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Chargement... L'Homme sans qualités, tome 2par Robert Musil
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Listes notables
"Musil belongs in the company of Joyce, Proust, Kafka, and Svevo. . . . (This translation) is a literay and intellectual event of singular importance."--New Republic. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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— Ce monument littéraire, peu connu, est une oeuvre phare qui éclaire tout le 20e siècle et ses dérives. Se situant au cœur de l'Europe à un moment charnière de l'histoire, on peut y trouver des leçons autant pour la gouverne du monde que pour sa propre place dans ce monde. Il s'agit pourtant moins d'un roman historique que d'un immense chantier de pensées, dissertations, interrogations (le roman est resté inachevé,à la mort de Musil) qui aident à avoir du recul devant la tourmente actuelle.
—Gilbert Dion, Montréal (ICI.Radio-Canada.ca)
> "Oui, il faut lire Musil, j'ai rarement lu un roman plus dense, plus riche de substance, plus luxuriant d'idées que celui-ci".
—André BILLY
> "Révélation en France de Robert Musil, qui est peut-être l'un des plus grands écrivains de ce temps".
—LE FIGARO
> "Robert Musil est un Proust autrichien. Son oeuvre enregistre la mort d'une civilisation".
—ARTS
> "L'Écrivain le plus inconnu du XXe siècle".
—L'EXPRESS
> Par Céline Darner (Chantal Serriere) : « L'homme sans qualités » de Robert Musil
« Rien moins qu’un livre-monument, conçu à la manière d’une cathédrale. D’abord publié entre 1931 et 1933, du vivant de Robert Musil, L’Homme sans qualités est resté inachevé. L’écrivain autrichien meurt en 1942, laissant derrière lui un vaste chantier de plusieurs milliers de pages (exploitées ensuite avec plus ou moins de bonheur par les éditeurs). À l’origine, le texte devait se composer de deux volumes, étendus sur quarante ans, principe repris dans cette collection (voir tome 1). Cet « homme sans qualités », c’est un homme sans caractère propre – loin du roman traditionnel – l’édification de tous les possibles, des hypothèses, à travers plusieurs personnages, qui ont valeur universelle. Ironie, satire, anti-intellectualisme, comédie, tout se fond et se confond entre narration et réflexion philosophique, pour former, selon Philippe Jaccottet, son traducteur, « un essai de roman ». Avec Les Désarrois de l’élève Törless et Les Exaltés, c’est bien l’œuvre qui a imposé Musil au monde littéraire, après sa mort… » – C. D.
*Source : http://chantalserriere.blog.lemonde.fr/2012/02/05/la-solution-lhomme-sans-qualit...
> La méthode de Musil
Se reporter à l'article de Gennie LUCCIONI
In: Revue Esprit Nouvelle série, No. 272 (4) (AVRIL 1959), pp. 676-687… ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/luccioni-gennie/la-methode-de-musil-22181
> Eh bien...
Par Nicolas (Le blog de Menon), le 17 juil. 2019 (Sur Amazon.fr) 3/5 … ; (en ligne),
URL : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R2A458GTO95KHA?ref=pf_vv_at_pdctrvw_sr...
Enorme roman inachevé (le premier tome compte près de 900 pages et le second plus de 1300 !), L’homme sans qualités met en scène une pléiade de personnages, dont son héros Ulrich, réunis pour organiser un grand projet culturel autrichien destiné à mettre en valeur leur pays et à souligner sa puissance sociale et intellectuelle. Sur la toile de ces réunions à caractère sociologiques et philosophiques, nous suivons les amours d’Ulrich et des autres personnages principaux, pris dans des atermoiements sentimentaux qui suscitent chez eux d’intenses réflexions sur la marche de la société peu avant la première guerre mondiale. Sont ainsi questionnés les thèmes de l’homme, du surhomme, de la folie, de l’engagement politique et amoureux, etc.
L’homme sans qualités est un roman qui, assurément, n’en est pas dépourvu. Mais Dieu que c’est lourd ! Robert Musil a voulu écrire une œuvre totale, qui couvre la phénoménologie humaine dont son livre serait comme un traité des passions de l’âme et de l’entendement humain. Mais il se perd dans un galimatias pseudo-philosophique qui rend bien trop souvent son propos tout simplement illisible.
Par ailleurs, la fascination pour la folie que semble éprouver ou qui semble fasciner certains des personnages du livre, leurs amours contrariées, leurs turpitudes morales certaines apportent une coloration parfois bien lourde, sourde et même malsaine à des chapitres dans lesquels Robert Musil se complait à mettre en lumière leur part ténébreuse pour mieux s’y vautrer. (L’amour incestueux d’Ulrich et d’Agathe en constitue l’exemple parfait.)
Il y a quelque-chose de sale dans ce livre ; en tout cas, un appétit pour la noirceur de l’être et pour tout ce qui, chez l’humain, peut le faire basculer dans la folie ou dans une certaine forme d’immoralisme voire de d’amoralisme.
Si le premier tome m’a certainement intéressé, le second m’a plu tant qu’il était question des retrouvailles entre Ulrich et sa sœur Agathe, jusqu’à l’enterrement de leur père et leur retour à la ville. Mais, par la suite, il m’a semblé que Musil se perdait. Les ébauches de fin de tome n’aident pas à améliorer cette impression. Car même les chapitres les plus maîtrisés ne se départissent pas d’une lourdeur pseudo-philosophique qui nous fait nous demander si l’auteur n’a pas voulu signer un pastiche de philosophie post-kantienne.
Considéré comme un des plus grands romans du XXème siècle, L’homme sans qualités annonce certainement des romans fleuves comme le Ulysse de James Joyce. De là à affirmer qu’il s’agit d’un livre à posséder dans sa bibliothèque, il y a un pas que je suis très loin de franchir.