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"La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai" Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle Jane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.… (plus d'informations)
souloftherose: Remarkable Creatures is a fictional account of Mary Anning and her fossils. The Dinosaur Hunters is a very readable factual account of the people hunting for fossils in the early 19th century which included Mary Anning.
Les femmes dans l'Angleterre du début du 19ème siècle qui se mêlent de sciences, réservées aux hommes. L'importance dans la compréhension de l'univers, de l'observation minutieuse, qui pourtant ne fait pas l'objet d'une reconnaissance à la hauteur. On connait davantage Johannes Keppler que Tycho Brahe, Georges Cuvier davantage que Mary Anning. ( )
1810, une jeune femme fait son métier de la découverte de fossiles sur les côtes du Dorset. La grande bataille des pré-darwiniens vue d'en bas ; encore un tableau critique & fataliste de l'insupportable société anglaise du XIXe siècle. Décevant d'un point de vue romanesque, mais aussi de l'histoire des sciences. L'auteure semble errer entre les éléments de son triptyque sans s'enfoncer dans aucun : vie d'un être humain modeste/révolution scientifique/poids des préjugés dans une société bloquée. Au bout du bout : pourquoi tout ça ? ( )
Belle histoire dans l'Angleterre du XIXème sur la passion de deux femmes pour la découverte des fossiles. Une occasion de présenter a posteriori les rôle des femmes, souvent passé sous silence, dans les découvertes scientifiques. Mais peut-être le thème principal est-il davantage la relation d'amitié et de rivalité entre les deux femmes de génération et de rang social différents. Un roman bien mené mais qui manque un peu de substance et est parfois peu trépidant, sauf la fin très réussie. ( )
Giant marine reptiles are not the only remarkable creatures in this book. Chevalier turns a warming spotlight on a friendship cemented by shared obsession and mutual respect across profound class fissures; a friendship between two women who were indirectly responsible for several male careers and ultimately (partially, very indirectly) for Darwin's insights. She also gives it what Darwin himself considered mandatory in a novel, a happy ending - or happy enough.
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'but dying was no drama. Dying was cold and hard and painful, and dull. It went on too long. I was exhausted and growing bored with it.'
I felt like a stocking turned inside out.
Then I opened my eyes, and it feels like they haven't been shut since.
I feel an echo of the lightning each time I find a fossil, a little jolt that says, "Yes, Mary Anning, you are different from all the rocks on the beach." That is why I am a hunter: to feel that bolt of lightning, and that difference, every day.
And so I am stuck with my strong jaw that puts people off, set in stone like the fossils I collect.
But Fanny couldn't think like that and would hold on to her fear. I've met plenty of others the same—frightened of what they don't understand.
He made me feel an idiot, even when I knew he was a bigger one than I.
By March Margaret had always faded like a threadbare nightgown worn for too long.
It was hard arguing with Mr. Buckland, for his enthusiasm ran roughshod over everything.
There were so many stars now that I couldn't count them. I felt very small, pinned to the ground under the knowledge of them all.
My life led up to that moment, then led away again, like the tide making it's highest mark on the beach and then retreating.
"Everything is so big and old and far away," I said, sitting up with the force of it. "Good help me, for it does scare me."
It is not easy to let someone go, even when they have said unforgivable things to you.
Collectors have a list of items to be obtained, a cabinet of curiosities to be filled by others' work. They might go out onto the beach sometimes and walk along, frowning at the cliffs as if looking at an exhibition of dull paintings. They cannot concentrate, for the rocks all look the same to them: quartz looks like flint, beeflike bones. They find little more than a few bits of broken ammonite and belemnite and call themselves experts. Then they buy from the hunters what they need to make up their list. They have little true understanding of what they collect, or even that much interest. They know it is fashionable, and that is enough for them. Hunters spend hour after hour, day after day out in all weather, our faces sunburned, our hair tangled by the wind, our eyes in a permanent squint, our nails ragged and our fingertips torn, our hands chapped. Our boots are trimmed with mud and stained with sea water. Our clothes are filthy by the end of the day. Often we find nothing, but we are patient and hard-working and not put off by coming back empty-handed. We may have our special interest - an intact brittle star, a belemnite with its sac attached, a fossil fish with every scale in place - but we pick up other things too, and are open to what the cliffs and beach offer us.
Derniers mots
We are silent together, each in her own world, knowing the other is just at her back.
"La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai" Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Cette vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle Jane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.
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