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Chargement... Pyongyang : A Journey in North Korea (original 2003; édition 2005)par Guy Delisle, Helge Dascher (Traducteur), Dirk Rehm (Hand Lettering)
Information sur l'oeuvrePyong Yang par Guy Delisle (2003)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Non, je n’avais jamais lu "Pyongyang", le roman graphique de Guy Delisle, dessinateur québecois parti en Corée du nord pour superviser la production d’un dessin animé en 2001. Oui, j’ai un peu honte, mais un peu seulement: le monde est rempli de classique que je n’ai pas lu et, quand je ne serai plus là, ce sera toujours le cas, donc pourquoi s’en faire? Mais un peu quand même, parce que ça reste un bouquin impressionnant. Au reste, vous aurez sans doute noté que je parle de « roman graphique »; c’est le terme sérieux pour parler de bande dessinée, pour éviter que votre interlocuteur croient que vous essayez de lui refiler en douce le dernier volumes des "Blondes". Parce que si, techniquement, le format est celui de la bande dessinée, le propos est un carnet de voyage, donc largement autobiographique, d’un Occidental lambda parti travailler deux mois dans le pays le plus fermé du monde. Qui dit « Occidental lambda », dit un peu « petit blanc conscient de sa supériorité, qui débarque dans un pays rigoureusement étranger et qui met les pieds dans le plat ». Delisle ne cherche pas à occulter ses petites pensées faites de dérision et de piques un peu mesquines envers ses « guides » et ses hôtes. Un humour qui très souvent tombe à plat face à ses interlocuteurs et qui à mon avis constitue une forme d’autodéfense face à un environnement aussi bizarre. C’est le genre d’attitude que je comprends assez bien, à mon échelle, pour avoir déjà voyagé dans des endroits où je me sentais complètement étranger. "Pyongyang" se lit vite; le style de Guy Delisle est très simple, épuré; presque enfantin dans ses personnages, mais très précis dans les décors. Dans le cadre de cette ville trop parfaite, à en devenir une ville-fantôme la nuit, ce contraste accentue le côté irréel et pesant du séjour. Une des premières scènes est d’ailleurs typiquement absurde: le guide qui attend l’auteur à l’aéroport (plongé dans le noir pour cause de pénurie de courant) lui remet un bouquet de fleurs… à aller déposer devant la statue de Kim Il-sung sur le chemin de l’hôtel. Je ne sais pas à quel point on peut encore parler de document pour se représenter la réalité de la Corée du nord aujourd’hui: l’ouvrage date de 2003 et décrit la situation en 2001, soit il y a plus de dix ans. En plus, c’est un témoignage forcément subjectif, qui en dit peut-être plus long sur l’auteur et ses états d’âme dans la situation donnée que sur l’état réel de la ville et du pays à cette époque. Cela reste un ouvrage très intéressant à lire, émouvant, amusant et effrayant à la fois.
I appreciated seeing such a personal view of a country I’ll never visit. I love comics that can expand my boundaries this way. Delisle's evocative pencil drawings are suited to depicting a colourless, twilight world in which the state is all, with his rudimentary characters inhabiting vast and much more detailed architectural environments. Less well drawn are the inner lives of Pyongyang's citizens. North Korea is a country suffering in more ways than the author makes note of and I’m sure any reader could surmise this from his account, but rather than mine the heart of this suffering, Delisle achieves the literary equivalent of hiding a paraplegic’s wheelchair. So while Pyongyang reads like cartoonist Craig Thompson’s breezy and introspective European travel diary, Carnet de Voyage, its content dictates that it be filed beside political artist Joe Sacco’s hard-hitting, from-the-trenches graphic novels about Sarajevo and Palestine – minus the first-hand accounts of violence, drama, and abject poverty. Because while a city can’t cry for help, maybe the odd cartoonist can act as a proxy. This is a graphic novel so well crafted that the text begins to work as secondary illustration: propaganda begins to flow freely from each cell, like the canned music and broadcast exhortations that trail into the 15th floor hotel rooms; a small frame exchange between Delisle and his handlers perfectly sets up a full-page illustration of the dialogue’s own irony. Appartient à la série éditorialePrix et récompensesListes notables
"Aprs Shenzhen, Guy Delisle a poursuivi son travail nomade d'animateur Pyongyang, capitale de la Core du Nord. Si on peut retrouver son regard personnel et circonspect sur un autre pays Asiatique, Pyongyang prsente en outre l'intrt de donner des informations sur la vie quotidienne d'un des pays les plus secrets et les plus tyranniques du monde."--
One of the few Westerners granted access to North Korea documents his observations of the secretive society in this graphic travelogue that depicts the cultural alienation, boredom, and desires of ordinary North Koreans. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)951.93043History and Geography Asia China and region Korean Peninsula North Korea (Democratic People's Republic of Korea)Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Sur le même schéma que son prédécesseur [b: Shenzhen|2189426|Shenzhen|Guy Delisle|https://images.gr-assets.com/books/1327874080s/2189426.jpg|2398408], mais avec un peu plus de simplicité dans le dessin, et un peu plus de causticité aussi, car si Shenzhen se déroule dans une Chine pas bien démocratique, Pyongyang c'est une image d'une Corée du Nord totalitaire, et le dessin de Delisle, l'air de rien, démonte pas à pas tous les délires de cette situation socio-économico-politique catastrophique.
Bien que sorti après Shenzhen, je l'ai lu avant, et lui garde une légère préférence, pour cet humour plus grinçant, peut-être. ( )