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Chargement... Le poisson-scorpion (1982)par Nicolas Bouvier
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. L’usage du monde m’avait laissé une telle impression que j’ai exigé de famille et amis la suite des périples de Nicolas Bouvier pour les diverses fêtes. La suite en question s’appelle Le poisson-scorpion et est à la fois très semblable et très différente de son prédécesseur. Semblable, car il s’agit bel et bien de la suite des carnets de voyage de Nicolas Bouvier, parti de sa Genève natale à la fin des années 1950 vers l’Orient Mystérieux. L’usage du monde s’arrêtait aux portes de l’Inde, Le poisson-scorpion reprend à la pointe sud du sous-continent, peu avant l’embarquement de l’auteur vers Ceylan; je ne sais d’ailleurs pas s’il existe un ouvrage qui couvre le périple indien. Différent, car celui que l’on retrouve est malade, fiévreux. Et, à l’image de son auteur, Le poisson-scorpion est une sorte de rêve de fièvre, un mélange poisseux et malsain de malaria mal soignée et de tropiques mal supportés. En conclusion, comme un envoi, une citation de Louis-Ferdinand Céline marque comme à titre posthume l’ouvrage: c’est le Voyage au bout de la nuit de Nicolas Bouvier. C’est un livre qui se lit vite. La plume de Bouvier est toujours aussi agile, avec ses descriptions évocatrices et emplies d’humanité – et, dans ce cas, plus encore, en se faufilant dans une dimension onirique et fantastique. Au fur et à mesure que l’auteur sombre dans une sorte de démence, ses descriptions glissent imperceptiblement vers un monde peuplé d’insectes en guerre, de sorciers et de fantômes, mais toujours avec une façade de rationalité. Un surnaturel somme toute très naturel, en quelque sorte. Le poisson-scorpion, c’est un double dépaysement: géographique et psychique. C’est aussi un carnet de voyage, mais intérieur. Et toujours passionnant. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialeGallimard, Folio (2842) Possède un guide de référence avec
The narrator arrives in his 117th rented room at the end of an epic journey, abandoned by his lover, almost broke and certainly feverish. His obsession with the insects he shares the room with and his beautifully articulated observations of himself on the edge of physical and mental collapse extend out to include the insect-like habitues of the local cafe - the charlatans, the indolent landowners, and even a levitating priest who has been dead for six years. This razor-sharp chronicle of experience, which grew out of Bouvier's seven-month stay on the island of Ceylon (now Sri Lanka), shows that if you travel, you must be prepared to discover not only delights but also the worst as well. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)848Literature French Miscellaneous French writingsClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> BAnQ (Gironnay S., La presse, 7 juil. 2002) : https://diffusion.banq.qc.ca/pdfjs-1.6.210-dist_banq/web/pdf.php/mqZivl-yD21G3Qn...
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/2903
> LE POISSON-SCORPION, de Nicolas Bouvier. — Nicolas Bouvier est un grand voyageur, qui a trouvé dans son expérience des cinq continents l’inspiration de ses ouvrages. Avec Le Poisson-Scorpion, d’abord sorti en 1982, il nous amène à Ceylan, où le narrateur échoue pour sombrer dans la maladie et la folie. Dépaysement garanti avec ce livre deux fois primé, qui se termine par une phrase de Céline: « La pire défaite en tout c’est d’oublier et surtout ce qui vous a fait crever. » Gallimard, Folio, Paris, 1996, 177pages. (Marcel JEAN)
—Le devoir, 31 août 1996, Cahier D … ; (Source),
URL : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2767196
> Fin septembre ça vous prendra un pull de laine pour monter là-haut. Et peut-être bien, un autre livre de voyage. Connaissez-vous Nicolas Bouvier ? Un jour que vous serez en peine d'amour en haut d'une montagne, que vous serez seul, et un peu triste, et que vous aurez peur de mourir, essayez Le Poisson-Scorpion (Payot), de Nicola Bouvier. C'est rien que de la littérature, rien que des mots. On ne sait pas trop de quoi il parle. Mais on s'en fout, tellement c'est beau...
—La presse, 20 août 1991, Cahier A
> Le livre de Nicolas Bouvier, préfacé par Jacques Chesseix, se lit comme un journal de voyage dont le coeur se situe au Sri Lanka, et qui n'est pas sans rappeler Valery Larbaud ou “Le barbare en Asie” de Henri Michaux. “Le poisson-scorpion” est le troisième livre de Nicolas Bouvier, après ‘L'usage du monde” (1965) et ‘Chronique japonaise” (1967).
—Le quotidien, 15 juin 1982