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Chargement... L'insurrection qui vient (2007)par The Invisible Committee, Elmar Schmeda (Traducteur)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Certes, le pamphlet est bien troussé, vif, souvent juste. Mais à force de ne croire en rien, on ne peut que rester sceptique devant tant de critiques... Et rester circonspect face aux propositions avancées - la "commune" ça existe déjà ;-). Une critique radicale du gauchisme qui finit par ne plus trop savoir où est son camp, ailleurs que dans une insurrection de bon aloi pour changé du terme de révolution par une action qui pourrait se croire plus immédiate, même si elle ne reste constituée que de mots. Un livre nostalgique des engagements d'antan, même si le Comité invisible ne semble plus y croire. Quant à donner un cadre théorique à la justification de la violence, disons qu'il faudrait que ça se fasse par les actes plus que par les beau mots. Nous en sommes bien loin. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditoriale
A call to arms by a group of French intellectuals that rejects leftist reform and aligns itself with younger, wilder forms of resistance. Thirty years of "crisis," mass unemployment, and flagging growth, and they still want us to believe in the economy... We have to see that the economy is itself the crisis. It's not that there's not enough work, it's that there is too much of it. The Coming Insurrection is an eloquent call to arms arising from the recent waves of social contestation in France and Europe. Written by the anonymous Invisible Committee in the vein of Guy Debord--and with comparable elegance--it has been proclaimed a manual for terrorism by the French government (who recently arrested its alleged authors). One of its members more adequately described the group as "the name given to a collective voice bent on denouncing contemporary cynicism and reality." The Coming Insurrection is a strategic prescription for an emergent war-machine capable of "spreading anarchy and live communism." Written in the wake of the riots that erupted throughout the Paris suburbs in the fall of 2005 and presaging more recent riots and general strikes in France and Greece, The Coming Insurrection articulates a rejection of the official Left and its reformist agenda, aligning itself instead with the younger, wilder forms of resistance that have emerged in Europe around recent struggles against immigration control and the "war on terror." Hot-wired to the movement of '77 in Italy, its preferred historical reference point, The Coming Insurrection formulates an ethics that takes as its starting point theft, sabotage, the refusal to work, and the elaboration of collective, self-organized life forms. It is a philosophical statement that addresses the growing number of those--in France, in the United States, and elsewhere--who refuse the idea that theory, politics, and life are separate realms. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)320Social sciences Political Science Political ScienceClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Rédigé par un collectif, sous le nom de « Comité invisible », ce petit bouquin d’une centaine de pages doit une grande partie de sa notoriété à l’actuelle Ministre française de l’intérieur, qui n’a de cesse de vouloir le relier aux actes de sabotage sur les lignes TGV et l’affaire Julien Coupat. Cela dit, on peut comprendre qu’un tel ouvrage fasse quelque peu flipper les grands flics de France.
L’insurrection qui vient se compose de deux parties: dans les deux premiers tiers du livre, ses auteurs se livrent à une analyse brutale et accablante de la société occidentale en générale et française en particulier. Je ne vais pas tout détailler ici, mais la principale idée-force du livre est que la société occidentale, dans son ensemble, est en train de sacrifier sa substance pour essayer de continuer à exister en tant que forme seule. En d’autres termes, elle devient une culture universelle, mais vide. Et ce vide contamine toutes les couches de la société: la substance de toute chose disparaît au profit d’une image, d’une coquille vide.
On peut disserter à loisir sur la justesse de cette théorie, je dirais juste que, de mon point de vue, même si elle ratait sa cible, elle passerait suffisamment près pour que le déplacement d’air soit déstabilisant. Et ce n’est pas la moindre des forces de cet ouvrage, servi en outre par une écriture remarquable: j’y ai trouvé du souffle, du rythme, une certaine poésie et un côté nouvelle d’anticipation qui, franchement, change pas mal des pamphlets plus ou moins haineux lus récemment.
Je suis nettement moins enthousiaste sur la seconde partie: même si elle apparaît de façon logique en conclusion de l’analyse précédente, l’idée de « communes » autonomes me paraît être au mieux une utopie et, au pire, un piège du même genre que ceux que dénonce les auteurs de l’ouvrage. Sans même parler de l’idée d’insurrection armée, que je trouve par définition détestable; c’est mon côté petit-bourgeois impérialiste.
En parlant de petite bourgeoisie, j’ai lu la version du texte publiée par l’éditeur « La Fabrique » ; comme le vrai r3b3lz que je suis, je l’ai acheté dans une grande chaîne de magasins multimédia dont le nom rime avec « Arnaque », mais vous pouvez également le lire en ligne ou le télécharger (pirates!) depuis le lien au-dessus. Parce que, franchement, sept euros pour une centaine de pages, ça fait cher du Grand Soir! ( )