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WSB7: For a treatment of, among other things, political intrigue in a Mediterranean area state circa WWII, but handled from a modernist vs. a postmodernist perspective.
"il se peut que Maijstral, le Maltais, soit destiné à vivre au seuil de la conscience, à n'exister que comme un morceau de chair à peine animée, un automate." Il faut se préparer à lire plusieurs livres en un seul en abordant cette somme baroque, glorieuse, décadente, qui invite mille personnages et leur histoire, brasse les siècle, balaye les océans. Jubilatoire, documenté à la limite de l'extrême, désinvolte, tourbillonnant. ( )
C'est malheureux mais je n'ai pas pu finir ce classique de la littérature américaine...je suis allée pourtant jusqu'à 350 pages... Vraiment pas une lecture facile ( )
Ce roman est tellement décousu qu'il vaudrait presque mieux l'aborder comme un recueil de nouvelles. Le problème c'est que c'est un recueil de nouvelles de 630 pages qu'il n'est pas possible d'abandonner quelques jours sous peine d'en perdre le fil (qui existe plus ou moins malgré tout). Le fil, donc, c'est l'enquête menée par le fils d'un espion anglais ayant sévit à la fin du XIXe et au début du XXeme siècle. Stencil poursuit une mystérieuse femme "V." intimement lié à la vie de son père. Paralèllement à cette enquête on suit la vie mouvementée de la clique des "paumés", jeunes new-yorkais beatnick-isants, et notemment de Benny Profane "jocrisse yo-yo". Inventivité extrème, un peu brouillonne quand-même, beaucoup d'humour et de liberté. Et puis, à travers ces histoires de vies bohèmes, de gouvernements manipulés/manipulants, de révolutions déclenchées ou avortées à cause de détails comme la météo, ces histoires de filiations cachées, de modifications corporelles (par accident, par chirurgie esthétique), Pynchon nous conte aussi sa perception de la condition humaine, simple yo-yo qui ne contrôle rien en vérité (à moins que V., peut-être...) mais qui de la même manière est imbriqué dans et fabrique des vies et des mondes. ( )
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