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Chargement... World War Z (2006)par Max Brooks
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Partie d'Asie, une terrible épidémie s'est propagée comme une peste à travers le monde entier et a failli causer l'extinction de l'espèce humaine. Pire que la Peste Noire, car pendant celle-ci, les morts ne se relevaient pas… Ainsi a eu lieu la première guerre Z ou World War Z. Le monde entier a dû faire face à la menace zombie et à ses conséquences. Dans ce livre, le narrateur, en mission pour ce qui reste de l'ONU a fait le tour du monde, du Chili à l'Antarctique, du Québec à la Palestine. De ce voyage, il a rapporté les témoignages inestimables de survivants qui ont vécu la guerre contre les Z. Un témoignage oral de toute une époque, de tout un cauchemar. Si l’accroche peut vous faire sourire, à la lecture vous blêmirez tellement l’auteur (fils de Mel Brooks!) a su créer une réalité alternative et cohérente en tissant un réseau de témoignages plus excellents les uns que les autres, soignant la crédibilité des protagonistes. Chaque témoin nous est présenté avec ses obsessions et ses préjugés, avec ses espoirs et ses regrets. Nous assistons ainsi impuissants au travers de leurs récits à une guerre terrible. Divisé en plusieurs parties pour retracer chronologiquement la guerre, le livre fourmille de bonnes idées et, même si l'idée d'une épidémie qui transforme les gens en zombies n'est pas neuve, même si le témoignage oral n'est pas une nouveauté, le traitement de Brooks a le mérite de nous maintenir en haleine tout au long du roman. Du récit d'un vieux médecin qui découvre l'épidémie en Chine à celui d'un soldat ukrainien qui a appris le vrai sens du mot "liberté" en passant par le vétéran de la campagne américaine, l’otaku japonais, plusieurs dizaines de témoins s’expriment dans des interviews de quelques pages bouleversantes, fantastiques et magnifiques. Si on voulait émettre quelques réserves, ce serait par rapport aux quelques zones d’ombres qu'on aimerait éclaircir (l’aspect scientifique et médical), et la frustration du nombre limité de pays étrangers représentés. Mais cette critique prend son origine du fait que, quand on repose le livre, on a été tellement emballé qu’on en voudrait encore plus ! En effet, l'auteur ne se contente pas de nous livrer des morceaux d'horreurs (même si le récit en comporte quelques beaux passages), non il se concentre sur l'humain, sur le vécu d'hommes et de femmes confrontés au pire. Mais surtout il ne se limite pas aux zombies en eux-mêmes, mais toute la géopolitique et les conséquences qu'entraîne l'épidémie. D'une guerre Iran-Pakistan, de la renaissance de l'empire russe ou de l'émergence d'une Cuba super-puissance, l'auteur façonne un monde nouveau, un monde transfiguré par la mort qui marche. Le récit en est fascinant, où tout s'imbrique parfaitement. Il nous narrera par le détail la logistique et le plan de survie aux morts vivants, des nouvelles armes contre ceux-ci, des dangers d'un monde nouveau, il nous parlera du meilleur ami de l'homme avec une sensibilité extraordinaire, il nous racontera des histoires terrifiantes d'une Corée du Nord énigmatique et vide, de grands hommes anonymes ou célèbres, peu importe car ici l'espèce humaine doit montrer sa valeur pour survivre. Tour à tour poignant, horrible, désespérant, drôle, tragique, ironique, mélancolique…World War Z va au-delà de toutes nos espérances, que vous aimiez ou pas les morts vivants, ce livre est une vraie pépite. Aiguillonné par l’exercice de lecture commune organisé sur le forum de Livraddict.com et conseillé par un ami suite aux discussions après sa lecture de la Route de MacCarthy, je me suis mis à lire ce livre écrit en 2006 par Max Brooks (le fils de Mel Brooks) à la suite du Guide de survie en territoire zombie que je connaissais déjà de nom. J’avais 9 jours pour le lire, je l’ai fini en 5 tellement il est facile à lire. Voilà pour le contexte de la lecture. Ce roman semble être une uchronie, un récit qui propose une réécriture de l’histoire suite à la modification d’un évènement passé, il se peut que certains ne soient pas d’accord avec ce que j’avance, la question reste ouverte, on peut en discuter. A la fin du XXème siècle, une étrange et soudaine épidémie s’est déclarée dans la Chine profonde : des victimes de morsures sont mortes de fièvre et se sont réanimées pour attaquer et bouffer le voisinage. Vous l’aurez compris, c’était une épidémie de zombies. Celle-ci s’est répandue dans le monde entier causant d’innombrables morts qui sont venues gonfler les rangs de l’ennemi. Les gens ont d’abord douté de la menace, puis ont paniqué, se sont repliés, se sont défendus puis ont repris leurs terres aux morts-vivants et les nations se sont plus ou moins reconstruites. Le récit est un ensemble de témoignages de survivants de cette guerre totale, des premiers instants jusqu’à la reconstruction, une sorte de livre noir des zombies (pour rappel, « le Livre Noir » de Ehrenbourg et Grossman étant un recueil de témoignages de l’extermination des juifs par les nazis lors de l’opération Barbarossa en URSS). Que dire sans en dévoiler davantage ? Je ne m’étendrais pas sur les détails ça ne ferait que nuire à votre lecture, il y a deux histoires dans ce bouquin : une histoire de zombies et une histoire humaine d’humains. Les deux sont aussi poignantes l’une que l’autre, la première est une horreur absolue (les histoires de zombies me touchent beaucoup), un cauchemar tel qu’on en voit ou lit beaucoup ces dernières années, des premiers films de Romero jusqu’à la série de BD Walking Dead et l’adaptation TV qui en a été faite. Contrairement à la Route, on ne s’identifie pas aux protagonistes mais les situations décrites sont suffisamment variées pour qu’on puisse se projeter nous même dans un tel contexte et qu’on ne se lasse pas d’imaginer ce qui pourrait nous arriver dans notre petit appart en centre ville ou dans le pavillon dans la campagne (ce que j’avais déjà ressenti à la lecture de la Lignée de Del Toro & Hogan qui avait pourtant un autre format). L’autre histoire, c’est celle des victimes, des humains qui tentent de survivre, qui paniquent, qui luttent contre les zombies, le climat et surtout qui luttent parfois entre eux. Ce livre est une vision de la nature humaine, plutôt parcellaire d’ailleurs puisqu’elle s’attache principalement à la connerie humaine, à son aveuglement, à son abandon quasi total dans l’ignorance et beaucoup moins à la cruauté, à la méchanceté ou encore à la folie même s’il y a quelques témoignages en ce sens. Globalement, je ne suis pas tout à fait satisfait de cette lecture (même si je la conseille tout de même) : d’une part, je trouve l’épidémie de zombies assez irréaliste, ce sont des zombies softs dans le sens où il faut être mordu pour contracter la maladie (à l’opposé des zombies hard core de Walking Dead où on devient zombie une fois qu’on meurt, mordu ou pas). J’ai du mal à croire qu’une telle épidémie puisse s’étendre plus que le SIDA ou que le virus Ebola. Un zombi est une menace visible et évidente qu’on peut contrer ou éviter plus facilement qu’une menace invisible comme un virus comme le SRAS. Ceci dit, qu’importe, ça a donné un beau prétexte de débâcle. D’autre part, quant à la vision de Brooks sur le comportement des hommes face à une telle menace, je suis là aussi dubitatif. Autant, je suis persuadé qu’une menace écologique ou virale décimant la quasi totalité de la population monterait les survivants les uns contre les autres d’une manière plus violente et perfide que ce que Brooks prédit, autant contre une menace permanente et identifiable comme celle de Zack (surnom des zombies), je pense que ce serait plutôt le contraire : les gens resteraient très soudés voire trop soudés au point d’éliminer tout soupçon de menace façon hystérie à Salem Village. Quand on voit ce qui se passe quand on lâche un écolo dans les champs de maïs OGM, on se doute de ce qui arrivera si on est pris d’une quinte de toux en pleine épidémie zombie ^^’ Cette petite épidémie, je l’aurais donc plutôt vue dans une petite ambiance sympathique façon Torquemada & Co. Chaleur ^^ ! Ceci dit, ne nous méprenons pas, ça valait le détour quand même. D’ailleurs, dès que possible, je lirais les autres bouquins de Brooks sur les zombies. Pour faire simple, ce livre est une (fausse) compilation de témoignages des quatre coins du monde faites par un agent de l'ONU. On sait d'emblée que la guerre a eu lieu, que l'humanité a passé un sale quart d'heure et qu'à présent les choses sont en train de s'arranger. Le livre est très agréable à lire et on peut tirer un coup de chapeau à son auteur pour avoir réussi à créer autant de témoignages différents et d'avoir donné une sorte de "complexité d'opinions" sur un même phénomène. On a par exemple le point de vue du citoyen lambda, du militaire ... etc. et bien entendu chacun voit les choses différemment, ne rend pas responsable les mêmes personnes de la contagion du phénomène zombie et ça c'est intéressant. Autre point intéressant du roman: le fait d'avoir en quelque sorte condensé en un livre la substance de plusieurs types de films de zombies. La référence à Romero est assumé mais ce que je veux dire par là c'est que certains films de zombies insiste sur l'aspect gore, d'autres sur l'aspect psychologique mais difficile dans un film de jouer sur tous les plans. Le livre de Max Brooks en ayant recours à des témoignages différents permet de concentrer un peu tous les aspects. Un bémol cependant et c'est peut-être le seul que je ferais: j'ai trouvé que la dimension militaire devenait trop importante voire quasi exclusive vers la fin du livre. Certes, on pourrait se dire que c'est normal vu que la fin de l'histoire c'est la guerre totale contre les zombies. Mais quand même: dans quelle mesure l'humanité a été changé - ou pas - par cette pandémie ? La notion d'Etat a-t-elle une chance de se réimposer après avoir démontré son incapacité à faire face à la menace ? ...etc. Parce que le livre de Brooks n'est pas qu'un simple divertissement mais que, quelque part, il interroge - mêe si c'est implicitement - ce qu'est l'homme, l'Etat face à une menace radicale, on regrette que le livre se cloture un peu trop tôt sans avoir un peu laissé entrevoir comment était l'humanité après un tel évènement apocalyptique. World War Z est un livre hautement recommandable et alors que le risque de pandémie refait régulièrement surface dans les médias (toute proportioins gardées bien entendu mais le parallèle est intéressant à faire) , ce livre nous rappelle que face à l'imprévu, ni l'Etat ni même son prochain ne sont à la hauteur. World war Z est effrayant. Pas parce que les zombies font peur, mais bien parce que le portrait apocalyptique de Max Brook semble tellement plausible. Se pourrait-il que notre monde bascule ainsi dans le chaos? Ce livre nous fait presque croire à la possibilité réelle d'une épidémie de zombies. Le roman est constitué de courts chapitres (parfois trop courts) présentés sous forme d'interviews avec des personnes de différentes sphères: politique, militaires, responsables de la défense, M. tout le monde... Chacun d'entre eux raconte un épisode sur une facette de la World war Z. Certains passages sont plus intéressants que d'autres, mais somme toute, c'est un des meilleurs livres de zombies que j'ai lu. Fait l'objet d'une adaptation dansContient un guide de lecture pour étudiantPrix et récompensesDistinctionsListes notables
La guerre des zombies a eu lieu, manquant d' radiquer l'humanit . Le narrateur, en mission pour l'ONU, a parcouru le monde pour rencontrer, dans des cit s en ruine et dans les territoires les plus inhospitaliers de la plan te, les survivants de ces ann es apocalyptiques. Le mythe des morts vivants revisit sous l'angle de la critique sociale et politique. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.6Literature English (North America) American fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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J’ai choisi ce livre en furetant dans les rangées de ma bibliothèque municipale, comme je le fais très souvent pour mes lectures de loisir. La couverture rouge et noir du livre a rapidement attiré mon attention. Cette année-là, j’avais l’impression que les histoires de zombies pullulaient au cinéma et à la télévision et je n’étais pas trop convaincue de toujours trouver cela très divertissant. Quand je me suis rendu compte, en lisant la quatrième de couverture, que j’avais une histoire de zombies entre les mains, je me suis dit : « Pourquoi pas ? ».
Un aspect qui m’a plu :
Le traitement de l’histoire m’a plu. Le roman prend la forme de comptes rendus de rencontres avec des survivants de l’épidémie qui a infecté la population d’une grande partie de la planète et les a « transformé » en zombies, est l’un des aspects du livre qui m’a beaucoup plus. Cette façon, assez froide et factuelle, de nous montrer, et de témoigner de la propagation de l’épidémie à travers le monde, comptes rendus après comptes rendus, amène un réalisme troublant au récit. Ce traitement donne généralement l’impression qu’on est en train de lire un document destiné aux différents gouvernements.
Un aspect qui m’a moins plu :
Le rythme du récit, que j’ai trouvé parfois un peu trop variable, est un aspect qui m’a moins plu. Comme l’ensemble du livre est fait de comptes rendus de témoignages, il y a de grandes variations dans le rythme et le ton des témoignages, ce qui fait que la lecture peut devenir assez lourde et inconfortable par moment. En même temps, je suis bien consciente que de nous faire ressentir un certain niveau d’inconfort était l’un des objectifs de l’auteur, et il y a bien réussi, entre autres en modifiant souvent le rythme de l’histoire.
L’objet livre :
Le livre World War Z que j’ai lu est un format poche de 535 pages sans illustration. Il a été imprimé à l’encre noire en Times New Roman. Il a une couverture souple et semble fait de papier recyclé à cause de sa minceur et de sa couleur légèrement grisâtre. La mise en page du document revêt une importance capitale pour l’expérience de lecture ; le livre est divisé en 9 sections et chacune débute par une page titre. Des entêtes de haut de page, en italique, ont été utilisés dans l’ensemble du livre ; celle de la page de gauche indique le titre du livre et celle de la page de droite, la section du livre dans laquelle on se trouve. Chaque compte rendu débute par un titre indiquant la ville et le pays du témoignage [Ville, Pays] en majuscules de taille 14. Ensuite, l’auteur donne « l’information de base » concernant le témoignage qui suivra et son contexte. Cette partie du texte est écrite en gras, entre crochets, en Times New Roman. Lorsque l’auteur décrit les gestes de la personne interviewée, ces descriptions sont en caractères gras, séparées du corps du texte et placées entre crochets. Les questions d’interview sont séparées du corps du texte, en caractères gras italiques.
L’élément paratextuel le plus important, selon moi, est le résumé de la quatrième de couverture qui nous permet de mettre le document en contexte et nous « averti » que l’expérience de lecture sera peut-être difficile pour les lecteurs.