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Chargement... Half of a Yellow Sun (original 2006; édition 2007)par Chimamanda Ngozi Adichie
Information sur l'oeuvreL'autre moitié du soleil par Chimamanda Ngozi Adichie (2006)
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Excellent roman sur la guerre du Biafra qui a déchiré le Nigéria à la fin des années 60. On y suit deux sœurs jumelles, Olanna et Kainene, avant et pendant la guerre ainsi que leur entourage : Odenigbe l'intellectuel idéaliste, Ugwu le boy, Richard le britannique tombé amoureux de la culture locale. Au delà de l'histoire de ces personnages, ce récit nous replonge dans un pan de l'Histoire aujourd'hui quelque peu oublié malgré son million de morts, ses atrocités et le silence de la communauté internationale. 1967 - 1970 : la guerre du Biafra. Un pays qui n'est pas sur la carte, une guerre que notre génération a en tête parce que nos parents nous ont dit de finir notre assiette en pensant aux petits africains qui n'avaient pas assez à manger. C'était le premier drame humanitaire médiatisé et le premier drame d'ampleur pour l'accès au pétrole... Le récit est long, long comme le temps qu'il faut pour comprendre, vraiment, toute l'horreur de la guerre. Les personnages passent donc pas ces étapes qu'on nous a décrit aussi pour d'autres conflits : ça ne durera pas, on va gagner et les soldats, jeunes, partent la fleur au fusil, avant que la réalité ne s'impose. On y voit aussi sans pathos ni mépris ni compassion, une société très divisée entre les dirigeants, cultivés, parlant anglais parfaitement et les villages de brousse où l'hygiène élémentaire n'est pas respectée.
While there are disturbing scenes, the writing is superb, and Adichie puts a human face on war-torn Africa. The characters are authentic, the story is compelling. It is a worthwhile read, which will linger in your thoughts long after you turn the last page. Appartient à la série éditorialeGallimard, Folio (5093) Est contenu dansFait l'objet d'une adaptation dansA inspiréPrix et récompensesDistinctionsListes notables
A haunting story of love and war from the best-selling author of Americanah and We Should All Be Feminists. With effortless grace, celebrated author Chimamanda Ngozi Adichie illuminates a seminal moment in modern African history: Biafra's impassioned struggle to establish an independent republic in southeastern Nigeria during the late 1960s. We experience this tumultuous decade alongside five unforgettable characters: Ugwu, a thirteen-year-old houseboy who works for Odenigbo, a university professor full of revolutionary zeal; Olanna, the professor's beautiful young mistress who has abandoned her life in Lagos for a dusty town and her lover's charm; and Richard, a shy young Englishman infatuated with Olanna's willful twin sister Kainene. Half of a Yellow Sun is a tremendously evocative novel of the promise, hope, and disappointment of the Biafran war. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.92Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 2000-Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. New InternationalistUne édition de ce livre a été publiée par New Internationalist. » Page d'information de la maison d''édition Recorded BooksUne édition de ce livre a été publiée par Recorded Books. |
La guerre du Biafra, donc, c’est de cela qu’il s’agit... J’en connais peu de chose et surtout, plutôt que le pourquoi et le comment, la guerre du Biafra, c’est avant tout pour moi la naissance de Médecins sans Frontières et de l’humanitaire à la française. Ce livre vient donc combler une lacune importante en me faisant voir ce que cette guerre a été « pour de vrai ».
L’autrice fait partie de ces rares auteurs africains contemporains qui ont une renommée véritablement internationale et solidement établie. Je crois que j’avais donc d’assez hautes attentes lorsque j’ai ouvert ce livre. Et je crois que ces hautes attentes n’ont pas été totalement comblées. J’ai beaucoup aimé les personnages créés par Chimamanda Ngozi Adichie : Odenigbo l’intellectuel, Olanna la privilégiée, Kainene la pragmatique et tous ceux qui gravitent autour d’eux, sans oublier Ugwu, le jeune garçon à tout faire qui s’ouvre à la littérature et à la pensée politique ou Richard Churchill (non rien à voir avec le premier ministre comme il doit le préciser à chaque fois) le journaliste et aspirant écrivain plus étranger dans sa propre société qu’ici. Toute la reconstitution de la vie de ces milieux intellectuels au début de l’indépendance, le mélange d’espoir et d’illusions, tout cela m’a captivée.
Lorsque, par contre la guerre éclate, le livre pour moi perd de sa force littéraire. Ainsi, j’ai l’impression que le lecteur autant que l’autrice restent extérieurs lorsqu’on évoque la guerre et ses conséquences. Je n’ai pas non plus bien compris cette famine qui justement est la seule image que j’avais de cette guerre, et il y a, me semble-t-il, quelques petites incohérences par moment dans la description des cas de kwashiorkor. Tout cela est un peu dommage et ne m’a pas permis d’immerger totalement dans cette histoire.
Mais je dis bien que c’est en « force littéraire » que perd ce livre, pas en force tout seul. Car si, comme je crois l’avoir lu, il s’agit du premier roman traitant ainsi de la guerre au Biafra, et si l’on considère que c’est une des descendantes d’ex-Biafrais qui écrit, on peut comprendre qu’elle ait voulu tout mettre dans ce livre, ne sachant peut-être pas si elle aurait la volonté ou la possibilité de revenir sur le sujet. Peut-être ne s’est-il pas encore passé assez de temps pour que la mémoire de ces événements historiques puissent faire l’objet d’un récit romanesque avec la distance qu’un lecteur extérieur à l’histoire peut en attendre.
Je suis bien consciente que ma réserve vis-à-vis de ce livre est bien mince et qu’en plus elle est probablement très personnelle et peut-être pas tout à fait justifiée, fruit de mes attentes et de représentations préalables plutôt que conséquences de ma lecture. Et malgré cette réserve, je serais prête à recommander ce livre les yeux fermés tant il aborde un sujet nécessaire et trop longtemps tu. Il est important que ces points de vue émergent, et si la littérature peut en être le lieu, je ne peux que m’en réjouir.
Pour conclure, c’est un livre que je suis contente d’avoir lu pour ce qu’il dit de la construction d’une mémoire et d’un devoir de mémoire, pour le témoignage qu’il donne, tant d’événements graves que surtout de la façon dont ces événements résonnent au niveau individuel encore aujourd’hui. Un livre essentiel, non pour ses qualités littéraires mais pour ce qu’il dit de cette moitié de soleil qui s’est abîmée dans un bain de sang et de désespoir et qui reste encore comme un tison dans le cœur de beaucoup dans les campagnes d’Enugu, à Nsukka, ou encore en exil.