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"This guided tour of the erotic nether-world with which Colette was so intimately acquainted begins in the darkness and languor of a fashionable opium den, and continues as a series of unforgettable encounters with men and, especially, women whose lives have been improbably and yet permanently transfigured by the power of desire. Lucid and lyrical, The Pure and the Impure stands out as one of modern literature's subtlest reckonings not only with the varieties of sexual experience, but with the unlikely nature of love."--Jacket.… (plus d'informations)
Avec une langue souvent sidérante de beauté – au point où l’on en arriverait par moments à se demander si c’est toujours bien du français dont il s’agit – Colette brosse, à l’approche de la soixantaine, le portrait de différentes personnes rencontrées au cours de sa vie. L’occasion pour elle de s’interroger sur les plaisirs de la chair, sur l’opium ou l’alcool. Dans sa première version, ce livre inclassable entre essai et mémoires, s’intitulait « Ces plaisirs… » lors de sa publication en 1932. Amours saphiques, don juanesques, mélancoliques, triangulaires, inventées avec cette magnifique évocation du personnage de Charlotte et de son « miséricordieux mensonge » à l’attention de son jeune amant, auprès duquel elle feint le plaisir) : « Mais je pensais à la romanesque récompense qu’elle accordait au jeune amant, au plaisir, quasi public, à la plainte de rossignol, notes pleines, réitérées, identiques, l’une par l’autre prolongées, précipitées jusqu’à la rupture de leur tremblant équilibre au sommet d’un sanglot torrentiel… Là gisait sans doute le secret, le mélodieux et miséricordieux mensonge de Charlotte. […] Un génie femelle, occupé de tendre imposture, de ménagement, d’abnégation, habitait donc cette tangible Charlotte, rassurante amie des hommes… Assise et les jambes étendues, elle attendait oisive, à mon côté, de reprendre la tâche dévolue à celui qui aime le mieux la fourberie quotidienne. Mensonge déférent, duperie entretenue avec flamme, prouesse ignorée qui n’espère pas de récompense ».
Autre extrait : Qu'y a-t-il donc de changé entre l'amour et moi ? Rien, sinon moi, sinon lui. Tout ce qui procède de lui porte encore sa couleur et la répand sur moi. Mais cette jalousie, par exemple, qui lui fleurissait au flanc comme un oeillet noir, ne la lui ai-je pas trop tôt arrachée ? La jalousie, les bas espionnages, les inquisitions réservées aux heures de nuit et de nudité, les férocités rituelles, n'ai-je pas trop tôt dit adieu à tous ces toniques quotidiens ? On n'a pas le temps de s'ennuyer avec la jalousie, a-t-on seulement celui de vieillir ? ( )
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The door that opened to me on the top floor of a new building gave access to a big, glass-roofed studio, as vast as a covered market.
Citations
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I enjoyed seeing Damien fixed in his error - as we call any faith that is not ours.
That man always comes into our lives more than once. His second apparition is less frightening, for we had thought him unique in the art of pleasing and destroying; by reappearing, he loses stature.
They appreciated my silence, for I was faithful to their concept of me as a nice piece of furniture and I listened to them as if I were an expert.
I heard on their lips the language of passion, of betrayal and jealously, and sometimes of despair - languages with which I was all to familiar, I had heard them elsewhere and spoke them fluently to myself.
I have had occasion to descend to the very depths of jealously, have settled into it and thought about it at great length. It is not an unendurable sojourn, although in my writings in bygone days I believe I compared it, as everyone does, to a sojourn in hell, and I trust that the word will be put down to my poetic exaggeration.
Derniers mots
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I can only use the work to quench an optical thirst for purity in the transparencies that evoke it - in bubbles, in a volume of water, and in the imaginary latitudes entrenched, beyond reach, at the very center of a dense crystal.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
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"This guided tour of the erotic nether-world with which Colette was so intimately acquainted begins in the darkness and languor of a fashionable opium den, and continues as a series of unforgettable encounters with men and, especially, women whose lives have been improbably and yet permanently transfigured by the power of desire. Lucid and lyrical, The Pure and the Impure stands out as one of modern literature's subtlest reckonings not only with the varieties of sexual experience, but with the unlikely nature of love."--Jacket.
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« Mais je pensais à la romanesque récompense qu’elle accordait au jeune amant, au plaisir, quasi public, à la plainte de rossignol, notes pleines, réitérées, identiques, l’une par l’autre prolongées, précipitées jusqu’à la rupture de leur tremblant équilibre au sommet d’un sanglot torrentiel… Là gisait sans doute le secret, le mélodieux et miséricordieux mensonge de Charlotte. […] Un génie femelle, occupé de tendre imposture, de ménagement, d’abnégation, habitait donc cette tangible Charlotte, rassurante amie des hommes… Assise et les jambes étendues, elle attendait oisive, à mon côté, de reprendre la tâche dévolue à celui qui aime le mieux la fourberie quotidienne. Mensonge déférent, duperie entretenue avec flamme, prouesse ignorée qui n’espère pas de récompense ».
Autre extrait :
Qu'y a-t-il donc de changé entre l'amour et moi ? Rien, sinon moi, sinon lui. Tout ce qui procède de lui porte encore sa couleur et la répand sur moi. Mais cette jalousie, par exemple, qui lui fleurissait au flanc comme un oeillet noir, ne la lui ai-je pas trop tôt arrachée ? La jalousie, les bas espionnages, les inquisitions réservées aux heures de nuit et de nudité, les férocités rituelles, n'ai-je pas trop tôt dit adieu à tous ces toniques quotidiens ? On n'a pas le temps de s'ennuyer avec la jalousie, a-t-on seulement celui de vieillir ? ( )