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Chargement... Dernière nuit à Twisted River (2009)par John Irving
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Comme souvent dans les romans de John Irving (enfin, ceux que j’ai lus), l’histoire commence par un drame. Un jeune garçon de quinze ans, Angel Pope, se noie dans la Twisted River, après une hésitation fatale alors qu’il convoyait des troncs d’arbre sur la rivière. Ce n’est pas ce drame qui va tout déclencher, même si les conséquences de ce terrible accident seront intimement liées à ce qui va suivre, mais la scène permet d’introduire les personnages clés du roman. Le vrai déclencheur de l’histoire n’est pas moins terrible : l’assassinat accidentel par un petit garçon de douze ans, Danny, fils du cuisinier du camp de bucherons de Twisted River, dans le New Hampshire, de Jane l’Indienne, que Danny, dans l’obscurité de la nuit, avait prise pour un ours. Incidemment, Jane était aussi la petite amie de Carl le Cowboy, policier alcoolique et violent, qui a juré la perte de Dominic Baciagalupo, le cuisinier et de son fils, Danny. Commence alors une cavale qui durera toute la vie, qui mènera les deux héros de Boston à Toronto, en passant par l’Iowa et le Vermont, saga familiale sur trois générations d’hommes, où les femmes, à défaut des mères disparues, restent très présentes, figures protectrices et aimantes que la cruauté de la vie n’épargne guère. Danny, le petit garçon meurtrier malgré lui (né la même année que John Irving, et ce n’est pas l’unique point commun qu’ils partagent), devient un écrivain très connu, obligé de recourir à un pseudonyme pour brouiller les piste et égarer, si c’est possible, le shérif rancunier et ivre de vengeance. Roman d’une fuite qui durera plus de cinquante ans, d’une amitié profonde et compliquée (qui lie Dominic, le père, et Ketchum, redoutable géant bucheron au cœur d’or et à la loyauté infaillible), roman de la création littéraire aussi (j’aimerais pouvoir vous en dire plus à ce sujet, mais ce serait dévoiler un des aspects les plus intéressants du livre), Dernière nuit à Twisted River ne manque pas de souffle et mélange avec bonheur tragédie et merveilleux. Le grand thème développé est celui des affres de la paternité ; Dominic est un anxieux et passe sa vie à protéger Danny qui lui même craindra le pire, à juste titre, pour son fils Joe. La nature et les fortes femmes, au propre comme au figuré, y occupe une place importante, tout comme le bestiaire cher à Irving, l’ours noir et le chien pétomane, en particulier. L’atrocité des évènements qui détermine la vie des trois héros est tempérée par l’absurdité et l’incongruité des situations et le franc-parler des personnages.
The coy hints of connections between the author and the narrator have been forced onto a plot that can’t accommodate them, and the fact that Danny is a famous novelist too often seems a mere contrivance, giving Irving a convenient opportunity to include rambling background information and to air his own ideas about writing. In his bid to make something “serious,” Irving has risked distracting readers from what otherwise could be a moving, cohesive story. I thought I was heading for another “The Cider House Rules,” my personal favorite of his novels. But the full reading experience ended up being more like “A Widow for One Year,” where one outstanding section has to carry the weight of the whole book. And at 554 pages, that’s a lot to carry. Irving playfully invents a story that’s as much about the pleasures of reading one of his novels as it is anything else, until it poignantly turns into a paean for a dying art and a plea for the idea of the story. This could all seem self-indulgent. Instead, it’s Irving’s best since the ’80s. Irving's story is engrossing, and he gives us a satisfying assortment of fully realized characters: Carl, a cruel, ignorant police officer; Ketchum, a hard-drinking, violent logger who devotes himself to protecting the cook and his son and whose favorite exclamation is “Constipated Christ!”; Six-Pack Pam, whose name pretty much says it all; and Lady Sky, the aforementioned parachutist, who becomes the love of the cook's son's life. Mr. Irving uses coincidences, cliffhanger chapter endings and other 19th-century novelistic devices to hook the reader, while at the same time orchestrating them to underscore the improbable, random nature of real life. Some of his inventions — like a murderous blue car that appears to have zeroed in on Danny’s son — are ludicrous at first glance, but the reader gradually comes to understand that they are writerly metaphors for the precarious nature of life in “a world of accidents.” Prix et récompensesDistinctions
In 1954, in the cookhouse of a logging and sawmill settlement in northern New Hampshire, an anxious twelve-year-old boy mistakes the local constable's girlfriend for a bear. Both the twelve-year-old and his father become fugitives, forced to run from Coos County-to Boston, to southern Vermont, to Toronto-pursued by the implacable constable. Their lone protector is a fiercely libertarian logger, once a river driver, who befriends them. A tale that spans five decades. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Critiques des anciens de LibraryThing en avant-premièreLe livre Last Night in Twisted River de John Irving était disponible sur LibraryThing Early Reviewers. Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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—L'Express
> Dernière Nuit à Twisted River, par John Irving, Par Marianne PAYOT, publié le 04/07/2012. — Dans le nord du New Hampshire, rude pays de bûcherons et de flotteurs de bois aux moeurs plutôt dissolues, Dom, un cuisinier chétif, élève seul son fils, qu'il protégera toute sa vie, notamment contre la vengeance d'un flic alcoolique et violent de Twisted River. Tout comme Ketchum, le bûcheron chasseur, anarchiste de droite réfractaire à toute évolution, qui s'est, lui aussi, fait un devoir d'assurer le bonheur de Danny. A son tour, Danny tremblera pour son propre fils, Joe. A raison… Dans ce roman-fleuve, l'un de ses meilleurs, l'auteur du Monde selon Garp fait preuve d'un bel humour, fruit de l'enchevêtrement du grave et du loufoque, de l'atrocité de meurtres atténuée par l'incongruité des situations et la gouaille des personnages.
—L'Express
> DERNIERE NUIT A TWISTED RIVER, de JOHN IRVING (Kamoun. Seuil, 576 p.)
Se reporter au compte rendu de Hans-Jürgen GREIF
In: (2011). Compte rendu de [Nouveautés]. Entre les lignes, vol. 7 n° 3 (printemps 2011), p. 35.… ; (en ligne),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/62448ac