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Chargement... A Gate at the Stairs (original 2009; édition 2010)par Lorrie Moore (Auteur)
Information sur l'oeuvreLa passerelle par Lorrie Moore (2009)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Tassie Keltjin a vingt ans. Elle vient de quitter son Midwest natal, son frère et ses parents agriculteurs (bio, ce qui mérite d’être souligné, le Midwest étant plutôt connu pour ses gigantesques exploitations agricoles) et de s’installer à Troie, petite ville universitaire où elle est inscrite en fac. Tassie découvre la vie urbaine, les cinémas, les restaurants, une vie plutôt exaltante comparée à celle qu’elle menait à Delacrosse, au sein d’une famille attachante. Sa perception du monde s’élargit encore lorsque Tassie est engagée comme babysitter par un couple un peu atypique, Sarah et Edward Brink, eux aussi récemment installés à Troie et en cours de procédure pour l’adoption d’une petite fille métisse de deux ans, Mary-Emma. Tassie s’attache immédiatement à la petite fille et sa vie s’organise autour de ses cours, ses après-midi de jeux et de promenades avec Mary-Emma et ses soirées avec Reynaldo, un étudiant prétendument "brésilien", dont elle pense être amoureuse. Pour Tassie, cette première année en dehors du cocon familial sera riche en expériences et enseignements qui la confrontent à des réalités dont elle était bien loin. Elle découvrira également que les gens qui l’entourent ne sont pas toujours ce qu’ils prétendent être et cachent parfois de lourds secrets et que le racisme peut s’exprimer sous de multiples formes. Jeune fille candide, mais pas godiche, Tassie porte un regard assez décapant sur le monde qui l’entoure. A la maman qui lui demande si elle viendra régulièrement au parc, parce qu’elle trouve que sa fille n’a pas de petite amie afro-américaine, elle répondra, agacée, qu’Emmy a déjà suffisamment d’amis blancs et que donc, elle ira désormais jouer dans un autre parc. La réussite de ce roman d’apprentissage au ton subtil et ironique réside essentiellement dans le portrait de Tassie, héroïne un brin fantaisiste à laquelle on s’attache très vite, davantage que dans l’observation des questions sociales et politiques évoquées, comme le racisme, l’émergence du terrorisme, la guerre en Irak ou en Afghanistan, le marché de l’adoption, qui continuent d’agiter les sociétés contemporaines.
As the drifts of perfectly turned moments mount up about the reader's shoulders, along with a corresponding paucity of dramatic incident, forward motion becomes increasingly difficult. Moore is a great writer, but you wish that every once in a while, she would settle for just being good. Moore has performed a brilliant feat. She has retained the shining, fluid, and, yes, funny surface of her earlier work. But she has also given us a narrator who attempts to peer through the shimmering veil of language to the truth behind. What Moore crafts is so like life that to condemn Tassie for the ways in which she fails and falls short as a person would demand that we examine such behavior in ourselves. Thank goodness this book is funny, otherwise, it would be nearly unbearable. Aggressively clever, meticulously crafted -- and exhausting. Great writers usually present us with mysteries, but the mystery Lorrie Moore presents consists of appearing genial, joshing and earnest at once — unmysterious, in other words, yet still great. She’s a discomfiting, sometimes even rageful writer, lurking in the disguise of an endearing one. Appartient à la série éditorialePrix et récompensesDistinctionsListes notables
"...As the United States begins gearing up for war in the Middle East, twenty-year-old Tassie Keltjin, the Midwestern daughter of a gentleman hill farmer--his 'Keltjin potatoes' are justifiably famous--has come to a university town as a college student, her brain on fire with Chaucer, Sylvia Plath, Simone de Beauvoir. Between semesters, she takes a job as a part-time nanny. The family she works for seems both mysterious and glamorous to her, and although Tassie had once found children boring, she comes to care for, and to protect, their newly adopted little girl as her own. As the year unfolds and she is drawn deeper into each of these lives, her own life back home becomes ever more alien to her: her parents are frailer; her brother, aimless and lost in high school, contemplates joining the military. Tassie finds herself becoming more and more the stranger she felt herself to be, and as life and love unravel dramatically, even shockingly, she is forever changed..."--dust cover flap. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Premier acte : la candide Tassie quitte son Middle West natal pour s'inscrire à l'université avant de se laisser déniaiser au contact du monde étudiant, face à des professeurs qui pourraient sortir d'une comédie de David Lodge. Le second acte raconte comment Tassie, en quête d'un job de baby-sitter, débarque chez Sarah et Edward Brink, qui cherchent à adopter un enfant. Et qui ne tarderont pas à accueillir sous leur toit une métisse de deux ans, Mary-Emma, un petit ange providentiel pour les Brink, mais indésirable pour le voisinage : les démons du racisme ordinaire vont alors surgir des coulisses, tandis que Lorrie Moore déchire le rideau de la bien-pensance made in USA pour dévoiler l'envers du décor - une société qui, d'un côté, ne cesse de faire l'éloge de la mixité raciale et qui, de l'autre, pratique une ségrégation sournoise. Un superbe récit d'apprentissage, au détour duquel l'auteur de Vies cruelles égratigne le chromo d'une Amérique pudibonde où le regard d'autrui est parfois lourd d'accusations. Et où l'on vous montre du doigt si "vous tondez votre pelouse à l'envers"
—L'Express