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Chargement... Peter Pan (1904)par J. M. Barrie, J.M. Barrie (Auteur)
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Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.912Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1901-1945Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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Peter Pan, donc, est une œuvre riche, qui se contredit même parfois, ce qui permet d’en proposer des interprétations toujours renouvelées. Pas la peine de résumer l’histoire, elle est connue, et étrangement Walt Disney lui est resté bien plus fidèle que ce qu’il a fait pour d’autres œuvres. Je trouvais Peter Pan assez égoïste chez Disney, il est plus que cela dans le livre. Egoïste, oui, prétentieux aussi, incapable d’accepter une contrariété ou même une idée différente de la sienne, petit chefaillon qui ne pense qu’à son propre plaisir… En somme la description de beaucoup d’enfants qui sans s’en rendent compte jouent au tyran. Et c’est là que le roman de Barrie est un joli portrait de l’enfance, car il en dit le merveilleux (chacun a son île à lui, avec sa géographie propre), les rêves que rien ne vient contrecarrer, mais il en dit aussi tous les travers. Et Peter Pan, cet enfant qui ne veut pas grandir, c’est aussi celui qui ne veut pas renoncer à sa toute puissance imaginaire ni à ses fantasmes de grandeur, c’est celui qui ne veut pas apprendre à vivre en société, à se comporter en fonction de lui-même et aussi des autres, et c’est peut-être une des choses que James Barrie montre en creux, de façon consciente ou non, que l’éducation d’un enfant (et le faire grandir), c’est avant tout en faire un personnage social.
Et bien sûr, à côté de Peter Pan, il y a Wendy. Ah Wendy… Je l’ai toujours détestée celle-là. Dans le dessin animé, mais peut-être encore plus dans le livre. Son petit côté « je joue à la maman parfaite » m’a toujours horripilé. Je sais, c’est d’époque, et je reproche au personnage de Wendy de ne pas ressembler à un idéal féminin un peu plus moderne, mais tout de même ! Pour être honnête, je dois préciser qu’il y a bien tout de même quelques piques dans la façon dont les relations entre Mr et Mrs Darling sont décrites qui rachètent un peu ce tableau très sexiste : la façon dont Mr Darling a obtenu la main de sa femme par exemple, ou bien la différence à plusieurs reprises entre ce que dit un personnage et ce que comprend Mr Darling (qui n’est pas loin parfois d’être aussi dépendant du regard des autres que Peter Pan l’est lui-même).
Et puis il y a aussi quelques excentricités que j’ai du mal à faire rentrer dans le tableau général, comme la nounou chien (je pensais que c’était une invention de Disney, mais non!) et quelques autres. Comme si la frontière entre le Londres réel et le Pays imaginaire n’était finalement peut-être pas aussi étanche qu’on pourrait le croire à l’âge adulte.
Un livre qui se lit facilement, qui fait sourire, et qui est bien plus que le livre pour enfants que l’on veut nous faire croire. Une belle évocation de l’enfance, avec toute son exubérance et toutes ses contradictions. Je suis contente de l’avoir enfin lu, et je me dis qu’il serait dommage de s’arrêter là dans la découverte de l’œuvre de James Barrie.