Le déroulement du récit n’est pas linéaire et, comme dans un rêve, bouleverse l'ordre chronologique ce qui rend le livre d'un accès difficile. La description des scènes sexuelles s'organisent en quatre chapitres : Le nombre, L'espace, L'espace replié et; Détails. Un même chapitre peut concerner aussi bien l'épouse que la débauchée, la petite fille que la critique d’art.


Catherine
Millet - Les partouzes d'une intello, par Delphine Peras(L'Express), 14/08/2008
Marthe Coppel-Batsch « La vie sexuelle de Catherine M. ou la nouvelle « Belle au bois dormant » », Champ psy 2/2005 (n° 38), p. 109-121.

www.cairn.info/revue-champ-psychosomatique-2005-2-page-109.htm.

Si on passe outre le coté courageux de publier cette biographie sous son vrai nom, le livre n'est pas très bien écrit et pas très prenant. Au moins, Millet a quelque chose à raconter, contrairement à quelque copieurs postérieurs, mais le niveau littéraire n'est pas celui d'une Anaïs Nin. Facilement lu, facilement oublié. ( )

Bien connue dans les milieux de l'art, auteur d'essais sur l'art contemporain et de mono-graphies consacrées aux artistes d'aujourd'hui, Catherine Millet entreprend de raconter sa vie sexuelle. Avec une crudité et une clarté dont on reste confondu.
Le récit ne suit aucune chronologie, la relation des événements (non datés) et la description des scènes sexuelles étant distribuées selon quatre chapitres : « le nombre », « l'espace », « l'espace replié » et « détails ».
La Vie sexuelle de Catherine M. constitue, à coup sûr, l'un des livres les plus audacieux et les plus stupéfiants que la tradition érotique ait donnés à la littérature française. ( )

Ce n'est pas un roman, ni un récit linéaire. Il s'agit d'un drôle de petit essai froid et clinique, d'une critique d'art qui jargonne sur sa pratique de la sexualité. À l'issue de la lecture, on se demande pourquoi certains l'on associé au courant de l'auto-fiction. ( )