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Chargement... Le Journal d'une femme de chambre (1900)par Octave Mirbeau
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.912Literature French French fiction Modern Period 20th Century 1900-1945Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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—L'Express
> François Busnel a lu Le Journal d'une femme de chambre, par Octave Mirbeau
Par François Busnel, publié le 23/11/2011 à 15:00 , mis à jour le 29/11/2011 à 14:49
Un notable, grand de ce monde, qui prend plaisir à humilier une femme de chambre… Non, il ne s'agit pas de l'affaire qui agite la sphère politique française depuis le mois de mai dernier mais d'un roman publié en… 1900. Troublant? Relisons ce petit bijou d'humour et de férocité qu'est le Journal d'une femme de chambre, d'Octave Mirbeau.
Célestine est femme de chambre et tient son journal intime. Elle y décrit par le menu ses rencontres avec des maîtresses indignes, des bourgeois brutaux et cruels, des serviteurs vils et fourbes. Célestine ne déteste pas la compagnie des hommes mais n'a rien d'une catin. Son destin raconte le mépris dans lequel on tenait alors (on tient toujours?) les bonnes, ces dernières n'acquérant quelque valeur "que lorsqu'elles servent d'exutoire au trop-plein sexuel du maître insatisfait des soins de Madame", comme le note très justement Noël Arnaud dans la préface qu'il offre à ce chef-d'oeuvre. La scène, hilarante et tragique, des bottines jaunes offertes par l'oncle fétichiste en est le bel exemple.
—L'Express
> On se rappelle du sublime Journal d'une femme de chambre de Luis Bunuel, dont le personnage était lumineusement interprété par Jeanne Moreau. On a un peu vite oublié peut-être que le film était une adaptation, après celle de Renoir, d'un livre non moins remarquable d'Octave Mirbeau, publié en 1900. Ce journal d'une femme de chambre est celui de Célestine, au Mesnil-Roy, en Normandie. Elle est nouvellement engagée, acceptant la place dans l'espoir de se reposer des turbulences parisiennes. Les événements ne manqueront pas pour colorier son quotidien. Un quotidien qu'elle consigne avec "toute la franchise qui est en elle et quand il le faut toute la brutalité qui est dans la vie". C'est donc là un journal de femme en province, au bas de l'échelle sociale, et le prétexte pour Mirbeau de brosser au scalpel une étonnante galerie de portraits, dans une violente satire des moeurs provinciales et parisiennes de la Belle Époque. Autopsie de la bonne bourgeoisie, ce Journal dresse en petites touches, parfois en larges aplats, les travers d'une humanité mesquine, hypocrite, et condamne tous les débordements nationalistes et antisémites. Le roman connut un vif succès à sa parution, il est aussi le plus célèbre de Mirbeau.
—Céline Darner, Amazon.fr
> Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus !
07/05/2017 - Un livre transposé de nombreuses fois au théâtre et au cinéma (Renoir, Buñuel…), mais un collégien ou un lycéen pourrait passer à côté sans jamais en avoir entendu parler. Pourtant, Mirbeau est un auteur révolté, qui met toute sa verve au service de la dénonciation des antagonismes sociaux, ici entre maîtres et domestiques.