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Chargement... La Convocation (1997)par Herta Müller
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The narrator's isolation and the numbing way in which she walks through life while wondering, ''Does any of this really mean anything, or is it just there for you to wonder about,'' mean ''The Appointment'' is more a test of endurance than a pleasure. One could argue that this is precisely the point, given the duress and despair Müller seeks to capture, but duress in and of itself does not make a novel. Appartient à la série éditorialeGallimard, Folio (6878) Keltainen kirjasto (411) Nuevos Tiempos Siruela (179) Listes notables
From the winner of the IMPAC Award and the Nobel Prize, a fierce novel about a young Romanian woman's discovery of betrayal in the most intimate reaches of her life "I've been summoned. Thursday, ten sharp." Thus begins one day in the life of a young clothing-factory worker during Ceaucescu's totalitarian regime. She has been questioned before; this time, she believes, will be worse. Her crime? Sewing notes into the linings of men's suits bound for Italy. "Marry me," the notes say, with her name and address. Anything to get out of the country. As she rides the tram to her interrogation, her thoughts stray to her friend Lilli, shot trying to flee to Hungary, to her grandparents, deported after her first husband informed on them, to Major Albu, her interrogator, who begins each session with a wet kiss on her fingers, and to Paul, her lover, her one source of trust, despite his constant drunkenness. In her distraction, she misses her stop to find herself on an unfamiliar street. And what she discovers there makes her fear of the appointment pale by comparison. Herta Müller pitilessly renders the humiliating terrors of a crushing regime. Bone-spare and intense, The Appointment confirms her standing as one of Europe's greatest writers. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)833.914Literature German literature and literatures of related languages German fiction Modern period (1900-) 1900-1990 1945-1990Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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(p. 220).
La convocation, du Virgina Woolf en moins bien. Voilà ce que je pourrais dire pour résumer mon sentiment après cette lecture poussive que je me suis forcée à finir. Le procédé est en effet un peu similaire à celui que Virginia Woolf inaugure dans Mrs Dalloway, le flux de conscience, par lequel l’auteur cherche à retranscrire les idées de ses personnages comme elles lui arrivent, de façon désordonnée, passant du coq à l’âne ou bien fonctionnant par association d’idées, sans intervenir en tant qu’auteur pour arranger ces pensées de façon cohérente, pour les hiérarchiser. Le procédé marche plutôt bien chez Virginia Woolf : même si ma lecture de Mrs Dalloway il y a moins d’un an a été un peu difficile, je l’ai trouvée intéressante et j’ai fini par y trouver un certain plaisir. Ici je me suis ennuyée de bout en bout, je n’ai vraiment pas compris quelle pouvait être l’intention de l’auteure dans ce roman.
Certes, ça ne doit pas être drôle de vivre dans un régime communiste de l’Europe de l’Est (on appelle cela un euphémisme), certes je n’aimerais pas être à la place de cette femme convoquée et reconvoquée pour ce que l’on pourrait considérer une broutille, mais je crois que ce livre ne m’a rien appris sur ce que c’est que de vivre dans cette situation, ce que c’est que d’être à chaque instant scrutée, ce que cela veut dire que les gestes anodins puissent avoir des répercussions pendant toute une vie. J’espérais comprendre un peu, ou du moins toucher du doigt, je n’ai vu qu’une femme somme toute plutôt pathétique, sans relief, sans avenir, dont les pensées vagabondent entre le présent et un passé plus ou moins lointain, mais où il semble plutôt que ce sont ses choix personnels ou ses petites lâchetés qui soient à l’origine de sa triste situation, sans que le régime y soit pour beaucoup au fond.
Un livre décousu, mais pourquoi pas, c’est une idée de construction qui peut tenir la route. Suivre une femme pendant son trajet en bus pour se rendre à sa énième convocation par la police d’Etat, et qui laisse ses pensées errer entre l’anticipation de cet entretien à venir, les entretiens passés et des tableaux de sa vie présente ou passée. Mais ici, c’est un livre décousu qui tourne sur lui-même, voir qui s’emmêle les pinceaux, sans que j’aie pu y trouver aucun sens ni aucun intérêt. Peut-être est-ce un livre qui parle plus à une personne qui a effectivement vécu de ce côté-là du rideau de fer. Peut-être beaucoup de choses sont-elles suggérées et n’ont-elles pas besoin d’être expliquée pour ceux plus proches de cette réalité. Pour la lectrice privilégiée que je suis, ce roman manque de contexte et je n’ai malheureusement pas été touchée par ce livre.