et du réalisme. On échappe ainsi à l'histoire d'amour sirupeuse frisant le mélodrame. La lecture en est d'autant plus agréable et inverse la tendance poétisante du reste du texte. Je suis un peu étonnée que ce livre ait remporté tant de prix - c'est un bon livre, mais non pas un très bon livre. Néanmoins, il m'a donné le goût de voir la version cinématographique car l'adaptation doit effectivement très bien se faire, tant les descriptions du livre sont précises. Beau roman, très agréable à lire, qui nous raconte avec beaucoup de tendresse, de justesse... et de délicatesse, une belle histoire d'amour, de rencontre et de solitude. L'histoire de la re-construction de Nathalie après le décès brutal de son mari François et sa rencontre avec Markus, employé suédois assez terne travaillant dans l'équipe de Nathalie, pourrait être une simple et banale histoire à l'eau de rose bon pour les Editions Harlequin. Or David Foenkinos arrive à donner à cette simple histoire une dimension tragique et poignante par la seule qualité de son écriture, les petites touches d'humour et la beauté qu'il porte à ses personnages. Le roman est truffé de trouvaille drôle et tendre comme le directeur de la société ou travaille Nathalie qui lit chaque matin une définition du dictionnaire et qui offre des krisprolls à ses visiteurs, comme ces références à d'autres roman : "En véritable concierge sans la moindre élégance du hérisson..." ou bien "elle roula de plus en plus vite, sur les petites routes, en disant bonjour à la tristesse", comme ces apartés dans le texte apportant des informations très précises et dérisoires par rapport au contexte : les résultats d'un championnat de puzzle, la recette du risotto, les résultats des derniers matchs de football.. ou les multiples références à des oeuvres littéraires, des peintures, des films etc. Ces petits apartés donnent un rythme au roman et nous projette systématiquement en dehors de l'histoire. Ainsi l'auteur nous rappelle qu'il ne s'agit que d'un roman, d'une belle histoire, mais qu'elle s'appuie sur du réel, du concret et qu'elle pourrait donc exister réellement. La qualité du roman tient également à ces petites phrases parfois pleines d'humour ou de poésie, de tendresse ou de belles images pour symboliser l'instant, l'amour, le désir. "Et fut saisie tout particulièrement par la vision du marque-page. Le livre était ainsi coupé en deux : la première partie avait été lue du vivant de François. Et à la page 321, il était mort" (pge 38 Ed Folio) "En partant vendredi soir , il était bien content de pouvoir se réfugier dans le week-end. Il utiliserait le samedi et le dimanche comme deux grosses couvertures" (pge 94 Ed Folio) "Le serveur repartit légèrement agacé. Dans son corps le sens professionnel et le sens de l'humour étaient comme deux droites parallèles" (pge 105 Ed Folio) "Dans son lit, il sut qu'il ne serait pas capable de s'endormir : comment aller vers le rêve quand on vient de le quitter" (pge 110 Ed Folio) "Et pour définir l'ampleur d'un ragot, il suffit de calculer la recette des machines à café" (pge 156 Ed Folio) "Personne ne le prenait jamais dans ses bras, personne ne manifestait jamais le moindre signe d'affection à son égard. Pourquoi était-ce ainsi ? Il avait oublié l'existence de la douceur. Il était exclu de la délicatesse." (pge 203 Ed Folio) J'ai lu ce livre sans a-priori, car j'ai vécu à l'étranger dans le passé et je ne suis plus les succès littéraires Français depuis un moment. Donc j'emprunte ce petit livre. Je lui ai trouvé un style assez simple, avec des phrases qui sont plutôt bâteau et une histoire qui me semblait assez romantique, sans plus. Après l'avoir lu, je me suis faite la réflection que j'en avais assez des histoires d'amour à trois, d'amours non-retournés ou de réflections intérieures psycho-romantiques, au bon goût de Parisianisme bobo (car seuls les gens aisés peuvent philosopher sur des sujets aussi communs). Au fond, l'héroïne est 'trop' prude, le héro 'trop' romantique, le patron 'trop' amoureux et le mort, 'trop' parfait. Il faut arrêter les adjectifs qui sont 'trop' nombreux et qui font du texte une fiction 'trop' superficielle. Ce livre ne reflète pas la vie réelle, c'est une certaine idée du romantisme selon l'auteur et qui aurait plus sa place dans la poésie que dans la prose. Lire ce livre, peut-être. Mais sans plus. aucune critique | ajouter une critique
Fait l'objet d'une adaptation dansPrix et récompenses
La 4e de couverture indique : "François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m'en vais. C'est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n'est guère mieux. On sent qu'on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu'un jus, ça serait bien. Oui, un jus, c'est sympathique. C'est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l'orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d'abricot, c'est parfait. Si elle choisit ça, je l'épouse ... - Je vais prendre un jus ... Un jus d'abricot, je crois, répond Nathalie. Il la regarda comme si elle était une effraction de la réalité." Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.92Literature French French fiction Modern Period 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Une bluette qui n’est malgré tout pas sans qualités.
Amusant, dans l’adaptation en bande dessinée de Cyril Bonin, je ne m’étais pas rendu compte que Markus était aussi disgracieux.
PS : spéciale dédicace pour l’humour des notes de bas de page ! ( )