Je pouvais difficilement rester une vie entière sans savoir à quoi ressemblait le premier opus de la Guerre des étoiles, l'OVNI cinématographique truffé de références, qui a bouleversé le 7ème art et l'imaginaire intergalactique, nourri les oeuvres de science-fiction et probablement l'univers entier des jeux vidéo. Bien calée dans mon fauteuil (pour un peu, j'aurais attaché ma ceinture), j'étais prête à recevoir le choc qui me ferait peut-être aimer tout de go la science-fiction.
Bon, le verdict ?
Aïe, quel dommage ! Comme d'habitude face à ce genre de film, je ne comprends pas grand-chose et reste à quai, lestée par mes valises de questions trop terrestres. Encore un décollage raté. Comme avec les maths, ça se résume à une sorte de langue étrangère sans dictionnaire et sans attrait.
Ma résistance (mon incompétence ?) est telle que je n'y vois qu'une suite d'enfantillages sans queue ni tête, une caricature de bons et de méchants qui s'agitent dans l'accomplissement de missions gigantesques sans objet et sans intérêt (car totalement invraisemblables).
Il y a pourtant quelques plans et trouvailles que j'ai trouvés réussis et assez impressionnants, surtout si l'on essaie de se mettre dans la peau d'un spectateur en 1977. J'ai assez bien aimé, par exemple, l'enregistrement capté par le robot qui restitue visuellement une scène en miniature.
J'ai détesté les ajouts façon Jurrasic Park, parfaitement ridicules à mon (humble) avis.
Inutile de préciser, dans ce contexte, que je préfère le spectacle d'étoiles par un beau ciel d'été paisible. ( )