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Chargement... Le Double (1846)par Fyodor Dostoevsky
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Dans ce roman, le narrateur d#65533;peint un fonctionnaire p#65533;tersbourgeois (Goliadkine) dont la vie est boulevers#65533;e par l'apparition soudaine d'un double de lui-m#65533;me. Celui-ci tente de d#65533;truire la r#65533;putation de Goliadkine et clame sa position #65533; la fois dans sa vie publique dans la bureaucratie russe et #65533;galement dans l'environnement social de Goliadkine. La stup#65533;faction de Goliadkine r#65533;sulte du fait que personne dans son entourage n'est particuli#65533;rement choqu#65533; par le fait qu'un double en tout point identique #65533; lui arrive dans sa vie. L'entourage n'y voit qu'un homme avec qui il aurait #65533; une certaine ressemblance #65533;... Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)891.733Literature Literature of other languages Literature of east Indo-European and Celtic languages Russian and East Slavic languages Russian fiction 1800–1917Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Monsieur Goliadkine, petit fonctionnaire, à Saint-Pétersbourg, voit sa vie bouleversée le jour où il s’aperçoit qu’il existe un sosie du même nom, qui veut prendre à tout prix sa place. La seule choses qui distingue les deux hommes est le caractère : “notre héros”, le vrai Goliadkine est un homme qui se fait fort de toujours parler droit, sans manœuvre alors que le faux Goliadkine, lui, est fourbe. Par exemple, dans le roman, le vrai Goliadkine va au restaurant, mange un petit pâté et doit en payer onze car son sosie en à manger dix.
Ces évènements touchent particulièrement notre Goliadkine car le sosie le fait mal voir de la haute-société dans laquelle il se croyait accepter. C’est à ce moment là que l’on peut se permettre de douter de la santé mentale de Goliadkine. Comment un petit fonctionnaire sans importance peut se voir accueillir comme un égal par son “Excellence” même s’il y met toutes les formes possibles.
À la lecture, j’ai complètement adopté le point de vue de Goliadkine, et donc j’ai toujours pensé qu’il était sain d’esprit. C’est son caractère qui m’a semblé moins fiable. Il se dit honnête, pas manipulateur … mais il est amoureux d’une fille de la bonne société (qui ne lui est bien sûr pas destiné), il a eu une histoire trouble avec son ancienne logeuse.
Il est évident que le double est ce que Goliadkine aimerait être, ou pouvoir être. Celui-ci fait tout ce que lui aimerait faire. Il s’infiltre au près de son “Excellence” alors que lui se fait jeter dehors.
Je n’ai absolument pas lu cela comme une fable étrange (comme j’ai lu dans certains avis) mais plutôt comme la représentation dans la vie réelle de la dualité du personnage. La fin m’est donc apparu plutôt comme le choix d’une personnalité, celle qui est le plus acceptable pour la société.
Il faut noter l’écriture de Dostoïevski (et la traduction bien évidemment). Tout au long du roman, on suit le vrai Goliadkine. Le récit est souvent incohérent, reprend des éléments. Le personnage ne finit pas toujours ses phrases. Cela ressemble à des monologues modernes comme j’avais pu lire dans un livre de Miguel Delibes sauf que chez Dostoïevski, c’est poussé à l’extrême car lui veut signifier une folie, et non de l’égocentrisme, ou de la panique face à des évènements.
En conclusion, une très bonne découverte. ( )