Sous fond d'intrigue, Harris recrée le monde de l'Empire romain quelques jours avant la fameuse éruption du Vésuve. Il fait un excellent travail de décrire les mœurs, coutumes, architecture, gastronomie et autres détails de la vie romaine. Le roman en est riche et vivant, totalement crédible dans sa remise en contexte historique sans en être alourdi. On retrouve aussi des personnages historiques tel Pline.
La description du phénomène géologique est également prenante dans ses diverses manifestations et sa puissance incroyable - une lecture stimulante. Ma seule critique : une vague intrigue de corruption qui est censée mettre du piquant, mais qui, à mon avis, n'aboutit pas à grand chose et n'ajoute rien au texte. La seule ingéniosité de l'Aqua Augusta en vaut la lecture! ( )

Une chaleur suffocante règne sur l'Empire romain. C'est la fin du mois d'août 79 et la baie de Naples est une destination prisée par ceux qui veulent savourer les derniers jours d'été.

Attilius est un jeune ingénieur romain chargé de l'entretien de l'Aqua Augusta, l'immense aqueduc qui alimente la baie de Naples en eau potable. Un phénomène inexpliqué semble à l'origine de l'assèchement des réservoirs. Attilius s'interroge sur les failles qu'on y a découvertes et sur la mystérieuse disparition de son prédécesseur. Il est également confronté à la terrible corruption qui règne sur la ville.

Alors qu'une forte odeur de soufre rend l'atmosphère irrespirable, Attilius pressent une catastrophe d'une ampleur exceptionnelle.

La ville, sans le savoir, vit ses dernières heures dans un climat dramatique. Le Vésuve se réveille, Pompéi va subir le déchaînement de forces naturelles incontrôlables.

Attilius tente l'impossible pour sauver la vie de Corelia, la fille de son pire ennemi, dont il est tombé amoureux. ( )