Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.
Résultats trouvés sur Google Books
Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
La 4e de couverture indique : "Qui sait respirer l'air de mes écrits sait que c'est un air des hauteurs, un air vigoureux. Il faut être fait pour y vivre, sans quoi le danger n'est pas peu grand d'y prendre froid. La glace est proche, la solitude est énorme, mais comme toutes choses y baignent calmement dans la lumière! Comme on respire librement !" Pour parcourir le chemin escarpé mais incontournable de la pensée nietzchéenne, ce testament philosophique, achevé au seuil de la folie, constitue un précieux sésame."… (plus d'informations)
Ecce homo est une autobiographie à la fois parodique et philosophique de Friedrich Nietzsche. C'est aussi le dernier ouvrage original, avant la période de démence de ses dernières années de vie. Rédigé en 1888, il fut publié à titre posthume en 1908. Nietzsche écrit Ecce Homo à l’automne 1888, au crépuscule de son existence lucide (la folie l’emportera en janvier 1889). Il a alors à son actif de nombreux ouvrages critiques et novateurs, qui sont les fruits d'une décennie de travail. Parmi les plus célèbres, Le Gai Savoir, Ainsi parlait Zarathoustra, Généalogie de la morale, Par-delà bien et mal. Mais toutes ces œuvres n'ont rencontré aucun succès lors de leur parution. Nietzsche a été lu, mais souvent mal compris, mutilé, modifié : « Ceux qui croyaient avoir compris quelque chose à mon propos, c’est qu’ils avaient tant bien que mal fait de moi quelque chose à leur image ». S'il écrit Ecce Homo, c'est précisément pour combattre cet état de fait. Cet ouvrage d'auto-présentation a en effet pour but de présenter à la face du monde la véritable nature de Nietzsche, et de donner aux lecteurs le moyen d'interpréter correctement son œuvre. Car ce que Nietzsche craint le plus au monde, c'est d'être mal compris, et d'être confondu avec ses ennemis mortels ; c'est-à-dire, en vrac : les idéalistes, les saints, les prophètes, les vertueux, les fondateurs de religion. Ecce Homo, malgré sa brièveté, est donc l'un des livres les plus importants pour comprendre la pensée nietzschéenne dans son originalité. Au cours de ces quelque cent pages, Nietzsche invente un nouveau type d’écriture, tonitruant et virtuose, qui lui permet de réaliser son programme de « philosophie à coups de marteau ». Nulle part - hormis peut-être dans Le Crépuscule des idoles -, Nietzsche n'est aussi clair, dense et brillant. La tradition philosophique universitaire a longtemps déconsidéré Ecce Homo, et l’a rangé d’office dans la catégorie des livres mineurs. L’œuvre posait en effet deux problèmes : * D’une part, elle pouvait apparaître trop personnelle, trop autobiographique, et insuffisamment argumentative. De la part d’un philosophe déjà sulfureux (Nietzsche), une œuvre aussi originale était malvenue. De nombreux critiques se sont alors accordés pour dire qu’elle participait, non de la philosophie, mais de la simple littérature autobiographique. * D’autre part, certains ont prétendu que l’ouvrage était excessivement poétique et fantaisiste, brouillon, contradictoire, et qu’il relevait tout bonnement de la pathologie mentale. Cette critique revenait à affirmer que la folie – qui devait frapper Nietzsche quelques mois après l’écriture d’Ecce Homo, en janvier 1889 – était en fait déjà à l’œuvre dans les pages de ce dernier livre. En réalité, l’originalité et l’étrangeté fondamentale de cette œuvre ne sont pas le résultat d’un manque de rigueur philosophique, ou d’une santé mentale défaillante. Ils constituent une réponse rigoureuse et inventive à des problèmes philosophiques précis.
La 4e de couverture indique : "Qui sait respirer l'air de mes écrits sait que c'est un air des hauteurs, un air vigoureux. Il faut être fait pour y vivre, sans quoi le danger n'est pas peu grand d'y prendre froid. La glace est proche, la solitude est énorme, mais comme toutes choses y baignent calmement dans la lumière! Comme on respire librement !" Pour parcourir le chemin escarpé mais incontournable de la pensée nietzchéenne, ce testament philosophique, achevé au seuil de la folie, constitue un précieux sésame."
▾Descriptions provenant de bibliothèques
Aucune description trouvée dans une bibliothèque
▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
Description du livre
Résumé sous forme de haïku
Bibliothèque patrimoniale: Friedrich Nietzsche
Friedrich Nietzsche a une bibliothèque historique. Les bibliothèques historiques sont les bibliothèques personnelles de lecteurs connus, qu'ont entrées des utilisateurs de LibraryThing inscrits au groupe Bibliothèques historiques [en anglais].
* D’une part, elle pouvait apparaître trop personnelle, trop autobiographique, et insuffisamment argumentative. De la part d’un philosophe déjà sulfureux (Nietzsche), une œuvre aussi originale était malvenue. De nombreux critiques se sont alors accordés pour dire qu’elle participait, non de la philosophie, mais de la simple littérature autobiographique.
* D’autre part, certains ont prétendu que l’ouvrage était excessivement poétique et fantaisiste, brouillon, contradictoire, et qu’il relevait tout bonnement de la pathologie mentale. Cette critique revenait à affirmer que la folie – qui devait frapper Nietzsche quelques mois après l’écriture d’Ecce Homo, en janvier 1889 – était en fait déjà à l’œuvre dans les pages de ce dernier livre.
En réalité, l’originalité et l’étrangeté fondamentale de cette œuvre ne sont pas le résultat d’un manque de rigueur philosophique, ou d’une santé mentale défaillante. Ils constituent une réponse rigoureuse et inventive à des problèmes philosophiques précis.