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Saturday par Ian McEwan
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Saturday (original 2005; édition 2006)

par Ian McEwan (Auteur)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
10,337226695 (3.68)268
The Perfect Poison
Membre:liammt
Titre:Saturday
Auteurs:Ian McEwan (Auteur)
Info:Anchor (2006), 304 pages
Collections:Votre bibliothèque, En cours de lecture, Liste de livres désirés, À lire, Lus mais non possédés, Favoris
Évaluation:
Mots-clés:Aucun

Information sur l'oeuvre

Samedi par Ian McEwan (2005)

  1. 31
    Solaire par Ian McEwan (roundballnz)
  2. 42
    Disgrâce par J. M. Coetzee (petterw, Sandydog1)
  3. 21
    Terroriste par John Updike (MikeBriggs)
  4. 21
    Ulysse par James Joyce (Sandydog1)
    Sandydog1: Another day-in-the-life book. Instead of a hyper-observant neurosurgeon, we've a ruminating, dreaming ad agent.
  5. 10
    Crépuscule par Michael Cunningham (Tanya-dogearedcopy)
  6. 00
    Have the Men Had Enough? par Margaret Forster (KayCliff)
    KayCliff: Both novels include an old woman suffering from Alzheimer's disease.
  7. 00
    Elegy for Iris par John Bayley (KayCliff)
  8. 00
    Undskyldningen par Hanne-Vibeke Holst (julienne_preacher)
  9. 00
    South of the River par Blake Morrison (darllenwr_brwd)
  10. 12
    La Ligne de beauté par Alan Hollinghurst (ominogue)
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> SAMEDI, de Ian McEwan, (Gallimard, 2006, 352 pages). — 24 heures ! Ce n'est pas une saison de la série américaine homonyme, mais bien 350 pages, captivantes, décrivant la journée d'un homme ayant ce qu'on appelle « réussi », et dont pourtant la vision du monde va basculer.
Un roman qui m'a rappelé le procédé du « flux de conscience » de Joyce, impeccablement construit et écrit, qui se lit avec une tension croissante, comme un policier. À lire, à offrir. (Jacques MARMEY)
Carnets du Yoga, (256), Avril 2007

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/McEwan-Samedi/14755
> BAnQ (Folch-Ribas J., La presse, 14 janv. 2007) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2205055
  Joop-le-philosophe | Dec 10, 2020 |
'Some hours before dawn Henry Perowne, a neurosurgeon, wakes to find himself already in motion, pushing back the covers from a sitting position, and then rising to his feet'.

Ainsi s'ouvre le roman de Ian McEwan.

Henry Perowne, neurochirurgien renommé de 48 ans, habite un superbe logement dans le quartier select de Fitzrovia à Londres. Personnalité très stable, il aime toujours sa femme comme au premier jour et entretient de bonnes relations avec leurs deux grands enfants, artistes inspirés. Bref, tout lui réussit.

Pourtant, dans un contexte politique troublé par les prémisses de la guerre en Irak, il assiste au beau milieu de la nuit à une scène aussi étrange qu'inquiétante depuis la fenêtre de sa chambre à coucher. Un sentiment sourd d'intranquillité s'empare de lui en ce samedi pourtant riche de projets légers et joyeux.

Ian McEwan a concentré son roman, excellemment écrit et d'une grande intelligence, sur une seule journée; procédé littéraire qui n'est, bien entendu, pas sans rappeler celui qu'utilise Virginia Woolf dans Mrs Dalloway.

Avec une très grande précision et une admirable lucidité -le scalpel à la main pour ainsi dire- l'auteur nous invite à partager les pensées du chirurgien, ses interrogations, ses doutes, ses craintes, ses désirs. Le roman se construit donc autour de cette toile mentale particulièrement construite qui le distingue du "stream of consciousness" de Virginia Woolf. L'extrême précision des gestes opératoires rendue possible grâce au talent d'observation sans faille et à la rigueur de l'écrivain rappelle les mots de Maylis de Kerangal dans Réparer les vivants.

De nombreuses scènes du livre restent à l'esprit par leur acuité, leur énergie, la très grande méticulosité de la narration. On se souviendra par exemple de la visite qu'il rend à sa mère ayant perdu la mémoire et la tête (une véritable scène tragi-comique d'anthologie), la rage de vaincre dans une fulgurante partie de squash, et bien sûr les scènes de violence et d'effroi glacé qu'il serait dommage de dévoiler.

Ian McEwan est également un grand portraitiste; ceux des deux poètes de la famille -la fille et le beau-père du protagoniste- et de la mère sont particulièrement réussis :

'She was a woman who gave her life to housework, to the kind of daily routines of polishing, dusting and vacuuming and tidying that were once common, and these days are only undertaken by patients with obsessive compulsive disorders. [...] Order and cleanliness were the outward expression of an unspoken ideal of love.'

Les relations parents / enfants devenus de jeunes adultes sont très subtilement restituées; il est assez rare dans la littérature de trouver ce thème abordé de manière aussi affûtée, dans sa grande richesse et sa complexité.

Il convient enfin de dire que la beauté du livre, tout en tension, tient aussi beaucoup à l'évocation de la fragilité de la vie et du bonheur, à la porosité des histoires, à commencer par celle de l'Histoire et des histoires personnelles. ( )
  biche1968 | Oct 23, 2015 |
Que peut-il se passer un samedi dans la vie d'un neurochirurgien ? Ne vous attendez pas, comme chez le docteur House, à une succession de cas cliniques plus improbables les uns que les autres. Le samedi est un jour de repos même chez les demi-dieux que sont les neurochirurgiens. Henry va donc le consacrer à deux choses très importantes: lui-même et sa famille. Il a donc prévu de prendre tout d’abord un peu de temps pour lui en allant jouer au squash puis de consacrer le reste de la journée aux préparatifs du repas du soir auquel toute la famille est conviée. Sa femme et son fils vivant avec lui mais aussi et surtout son beau-père, un poète, et enfin sa fille résidant à l'étranger pour ses études. Bien évidemment, rien ne va se passer comme prévu à commencer par une nuit écourtée.

En se donnant comme contrainte temporelle pour son roman la journée, Ian McEwan réduit la durée de l'histoire rendant ainsi hommage à ses illustres prédécesseurs: Joyce et Woolf (j'ai parlé des romans se déroulant sur une journée ici.) Il ne s'interdit pas toutefois, au gré des événements et par le truchement des pensées du personnage principal, de se mouvoir hors de ce cadre pour explorer un univers bien plus vaste. Bien au contraire, il semble même s'être fixé comme objectif de passer en revue plus ou moins tout ce qui fait la vie d'un homme (la journée symbolise le cycle de la vie, nous naissons le matin et mourrons le soir.) : l'amour, la famille, le travail, la fin de la vie, la naissance, la guerre et la violence. C'est cette dernière qui débarque avec fracas et détruit tout sur son passage. Au sein de notre société occidentale prospère, règlementée, ordonnée et policée, la violence fait figure d'anachronisme, nous avons l'illusion qu'elle n'y a plus sa place et nous ne sommes plus armés pour y répondre. Pourtant, et malgré tout les efforts déployés, elle existe toujours car elle est intrinsèquement liée à l'homme, encrée au plus profond de lui.
Avec ce Samedi, Ian McEwan a produit une oeuvre aboutie sans artifice. Il démontre qu'il est possible d'écrire une fiction vivante et intéressante tout en abordant les problématiques fondamentales de notre société contemporaine.
http://www.aubonroman.com/2012/05/samedi-par-ian-mcewan.html ( )
  yokai | May 12, 2012 |
J'avais beaucoup aimé Expiation du même auteur, raison pour laquelle, à la FNAC, je me suis jetée sur Samedi. J'y ai retrouvé la finesse psychologique, l'humanité, l'intérêt pour les faits de société (ici la guerre en Irak), la force de l'intrigue. Le style est agréable, les personnages bien vus, leur crédibilité entière, l'analyse de leurs rapports approfondie. Voici un écrivain qui, au lieu de prendre ses lecteurs pour des idiots potentiels, les invite à réfléchir. Tout à son honneur! Cela dit, je reste un tout petit peu sur ma faim. Deux éléments me gênent dans ce récit: l'abondance du détail, et la construction du suspense.

En ce qui concerne le détail, McEwan pratique aussi bien la précision dans la description technique (ici médicale: maladies, opérations, symptômes, physiologie du cerveau...) que celle, toute banale, du quotidien du personnage principal (ce qu'il voit, ressent, pense à chaque instant de cette journée du samedi). Je pose donc la question: le neurochirurgien Henry Perowne aurait-il été moins crédible si l'auteur avait omis une partie de la description de sa journée de travail du vendredi (p. 18 à 24) – qui ne joue aucun rôle que celui de peinture d'arrière-plan? De même pour les p. 103 à 117 (de l'instant où Perowne sort de chez lui jusqu'au moment de son accident de voiture): quinze pages de menues notations sur ce que HP fait, voit, pense ou se remémore. Et c'est là où j'en arrive au second point: si cette accumulation de détails fonctionnait comme je me l'imagine, elle servirait à étayer le suspense – soit pour nous faire oublier où l'on va, de façon à mieux nous surprendre ensuite, soit au contraire pour tracer le chemin afin de faire monter la tension. Or on ne se trouve vraiment ni dans un cas ni dans l'autre; l'incident originel étant déjà derrière nous (l'avion aperçu dans le ciel), on s'attend davantage à une dégénérescence progressive de l'existence bien huilée de HP qu'à un second incident. Non qu'un certain nombre de ces idées, souvenirs et opinions ne soient intéressants; mais lorsque s'y ajoute la masse des petits faits concrets apparemment sans objet (p. 103: « Il prend ses clés, son portable et la télécommande du garage dans le vide-poche en argent près des livres de cuisine. Son portefeuille est dans le pardessus accroché au mur de la petite pièce de derrière, à côté de la cave à vins », etc. etc.), on finit par ne plus distinguer ce qui est important, et le suspense en souffre. De même la fin: je n'ignore pas que l'expectative d'une certaine fin modèle la compréhension d'un roman. Je pourrais donc facilement en conclure que l'erreur est mienne, due à mes attentes, qui ne correspondent pas aux intentions de l'auteur. Ce qui nous conduit tout droit à la question: quelles sont réellement les intentions de l'auteur? Je cite ici la 4ème de couverture (laquelle, à défaut de nous éclairer sur ce point, peut nous indiquer la stratégie de l'éditeur): « Henry aura beau tenter de reprendre le fil de sa journée, ses vieux démons le rattraperont durant ces vingt-quatre heures, au terme desquelles plus rien ne sera comme avant. » Est-ce bien vrai? Je n'ai pas l'impression, moi, que la vie de Henry ait été radicalement transformée par ce samedi fatal. Sa journée s'achève comme elle a commencé, en parfait parallèle avec le début – un bon point pour l'auteur. Entre les deux, il est clair que les évènements ont donné à HP une conscience accrue de certains aspects de la vie, mais on reste à des lieues du « plus rien comme avant »... Non, je pense que, davantage que vers le sensationnalisme, il faut nous tourner vers une explication plus proche du texte, celle d'une tranche de vie où le personnage principal, à travers une suite d'incidents, s'ouvre à une dimension inconnue où son efficacité professionnelle habituelle ne suffit plus: il lui faut réagir en homme complet, avec ses sentiments, ses impuissances et ses limitations. La modification est intérieure, discrète, à peine sensible et toutefois effective. Cela dit, je ne peux m'empêcher de m'imaginer ce roman allégé de ses détails superflus, resserré, et par là même soumis à un suspense beaucoup plus efficace... Une autre œuvre? Sans doute, sans doute. ( )
  ccf | Oct 29, 2011 |
J'ai énormément aimé les deux premiers tiers du livre. Le goût du détail, de la description précise des sentiments et des réflexions intérieures sont ce qui m'a marqué et plu. Malheureusement, la fin m'a vraiment déçu. Je m'attendais à une surprise dans le déroulement de l'histoire, à un événement inattendu qui brise le bonheur de cet homme à qui tout réussi, l'événement survient mais il n'est pas du tout inattendu, c'est simplement ce que l'auteur avait laissé présager depuis le début. Quant au dénouement, je le trouve digne d'un roman à l'eau de rose. Notons tout de même que désarmer un dangereux assassin en lui lisant un poème est relativement original, il fallait oser. On me dira que ce qui me gêne c'est que l'histoire se termine bien. C'est en partie vrai car depuis le début le personnage principale est comblé dans tous les domaines : il adore sa femme et ses enfants qui le lui rendent bien, il a un métier prestigieux et qui le passionne, il s'est laissé convaincre d'acheter la mercedes de ses rêves, sans parler d'une superbe et grande maison à deux pas de son travail. Il a de plus toute les qualités : grand, beau, fort, courageux, sportif, intelligent et modeste par-dessus le marché... J'exagère à peine. Comme mon expérience de la vie me porte plutôt à considérer que le bien et le mal, les qualités et les défauts, le bonheur et le malheur sont intimiment mêlés à l'intérieur de chaque individu, j'attendais une révélation sur un aspect sombre de cet homme, ou un malheur qui brise ce bonheur familial quasi-parfait. Mais à la fin, il en est au même point, tout juste a-t-il compris (mais ne le savait-il pas avant ?) que la vie a une fin et qu'un jour comme tout le monde, il disparaîtra. ( )
  vie-tranquille | Mar 4, 2010 |
Affichage de 1-5 de 8 (suivant | tout afficher)
L’acuité du regard et le sens du détail dévastateur. La profondeur de la réflexion politique autant que philosophique.
ajouté par miniwark | modifierTélérama, Michel Abescat (Oct 14, 2006)
 
Why review a work of fiction for The Indexer? Chiefly because of the author’s use of several very different taxonomies covering neurosurgery, Alzheimer’s disease, Huntington’s chorea, blues music, squash and fish. The cumulative effect of this detail is to emphasize that, despite much knowledge, training, experience and wide interests, Perowne is powerless to control unexpected horrors. He uses his brain to heal other brains, but he cannot fathom the workings of the mind. The complex taxonomy of neurosurgery is used twice: at the opening of the book and again near the end. The author could have maintained the reader’s interest and suspense with more simple language, but his careful research has produced a precision that gives a far stronger sense of authenticity, not only to medical indexers who will have little trouble following the procedures. Again with Alzheimer’s disease: the detail contrasts with the lively mother and swimming champion whom Perowne remembers when he visits her in a nursing home. As for Huntington’s chorea, the taxonomy is essential to explain the unusual behaviour of the man who threatens him; he is not the average street thug. The squash game is, again, described moment by moment and gives insight to Perowne’s character: he is desperately keen to win, coming close to an acrimonious dispute with his anaesthetist with whom he has an ideal professional relationship. Even the fishmonger’s slab is described in taxonomic detail which leads to Perowne’s contemplation of moral matters such as whether fish feel pain.
 
Overall, however, Saturday has the feel of a neoliberal polemic gone badly wrong; if Tony Blair—who makes a fleeting personal appearance in the book, oozing insincerity—were to appoint a committee to produce a "novel for our time," the result would surely be something like this.
ajouté par jburlinson | modifierNew York Review of Books, John Banville (payer le site) (May 26, 2005)
 
[T]he lambent, stream-of-consciousness narrative that Mr. McEwan uses so adroitly in these pages. In fact, "Saturday" reads like an up-to-the-moment, post-9/11 variation on Woolf's classic 1925 novel "Mrs. Dalloway."
 
We have learned to expect the worst from Ian McEwan. Since his debut collection of stories, First Love, Last Rites, his fiction has always dwelt at the heart of places we hope never to find ourselves in: the vacancies left in lives by the kidnapped child or the lost lover; the mined no-man's-land that follows extreme violence or sexual obsession. His subject has always been damage and the way the darkest events in a life will drain the rest of love. For McEwan, happiness has rarely gone unpunished.
 

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McEwan, Ianauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Verhoef, RienTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Wilby, JamesNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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For instance? Well, for instance, what it means to be a man. In a city. In a century. In transition. In a mass. Transformed by science. Under organised power. Subject to tremendous controls. Ina condition caused by mechanization. After the late failure of radical hopes. In a society that was no community and devalued the person. Owing to the multiplied power of numbers which made the self negligible. Which spent military billions against foreign enemies but would not pay for order at home. Which permitted savagery and barbarism in its own great cities. At the same time, the pressure of human millions who discovered what concerted efforts and thoughts can do. As megatons of water shape organisms on the ocean floor. As tides polish stones. As winds hollow cliffs. The beautiful supermachinery opening a new life innumerable mankind. Would you deny them the right to exist? Would you ask them to labor and go hungry while you yourself enjoyed old-fashioned Values? You-you yourself are a child of this mass and a brother to all the rest. Or else an ingrate, dilettante, idiot. There, Herzog, thought Herzog, since you ask for the instance, is the way it runs.
-- Herzog, Saul Bellow, 1964
Dédicace
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To Will and Greg McEwan
Premiers mots
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Some hours before dawn Henry Perowne, a neurosurgeon, wakes to find himself already in motion, pushing back the covers from a sitting position, and then rising to his feet.
Citations
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Kdyby Perowne projevoval sklony k náboženství, k nadpřirozeným vysvětlením, mohl by si pohrávat s představou, že byl povolán: tím, že byl probuzen a s neobvykle povzbuzenou myslí bezdůvodně přistoupil k oknu, měl by vzít na vědomí jakýsi skrytý řád, vnější inteligenci, jež mu chce sdělit nebo ukázat něco významného. Jenže neklidné město si nespavce doslova pěstuje, samo o sobě je nespící entitou, jejíž komunikační dráty nikdy nepřestávají bzučet, a mezi tolika miliony se musejí najít lidé, kteří se dívají z okna v době, kdy by normálně spali. A nejsou to každou noc titíž lidé. Že by tím vyvoleným měl být on, a ne někdo jiný, je náhoda. Ve hře je prostý antropogenetický princip. Primitivní přemýšlení o nadpřirozenu má sklony přerůst v to, čemu jeho kolegové psychiatři říkají představa o vlastní důležitosti. Přehánění jedine, přetváření světa v souladu s vlastními potřebami, neschopnost přemýšlet o vlastní bezvýznamnosti. Z Henryho hlediska patří takové uvažování do spektra, na jehož vzdáleném konci se jako opuštěný chrám tyčí psychóza. (s. 21)
Takhle začíná onen dlouhý proces, v jehož průběhu se stáváte dítětem svého dítěte. A nakonec od něj jednoho dne uslyšíte třeba: "Tati, jestli zase začneš brečet, jde se okamžitě domů." (s. 33)
Jaké štěstí, že žena, kterou miluje, je zároveň jeho manželka. (s. 40)
Tenhle všední cyklus usínání a probouzení, ve tmě pod vlastní přikrývkou, s další bytostí, bledá, hebká, citlivá bradavka, přibližující se obličeje v rituálu lásky, nakrátko zabydlené ve věčné potřebe tepla, pohodlí, bezpečí, proplétání údů, aby bylo možno přitáhnout se k sobě blíž - prostá denní útěcha, snad až příliš samozřejmá, že se na ni dá za úsvitu snadno zapomenout. Zaznamenal to kdy nějaký básník? (s. 49)
Sex je jiný živel, láme čas a rozum, je biologický hyperprostor vzdálený od vědomé existence tak jako sny nebo jako voda od vzduchu. Jiný živel, jak říkávala jeho matka, jiný živel - když si zaplaveš, Henry, den se ti promění. A dnešek bude jistě v porovnání s ostatnými jedinečný. (s.50)
Derniers mots
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