> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Seth-Un-garcon-convenable/11666
> Edilivre : https://www.edilivre.com/a-la-decouverte-de-la-litterature-indienne/
> Esprit (Desai Anita), no. 194 (8/9), 1993, pp. 24–36 : https://esprit.presse.fr/article/desai-anita/le-roman-de-l-inde-a-propos-de-a-su...
> Revue des Deux Mondes, (OCTOBRE 1995), pp. 186-187
> Le Livre de Poche (celiatas) : https://fr.calameo.com/books/0043038443afedcb9a996

> Vikram Seth inaugure dans Un garçon convenable la description des règles et convenances auxquelles il ne convient pas de déroger dans le milieu où l’on est né.
—Les Carnets du Yoga

> Partant d’une intrigue minuscule, l’amour d’une jeune fille de caste pour un jeune musulman dans la ville de Brahmpur, le romancier décrit le microcosme d’une société indienne bourgeoise au lendemain de l’indépendance. Au long des sept cents pages de son récit prenant, on voit se présenter quelques-uns des grands leaders de l’Inde, hindous ou musulmans - jusqu’à Nehru en campagne électorale. On entre dans les familles des princes à la splendeur décadente, on suit l’un des héros dans son séjour à la campagne, on se moque avec l’auteur du snobisme des anglophiles de Calcutta, on assiste à l’ascension d’hommes nouveaux. Pélérinages, gurus, charlatans ou sages authentiques, rites funéraires, récitals de musique soufie traditionnelle alternent avec la description des séances d’une assemblée régionale où se votent dans d’âpres conflits les nouvelles lois agraires, et celle d’émeutes inter-communautaires violentes. Les archaïsmes et les conservatismes sont aussi bien vus que les bouleversements dûs au développement d’une démocratie moderne.
—Revue Française de Yoga

> C'est vraiment l'Inde dans tous ses états qui s'anime page après page, avec ses saris flamboyants, son amour des roses et des antilopes, ses hiérarchies subtiles, ses langues, ses castes, ses familles, ses préjugés, ses misérables, ses rituels contradictoires.
—Catherine David, Le Nouvel Observateur

> UN GARÇON CONVENABLE, de Vikram Seth. — Auteur incontournable de la littérature indienne, Vikram Seth, poète et écrivain bengali d’expression anglaise, est né à Calcutta en 1952. Très jeune, il est envoyé en Angleterre, puis aux États-Unis pour poursuivre ses études. En 1993, il publie Un garçon convenable, un roman sur l’Inde des années cinquante qui guette son avenir entre tradition et modernité.
« Tu épouseras un garçon que j’aurai choisi. » Ainsi parle Mrs Mehra, veuve énergique et éprise de respectabilité, à sa fille Lata, une jeune étudiante vulnérable mais déterminée à suivre son propre chemin. Un propos qui n’a rien d’inhabituel dans cette Inde provinciale indépendante de fraîche date. Mais tout bouge dans cet immense pays : les moeurs, les idées, les convictions religieuses ou politiques.
Ce roman nous propose une analyse politique et religieuse de l’Inde. Autour de Lata, qui est au centre de l’action, se déploie une fresque grandiose, prodigieusement vivante, où rajahs et intouchables, artisans et intellectuels, révolutionnaires et fanatiques, femmes libres et femmes soumises se mêlent dans une société en pleine mutation, encadrée par ses traditions millénaires.
Les prétendants de Lata sont impitoyablement rejetés par la mère, l’un parce qu’il est trop riche, l’autre trop grand, un autre trop foncé… Et pendant ce temps-là, Lata canote sur le Gange avec Kabir, un camarade de faculté, dont elle tombe amoureuse, mais qui a tout pour déplaire à sa mère, à commencer par le fait d’être musulman… Éditions Grasset. (Isabelle MORIN-LARBEY et Shamms TCHAO)
—Les Carnets du Yoga, (385), Mars 2020

> UN GARÇON CONVENABLE, de Vikram Seth, traduit de l'anglais par Françoise Adelstain. — Vikram Seth a peu publié avant Un garçon convenable, qui lui a pris huit ans d'écriture. Un roman, quatre volumes de poésie et un récit de voyage. De retour chez lui, en Inde, il s'est mis au travail, chaudement récompensé par des prix et des applaudissements. Avec, en plus, une comparaison assez douteuse à l'endos de la couverture, qui fait encore référence à ce cher Léon : « Comparé à Guerre et Paix ou à Autant en emporte le vent, ce roman énorme et ambitieux s'est transformé en un immense succès auprès du public et de la critique ».
Le convenable en question est le parti qui conviendra à la mère de Lata. Si Mrs. Rupa mère a eu droit à un époux choisi par sa propre mère, il n'y a aucune raison pour qu'il n'en soit pas de même pour sa fille. L'action se déroule dans un pays fou, mouvementé, grouillant d'êtres de toutes sortes, dans lequel se trouve forcément le garçon convenable.
Bref, un auteur prétend avoir écrit le livre de toute une vie, il ne faut pas prendre la lecture de son oeuvre à la légère... nonobstant la typographie : les lettres sont de la grosseur du petit pois enfoncé entre la pile de matelas où dormait la princesse.... Grasset, Paris, 1995. 1 224 pages. 49.95 $. (C.-A. LANIEL)
—La presse, 30 juillet 1995, B. Livres, (p. 4)

Mon chouchou. 1000 pages! Un genre dans lesquels les Indiens excellent: la grande saga familiale qui couvre un continent et une centaine de personnes! Celle ci est inspirée par la propre famille de l'auteur (très très bon), et se passe fin des années 40, juste après l'indépendance, et avant la partition du Pakistan. Une veuve monte dans le train à Lucknow, avec une mission: Elle doit trouver un garçon convenable pour marier sa fille qui, bien entendu, ne veut pas d'un mariage arrangé. On visite dix villes, une dizaine de familles, une chanteuse de gazals, un jeune homme amoureux jusqu'à la folie, un technicien de l'usine de chaussures Bata, des riches, des pauvres, des fanatiques, des grands lettrés musulmans, un mathématicien distrait. J'adore. ( )