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Chargement... The City & The City (original 2009; édition 2009)par China Mieville
Information sur l'oeuvreThe city & the city par China Miéville (2009)
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Ce roman policier teinté de science-fiction de China Miéville concentre toute l'originalité, l'inventivité et l'intelligence de l'auteur qui, à l'inverse de ses précédents romans, ne s'éparpille pas et se concentre sur son histoire et pas sur le monde dans lequel elle se déroule. Ce monde se dévoile ainsi par petites touches tout au long de l'avancement de l'intrigue, participant ainsi de sa compréhension car elle est inextricablement liée à ses particularités. Ce roman est tout à fait excellent et il a d'ailleurs été récompensé par les plus grands prix dédiés aux littératures de genre. ( ) Pour des raisons qui ne seront jamais élucidées, Ul Qoma et Beszel sont deux villes situées géographiquement au même endroit. Mais ce n'est pas la même ville, ni le même pays. Certaines rues sont donc dans un pays ou l'autre. Certains bâtiments ont un étage dans un pays, un étage dans l'autre. Pour résoudre cette complexité, les gens sont éduqués dès le plus jeune âge à ne pas voir les gens du pays d'"à coté", ne pas réagir à leur présence et les ignorer. Sinon, ils seront en "Breach" et auront de graves problèmes. Un inspecteur est chargé de gérer un meurtre qui a été perpétré dans un pays et dont le cadavre a été abandonné dans l'autre. Ce meurtre aura des ramifications bien plus poussées que l'inspecteur ne l'aurait cru. Pour tout amusant que le lieu soit, le roman est une enquête assez classique qui manque sérieusement de souffle. Les personnages sont tous le petit doigt sur la couture du pantalon et l'inspecteur ne rencontre guère de difficulter à avancer sauf quand il tourne en rond tout seul. Je suis franchement déçu et si la fin, un peu plus épique, relève le niveau, ça ne le fait parvenir qu'à un polar un peu original mais sans plus. Je suis déçu. Un excellent livre, vendu comme un thriller mais inclassable car à la croisée de plusieurs genres: SF, policier, thriller ... Une idée de génie à la base (cette idée des deux cités mais je n'en dirais pas plus), une histoire impeccable qu'on ne lâche pas une fois commencée, bref un livre qu'on ne peut que recommander !!!! Comment commencer ? Dire que c’est un polar ? Ce n’en est pas tout à fait un tant l’enquête est plus un prétexte qu’autre chose ? Dire que c’est de la science-fiction ? Mais en est-ce vraiment, cela paraît à la fois tellement aberrant et familier… Que dire pour donner envie de lire ce livre absolument génial et singulier sans rien dire, pour ne pas dévoiler ce qui en fait tout l’intérêt, à savoir la découverte, page après page, d’un univers étrange, impossible, et qui pourtant en dit bien long sur notre monde… Miéville a une maîtrise de son univers et de son écriture qui coupent le souffle et, sans jamais donner de leçons, il peint l’absurdité de notre monde et donne à réfléchir sans avoir l’air d’y toucher. On pense aux Berlin de la guerre froide, à la Yougoslavie qui implose, au concept de choc des civilisations par le prisme duquel on veut nous expliquer le monde actuel. On pense à tout ce que nous préférons invoir dans nos villes à nous, lorsque nous détourner la tête plutôt que de vivre ensemble. Est-ce notre futur, une dystopie, ou une caricature de notre présent ? Un peu de tout cela probablement, et cela donne un livre haletant et qui met mal à l’aise. Mal à l’aise de voir exposé si crument, sans fard, poussée à l’extrême, l’incongruité de nos sociétés. Et, bien que Miéville soit engagé politiquement (très à gauche), jamais il ne devient moralisateur, il ne donne pas de solution, n’accuse pas, il se contente de dépeindre, au lecteur d’en faire ce qu’il veut. Est-ce assez pour donner envie de lire ce livre ? Est-ce le bon équilibre entre dire et ne pas dire ? Voilà une critique que j’espère avoir réussi à écrire pour qu’au moins quelques lecteurs, qu’ils soient habitués des polars ou non, aient envie de lire ce livre, car la plongée dans ce monde schizophrène, inquiétant et familier, est une expérience dont on ne ressort pas indemne. Il y a des bouquins qui inspirent, chez l’aspirant (également au sens anglais du terme) auteur que je suis, un respect teinté de crainte. L’impression d’avoir touché du doigt et du cerveau quelque chose d’assez exceptionnel. "The City & The City", de China Miéville, entre dans cette catégorie. China Miéville, c’est l’homme de la fantasy urbaine: "Perdido Street Station" et les ouvrages qui tournent autour de cet univers, plus d’autres que je n’ai pas lus mais qui, à la lecture des résumés, laissent penser que ce sont les villes, plus que les personnages et les histoires qui s’y déroulent, qui occupent une place centrale dans ces romans. "The City & The City", comme son nom l’indique – et si tant est que ma théorie est exacte –, ne fait pas exception. Au commencement de l’ouvrage, il y a le meurtre d’une jeune femme, dont le corps est retrouvé dans un skate park de la ville de Besźel, quelque part en Europe du sud-est. L’enquêteur Tyador Borlú enquête pour se rendre rapidement compte que la clé de l’énigme se trouve dans Ul Qoma, la ville voisine, rivale et, pour tout dire, siamoise de Besźel. Sans révéler quoi que ce soit de majeur, c’est là le cœur de l’intrigue: les deux villes qui n’en forment qu’une d’un point de vue urbanistique ou géographique, mais dont les frontières sont avant tout sociales et mentales. Les habitants sont mentalement formés depuis le plus jeune âge pour ne pas voir ce qui appartient à l’autre ville: habitants, véhicules, bâtiments. Toute transgression, ou « breach », est traitée par une force aussi éponyme que mystérieuse. Le génie de China Miéville est qu’aussi improbable que ce décor puisse paraître, il est crédible, redoutablement ancré dans une contemporain solide et rationel. C’est du fantastique a minima et d’autant plus efficace: pas d’enchantement féérique, pas d’ultratechnologie extra-terrestre ni de malédiction vaudoue; aucun surnaturel. Juste deux villes qui, littéralement, ne peuvent pas se voir. Besźel/Ul Qoma sont les véritables protagonistes de l’histoire. Certes, il y a un meurtre, une conspiration, des personnages et de l’action, mais c’est cette cité et sa siamoise/doppelgänger (j’ai d’ailleurs adoré le mot-valise topolgänger inventé par Miéville pour désigner les lieux contestés et partagés entre les deux villes) qui sont toujours à l’avant-plan. Tout est redoutablement pensé, logique – et pourtant si absurde. Une citation promotionnelle sur la couverture de mon édition parle du fruit improbable des amours interdites entre Philip K. Dick, Franz Kafka et Raymond Chandler; pour les deux premiers, aucun doute, mais je soupçonne que, dans un cas de figure, le pauvre Chandler se retrouverait à tenir la chandelle et l’occuper du rejeton pendant que les deux amants infernaux sont en vacances… Quoi qu’il en soit, "The City & The City" est un des meilleurs livres que j’ai pu lire récemment: j’y retrouve certaines impressions dichotomiques de dépaysement total et de familiarité que j’ai connues au cours de certains de mes récents voyages exotiques et le décor est tout simplement génial. Le rôliste que je suis y trouvera un million d’idées pour des scénarios urbains, dans quelque époque que ce soit. En plus, le livre est le support idéal pour écouter du Indukti. Un groupe génial pour un livre génial, que demander de plus?
Subtly, almost casually, Miéville constructs a metaphor for modern life in which our habits of "unseeing" allow us to ignore that which does not directly affect our familiar lives. Yet he doesn't encourage us to understand his novel as a parable, rather as a police mystery dealing with extraordinary circumstances. The book is a fine, page-turning murder investigation in the tradition of Philip K Dick, gradually opening up to become something bigger and more significant than we originally suspected. Readers should shed their preconceptions and treat themselves to a highly original and gripping experience.The City & The City is still Urban Fantasy, yes, but don't look for elves on motorcycles or spell-casting cops. China Miéville has done something very different, new, and — oh yeah — weird. The novel works best when Miéville trusts his storytelling instincts. I was immediately entranced by the premise of doppel cities and didn't need it explained at every turn. At times, I appreciated the intellectual brilliance of "The City" more than I lost myself in it. Borlú seemed an archetype more than a fleshed-out character. That's OK. The real protagonists here are the mirror cities themselves, and the strange inner workings that make them, and their residents, tick. Miéville’s achievement is at once remarkable and subtle. His overlapping cities take in an aspect of our own world—social conventions—wholesale. But by describing those conventions using conceptual tools borrowed from traditional “worldbuilding” fantasy, he heightens awareness of the unnoticed in our own lives. He doesn’t give us symbols. He gives us real life rendered with all the more clarity for its apparent weirdness. Appartient à la série éditorialeBastei Science Fiction-Special (24393) Prix et récompensesDistinctionsListes notables
NAMED ONE OF THE BEST BOOKS OF THE YEAR BY "THE LOS ANGELES TIMES, THE SEATTLE TIMES," AND "PUBLISHERS WEEKLY" When a murdered woman is found in the city of Beszel, somewhere at the edge of Europe, it looks to be a routine case for Inspector Tyador Borlu of the Extreme Crime Squad. To investigate, Borlu must travel from the decaying Beszel to its equal, rival, and intimate neighbor, the vibrant city of Ul Qoma. But this is a border crossing like no other, a journey as psychic as it is physical, a seeing of the unseen. With Ul Qoman detective Qussim Dhatt, Borlu is enmeshed in a sordid underworld of nationalists intent on destroying their neighboring city, and unificationists who dream of dissolving the two into one. As the detectives uncover the dead woman's secrets, they begin to suspect a truth that could cost them more than their lives. What stands against them are murderous powers in Beszel and in Ul Qoma: and, most terrifying of all, that which lies between these two cities. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.914Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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