> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Boyden-Le-chemin-des-ames/26528
> Psychologies magazine : https://fr.calameo.com/books/000048378bf6d93a97b95
> BAnQ (Delgado J., La presse, 25 juin 2006) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2203835
> BAnQ (Hamelin L., Le devoir, 22 juillet 2006) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2808893
> BAnQ (Rioux Soucis L.-M., Le devoir, 8 juin 2006) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2808626

> LE CHEMIN DES ÂMES, de Joseph Boyden. — Le chemin des âmes est un livre bouleversant et réaliste qui nous fait vivre l’horreur des tranchées de la Première Guerre mondiale. Il met en scène deux jeunes amis autochtones partis de l’Ontario combattre aux côtés des Canadiens. Vont-ils réussir à sauver leur âme ou, au contraire, finiront-ils par se transformer en Windigo, un monstre sanglant et sans pitié ? Basé sur une histoire vraie, ce roman de Boyden nous fait découvrir la mission qui était confiée aux milliers d’Autochtones qui avaient décidé de s’engager comme volontaires dans l’armée canadienne. Le livre de Poche, 474 p., 13,95$.
--Le libraire, No 93 | Février - Mars 2016 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2562744

> LE CHEMIN DES ÂMES, de Joseph Boyden. — Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la vieille Indienne Niska attend que son fils Klijah rentre au pays. Or, c’est Xavier, que l'on croyait pourtant mort, qui débarque du train en piteux état, hanté par les visions des massacres dans les tranchées et de surcroît morphinomane. À bord de l’embarcation qui remonte le fleuve vers son village natal, Xavier revit en boucle ses cauchemars, quelque part entre les songes et un douloureux état d’éveil. Joseph Boyden, qui s’est inspiré de l’histoire du soldat Francis Pegahmagabow, possède une plume d’une justesse rare et parvient à décrire toute l’ampleur des traumatismes dont sont souvent victimes les soldats. Le Chemin des âmes est un roman dur, implacable parfois, mais dont la symbolique et la construction fascinent à coup sùr. Albin Michel. Antoine TANGUAY (collaboration spéciale)
--Le soleil, 15 octobre 2006 : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2898572

• Pourquoi ce livre ?
Ce livre m’a été recommandé par une professeure de littérature anglaise avec laquelle j’ai suivi plusieurs cours. Il s’agit d’un des rares romans que j’ai eu la chance de lire dans lequel l’intrigue tourne autour de la première guerre mondiale d’un point de vue canadien. Mais ce qui m’a surtout attiré à lire ce roman c’est que l’histoire présente un aspect quasi inconnu des pratiques de l’armée canadienne, c’est-à-dire, d’avoir eu recours à des Amérindiens pour les troupes. Le point de vue narratif de personnages Cree était pour moi un élément qui m’a amené en faire la lecture.

• Un aspect qui m’a plu :
L’histoire étant elle-même intéressante par le fait qu’elle aborde des choses méconnues, elle n’est que renforcée par la manière dont l’auteur nous décrit des scènes de la vie dans les tranchées ou encore le point de vue de Cree dans un monde qui n’est pas le leur. L’écriture très descriptive rend la lecture du texte facilement immersive et nous amène à vivre des évènements que beaucoup d’entre nous ne pourraient jamais imaginer avoir à vivre. C’est vraiment le style d’écriture qui nous amène à embarquer dans le voyage que vivent les personnages du roman.

• Un aspect qui m’a moins plu :
Je dois dire que malgré l’intérêt que j’avais pour le roman et son contenu, je ne l’ai jamais terminé. Je trouve que le roman est assez long et que j’ai perdu de vue mon objectif premier lors de ma lecture du livre. L’approche très descriptive du récit est très alléchante, mais j’ai eu l’impression à un certain moment que le déroulement de l’histoire perdait de son rythme pour entrer dans des détails qui n’étaient pas toujours nécessaires. Je crois que la lecture en vaut la peine, mais après la moitié du livre, j’ai perdu intérêt pour le reste de l’histoire.

• L’objet livre :
Le livre se présente dans un format de taille raisonnable pour être facilement transporté. Son épaisseur est relative au papier utilisé pour le livre qui est épais et d’assez bonne qualité, le rendant bien solide. C’est un aspect que je juge très important, puisque je transporte mes livres avec moi presque partout et que je n’aime pas lorsqu’ils sont fragiles, cela me décourage souvent à les lire par peur de les brisés. La grosseur des caractères est selon moi un peu petite pour la grosseur des pages, je trouve qu’elle aurait pu être un peu plus grande puisque les mots étaient difficilement repérables lorsque je cessais ma lecture pendant quelques instants. L’illustration de la page couverture est assez neutre, elle présente deux individus au loin à bord d’un canot. Par contre, elle passe facilement inaperçue par rapport aux mentions d'« International Bestseller », que l’auteur est un récipiendaire d’un prix et de phrases promotionnelles. Cette promotion est, selon moi, un des problèmes de ce livre, on en trouve aussi en quatrième de couverture, camouflant ainsi le résumé, et sur 2 pages dans le livre. Je trouve cela très agaçant, c’est une pratique que je trouve personnellement très invasive et qui rend l’objet un peu trop commercial à mon gout. Sinon à la fin du livre nous avons droit à une courte biographie et une entrevue avec l’auteur, ainsi qu’une présentation du livre par l’auteur. Ce qui est très intéressant afin de mieux comprendre ses intentions derrière l’écriture du livre.

magnifique. deux jeunes venant du Canada pour combattre en France pendant la guerre de 14-18, des jeunes d'origine indienne qui sont habitués à chasser des animaux vont être amenés à chasser l'homme. Ils vont tous les deux descendre en enfer. L'un deux retournera chez lui mais diminué physiquement et moralement. Sa tante qui l'aura attendu pendant tout ce temps va l'aider à sa reconstruction.
je recommande fortement la lecture de ce livre. ( )

comment etre attachant en devenant un assassin ( )

Ce livre est bouleversant. Cela tient à l'horreur de la guerre des tranchées. Mais avoir choisi des personnages indiens apporte un plus. Xavier et Elijah sont considérés par les autres soldats canadiens comme des "sauvages", ce qui leur vaut à la fois mépris et estime (pour leurs qualités supposées d'indiens). Elijah joue plus le jeu que Xavier, mais finit par sombrer dans une sorte de folie. Le roman alterne scènes de guerre, souvenirs d'enfance et la remontée de la rivière par Xavier et sa tante. On a deux progressions inverses : le récit de guerre devient de plus en plus désespéré tandis qu'une forme d'apaisement se dessine lors du retour de Xavier chez lui. ( )