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Landor's Cottage [short story]

par Edgar Allan Poe

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Pendant un voyage #65533; pied que je fis l'#65533;t#65533; dernier, #65533; travers un ou deux des comt#65533;s riverains de New-York, je me trouvai, #65533; la tomb#65533;e du jour, passablement intrigu#65533; relativement #65533; la route que je suivais. Le sol #65533;tait singuli#65533;rement ondul#65533; ; et, depuis une heure, le chemin, comme s'il voulait se maintenir #65533; l'int#65533;rieur des vall#65533;es, d#65533;crivait des sinuosit#65533;s si compliqu#65533;es, qu'il m'#65533;tait actuellement impossible de deviner dans quelle direction #65533;tait situ#65533; le joli village de B..., o#65533; j'avais d#65533;cid#65533; de passer la nuit. Le soleil avait #65533; peine brill#65533;, strictement parlant, pendant la journ#65533;e, qui pourtant avait #65533;t#65533; cruellement chaude. Un brouillard fumeux, ressemblant #65533; celui de l'#65533;t#65533; indien, enveloppait toutes choses et ajoutait naturellement #65533; mon incertitude. #65533; vrai dire, je ne m'inqui#65533;tais pas beaucoup de la question. Si je ne tombais pas sur le village avant le coucher du soleil, ou m#65533;me avant la nuit, il #65533;tait plus que possible qu'une petite ferme hollandaise, ou quelque b#65533;timent du m#65533;me genre, se montrerait bient#65533;t #65533; mes yeux, quoique, dans toute la contr#65533;e avoisinante, en raison peut-#65533;tre de son caract#65533;re plus pittoresque que fertile, les habitations fussent, en somme, tr#65533;s-clair-sem#65533;es. #65533; tout hasard, la n#65533;cessit#65533; de bivouaquer en plein air, avec mon sac pour oreiller et mon chien pour sentinelle, #65533;tait un accident qui ne pouvait que m'amuser. Ayant confi#65533; mon fusil #65533; Ponto, je continuai donc #65533; errer tout #65533; mon aise, jusqu'#65533; ce que enfin, comme je commen#65533;ais #65533; examiner si les nombreuses petites perc#65533;es qui s'ouvraient #65533;#65533; et l#65533; #65533;taient r#65533;ellement des chemins, je fusse conduit par la plus invitante de toutes dans une incontestable route carrossable. Il n'y avait pas #65533; s'y m#65533;prendre. Des traces de roues l#65533;g#65533;res #65533;taient #65533;videntes ; et, quoique les hauts arbustes et les broussailles excessivement accrues se rejoignissent par le haut, il n'y avait en bas aucune esp#65533;ce d'obstacle, m#65533;me pour le passage d'un chariot des montagnes de la Virginie, le v#65533;hicule le plus orgueilleux de son esp#65533;ce que je connaisse. Cependant la route, sauf par ce fait qu'elle traversait le bois (si le mot bois n'est pas trop important pour peindre un tel assemblage d'arbustes), et qu'elle gardait des traces #65533;videntes de roues, ne ressemblait #65533; aucune route que j'eusse connue jusqu'alors. Les traces dont je parle n'#65533;taient que faiblement visibles, ayant #65533;t#65533; imprim#65533;es sur une surface solide, mais doucement humect#65533;e et qui ressemblait particuli#65533;rement #65533; du velours vert de G#65533;nes. C'#65533;tait #65533;videmment du gazon, mais du gazon comme nous n'en voyons gu#65533;re qu'en Angleterre, aussi court, aussi #65533;pais, aussi uni et aussi brillant de couleur. Pas un seul emp#65533;chement ne se laissait voir dans le sillon de la roue ; pas un fragment de bois, pas un brin de branche morte. Les pierres qui autrefois obstruaient la voie avaient #65533;t#65533; soigneusement plac#65533;es, non pas jet#65533;es, le long des deux c#65533;t#65533;s du chemin, de mani#65533;re #65533; en marquer le lit avec une sorte de pr#65533;cision n#65533;glig#65533;e tout #65533; fait pittoresque. Des bouquets de fleurs sauvages s'#65533;lan#65533;aient partout, dans les intervalles, avec exub#65533;rance.… (plus d'informations)
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Pendant un voyage #65533; pied que je fis l'#65533;t#65533; dernier, #65533; travers un ou deux des comt#65533;s riverains de New-York, je me trouvai, #65533; la tomb#65533;e du jour, passablement intrigu#65533; relativement #65533; la route que je suivais. Le sol #65533;tait singuli#65533;rement ondul#65533; ; et, depuis une heure, le chemin, comme s'il voulait se maintenir #65533; l'int#65533;rieur des vall#65533;es, d#65533;crivait des sinuosit#65533;s si compliqu#65533;es, qu'il m'#65533;tait actuellement impossible de deviner dans quelle direction #65533;tait situ#65533; le joli village de B..., o#65533; j'avais d#65533;cid#65533; de passer la nuit. Le soleil avait #65533; peine brill#65533;, strictement parlant, pendant la journ#65533;e, qui pourtant avait #65533;t#65533; cruellement chaude. Un brouillard fumeux, ressemblant #65533; celui de l'#65533;t#65533; indien, enveloppait toutes choses et ajoutait naturellement #65533; mon incertitude. #65533; vrai dire, je ne m'inqui#65533;tais pas beaucoup de la question. Si je ne tombais pas sur le village avant le coucher du soleil, ou m#65533;me avant la nuit, il #65533;tait plus que possible qu'une petite ferme hollandaise, ou quelque b#65533;timent du m#65533;me genre, se montrerait bient#65533;t #65533; mes yeux, quoique, dans toute la contr#65533;e avoisinante, en raison peut-#65533;tre de son caract#65533;re plus pittoresque que fertile, les habitations fussent, en somme, tr#65533;s-clair-sem#65533;es. #65533; tout hasard, la n#65533;cessit#65533; de bivouaquer en plein air, avec mon sac pour oreiller et mon chien pour sentinelle, #65533;tait un accident qui ne pouvait que m'amuser. Ayant confi#65533; mon fusil #65533; Ponto, je continuai donc #65533; errer tout #65533; mon aise, jusqu'#65533; ce que enfin, comme je commen#65533;ais #65533; examiner si les nombreuses petites perc#65533;es qui s'ouvraient #65533;#65533; et l#65533; #65533;taient r#65533;ellement des chemins, je fusse conduit par la plus invitante de toutes dans une incontestable route carrossable. Il n'y avait pas #65533; s'y m#65533;prendre. Des traces de roues l#65533;g#65533;res #65533;taient #65533;videntes ; et, quoique les hauts arbustes et les broussailles excessivement accrues se rejoignissent par le haut, il n'y avait en bas aucune esp#65533;ce d'obstacle, m#65533;me pour le passage d'un chariot des montagnes de la Virginie, le v#65533;hicule le plus orgueilleux de son esp#65533;ce que je connaisse. Cependant la route, sauf par ce fait qu'elle traversait le bois (si le mot bois n'est pas trop important pour peindre un tel assemblage d'arbustes), et qu'elle gardait des traces #65533;videntes de roues, ne ressemblait #65533; aucune route que j'eusse connue jusqu'alors. Les traces dont je parle n'#65533;taient que faiblement visibles, ayant #65533;t#65533; imprim#65533;es sur une surface solide, mais doucement humect#65533;e et qui ressemblait particuli#65533;rement #65533; du velours vert de G#65533;nes. C'#65533;tait #65533;videmment du gazon, mais du gazon comme nous n'en voyons gu#65533;re qu'en Angleterre, aussi court, aussi #65533;pais, aussi uni et aussi brillant de couleur. Pas un seul emp#65533;chement ne se laissait voir dans le sillon de la roue ; pas un fragment de bois, pas un brin de branche morte. Les pierres qui autrefois obstruaient la voie avaient #65533;t#65533; soigneusement plac#65533;es, non pas jet#65533;es, le long des deux c#65533;t#65533;s du chemin, de mani#65533;re #65533; en marquer le lit avec une sorte de pr#65533;cision n#65533;glig#65533;e tout #65533; fait pittoresque. Des bouquets de fleurs sauvages s'#65533;lan#65533;aient partout, dans les intervalles, avec exub#65533;rance.

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