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Chargement... Les Malavoglia (1881)par Giovanni Verga
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Appartient à la sérieCiclo dei Vinti (1) Appartient à la série éditorialeAnchor Books (A47) Bibliothek Suhrkamp (761) — 12 plus Est contenu dansI grandi romanzi e tutte le novelle (The Great Romantic Novels). I Malavoglia, Mastro-don Gesualdo e tutta la produzione novellistica del massimo esponente del verismo italiano. A cura di Concetta Greco Lanza Edizione integrale. par Giovanni Verga Opere par Giovanni Verga Listes notables
Giovanni Verga (1840-1922) is the most important of the Italian Realist School of novelists. This new edition of The House by the Medlar Tree (I Malavoglia) makes the complete English version of his masterpiece available once more. The story of the Malavoglia, a family of poor Sicilian fisherman, is Verga's moving rendering of the theme of mankind's struggle for self-betterment, the dignity of the struggle in the face of poverty and hardship, and the tragedy that the struggle inevitably incurs. D. H. Lawrence described Vega's work as "Homeric." Rayond Rosenthal's translation of I Malavoglia is the only complete version of this novel in English and conveys Vega's lyrical realism and the flavor of Sicialian village life superbly. The book is introduced by Giovanni Ceccheti, whose own translations of Verga, Mastro-don Gesualdo and The She-Wolf and Other Stories, are also available from California. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)853.8Literature Italian Italian fiction Later 19th century 1859–1900Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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(p. 47, Chapitre 2).
Rien n’est pire, dit enfin Mena, que de s’exiler de son propre pays, où les pierres elles-mêmes vous connaissent, et les laisser sur la route derrière soi doit briser le cœur. « Heureux l’oiseau qui fait son nid dans son berceau. »
(p. 244, Chapitre 11).
Verga, auteur italien d’un seul livre, ou presque, Les Malavoglia, les mauvaises volontés, un surnom qui tranche avec leur ardeur au travail, leur incessante volonté de faire face. Mais tout commence à aller mal le jour où ils veulent essayer de s’élever au-dessus de leur condition besogneuse, oh juste un tout petit cran, mais c’est le début des malheurs. Ils achètent à crédit un chargement de lupins, mais le bateau fait naufrage, emportant l’un des Malavoglia et laissant les autres face à une dette à rembourser. Trimer, trimer, toujours trimer.
Alors chacun dans la famille réagit selon son tempérament. Ceux qui sont dignes du patriarche et du sang des Malavoglia s’attèlent à la tâche et amassent tant bien que mal le pécule qui permettra de se libérer de la dette. Ils font face aux coups du sort successifs et tentent de garder la tête haute. Et il y a les autres, le petit-fils ’Ntoni surtout, qui refuse cette existence sans joie et sans plaisir. Le schisme est là, et ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.
J’avais lu quelque part que Verga est un peu le Zola italien, j’étais intriguée. Je ne suis pas certaine que je dirais cela. Certes ce livre est celui du malheur et des rouages de la société qui écrasent indifféremment ceux qui se rêvent une autre vie et ceux qui triment sans songer à changer les choses. Mais il manque l’analyse de Zola. On est ici dans un style très descriptif, pas de véritable dénonciation, seulement une constatation et, à l’issue de cette lecture, je ne saurais dire si Verga appelait de ses vœux un changement social radical ou bien une conservation de traditions si bien ancrées.
C’est un sentiment mitigé que j’éprouve au terme de cette lecture. Un intérêt certain pour ces deux visions du monde qui s’affrontent en cette fin de XIXème siècle (et moins non plus, je ne suis pas sûre du côté vers lequel je penche, et ce n’est pas parce que ceux qui quittent leur village ne sont pas les plus attachants que cela les discrédite à mes yeux), mais des longueurs par moments. J’ai eu, vers le deuxième tiers du milieu l’impression de seulement entendre les commères italiennes cancaner sur la place du village, sans que le propos du livre n’avance, et je dois avouer que la volubilité italienne légendaire commençait à me tourner la tête.
Les Malavoglia est donc un livre qui se mérite. Il faut s’y retrouver dans les personnages qui sont alternativement appelés par leur prénom ou par un de leurs multiples surnoms (merci à l’éditeur qui a inclus un répertoire des personnages en annexe, je m’y suis plusieurs fois référée !). Mais finalement, c’est un livre qui n’est pas dénué d’intérêt, et je ne regrette pas d’avoir persévéré dans ma lecture.