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Chargement... Superman : Red Son (2003)par Mark Millar (Writer), Dave Johnson (Illustrateur), Kilian Plunkett (Illustrateur)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Imaginez une seconde que le vaisseau transportant Kal El atterrisse non pas aux USA mais en URSS, l'enfant est alors recueilli par des paysans dans une ferme d'état. Lorsque ses pouvoirs apparaissent au grand jour, Staline le prend sous son aile pour en faire le symbole de la toute puissance du communisme. Du côté des Etats-Unis on se rend compte qu'avec ce super homme l'URSS pourrait gagner la guerre froide et ils se lancent donc dans le projet de créer leurs supers hommes, pour ce faire ils font appelle au Docteur Lex Luthor, connu pour être l'homme le plus intelligent du monde. Staline meurt assassiné et le peuple veut que Superman (lui qui est si juste) prenne sa place, ce qu'il accepte de faire dans un esprit utopiste, il ne se rend pas compte que malgré les succès de sa politique (plus de famine dans le monde, la paix instaurée à travers les continents etc..) il a créé une dictature à la limite du fascisme qui s'étend à travers le monde sous influence soviétique (à savoir le monde entier sauf les USA et le Chili) et que dans la population on commence à entendre parler d'un homme qui veut changer les choses, cet homme s'appelle....Batman. J'ai beaucoup apprécié cette BD, qui en changeant un détail de l'histoire de Superman (qu'il atterrisse en URSS et non aux USA) va changer la face du monde. Les dessins sont très beaux avec de très jolies couleurs, l'URSS est bien retranscrit et Superman avec son logo changé (la faucille et le marteau en lieu et place du S sur sa poitrine) à fière allure. Le scénario est vraiment bien pensé, on peut y retrouver d'autres Super Héro connu, un Batman Russe et Wonder Woman notamment. Au niveau de l'ambiance on sent l'influence d'œuvres comme 1984. Par moment l'auteur, Mark Millar, nous pose des questions intéressantes sur le rêve américain et ose le politiquement incorrect. Cependant Superman reste quand même très fidèle à lui même (du moins dans la première partie) avant de changer de philosophie. La fin est assez intéressante car elle révèle quelque chose auquel on n'avait pas pensé jusque là. Mark Millar (scénariste de comics ayant notamment travaillé sur The Authority et sur certains Ultimates) est à la baguette pour piloter cette épisode de la série des 'Elseworlds'. Entendez par là histoires alternatives. Nous sommes donc bien dans une série d'uchronies proposée par DC Comics. L'univers de DC contient la matière nécessaire à la construction d'histoires alternatives. En tout premier lieu, les nombreux personnages, pour certains vieux de plus de 50 qui incarnent des valeurs dans l'imaginaire public. Par exemple, l'antagonisme entre la lumière et la pénombre incarné par la lutte perpétuelle entre Superman et Batman. Ici, c'est justement au plus ancien des héros DC que s'intéresse Mark Millar, à savoir Superman. Il imagine que le jeune Kal-El (nom kryptonien de Superman) n'a pas atterri dans le Kansas aux Etats-Unis mais en plein kolkhoze Ukrainien. Si le changement est infime - il aurait suffit d'un décalage de 12H de son décollage depuis Krypton -, les conséquence sont colossales. N'oublions pas qu'à cette époque nous sommes en plein communisme en URSS sous le commandement du petit père des peuples. Ce dernier ne manquera pas de s'intéresser au jeune prodige extra-terrestre qui ne tardera pas à arborer la faucille et le marteau sur son poitrail en lieu et place du fameux S. Cette mini série (l'équivalent de trois comic books regroupés ici en seul volume) revisitant le mythe de Superman est donc extrêmement intéressante. En plus de cela, il n'est pas nécessaire de connaître l'énorme historique des personnages DC pour profiter de ce one shot. Au delà des stars de l'univers DC: Superman, Batman, Wonder Woman, Lex luthor, etc. nous avons droit à des personnages historiques comme Staline et John F. Kennedy. Mark Millar va même plus loin en intégrant un paradoxe dans son récit mais je ne vous en dit pas plus... Côté dessins, c'est du très bon même si les éditeurs déplorent le fait que le premier dessinateur, Dave Johnson ne soit pas allé au bout de la série. Jugé plutôt: '[...] Red Son a connu un petit incident de parcours lorsque le dessinateur Dave Johnson a quitté le navire au milieu du deuxième épisode' et comme si ça ne suffisait pas, ils ajoutent dans la présentation des auteurs: 'Il a beaucoup de mal à tenir les cadences infernales imposées sur les séries mensuelles et comprend vite qu'il doit plutôt se concentrer sur les couvertures', '[...] mais encore une fois, sa lenteur et ses engagements sur d'autres projets [...] l'amènent à abandonner au milieu du deuxième chapitre'. Tiens prend ça ! http://www.aubonroman.com/2010/01/superman-red-son-par-mark-millar.html aucune critique | ajouter une critique
ContientFait l'objet d'une adaptation dans
Imagine a reality where the world's most powerful super-being does not grow up in Smallville, Kansas - or even America, for that matter... : RED SON is a vivid tale of Cold War paranoia, that reveals how the ship carrying the infant who would later be known as Superman lands in the midst of the 1950s Soviet Union. Raised on a collective, the infant grows up and becomes a symbol to the Soviet people, and the world changes drastically from what we know - bringing Superman into conflict with Batman, Lex Luthor and many others. From the mind of Mark Millar, the best-selling writer of THE AUTHORITY and Wanted, comes this strangely different take on the Superman mythos. Featuring art by Dave Johnson, Kilian Plunkett, Andrew Robinson, and Walden Wong, with an introduction by film producer Tom DeSanto (X-Men, X2: X-Men United, Transformers), this edition also features an extensive sketch gallery by Johnson, Plunkett and Alex Ross. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)741.5973The arts Graphic arts and decorative arts Drawing & drawings Cartoons, Caricatures, Comics Collections North American United States (General)Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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J’ai beau ne pas être un fan des histoires de superhéros et surtout n’avoir aucune affinité particulière pour Superman, l’idée de voir ce personnage emblématique des comics comme icône de l’Union soviétique avait largement de quoi titiller mon goût de l’uchronie (ainsi que mon fétichisme suspect pour tout ce qui porte une étoile rouge).
L’histoire, racontée par Superman lui-même, est un récit de la guerre tiède que se livrent une Union soviétique bientôt superpuissance globale, emmenée à la mort de Staline par le héros en personne, et des États-Unis qui sombrent de plus en plus profondément dans la crise, pendant que Lex Luthor tente d’abattre le héros.
Si l’ensemble est plaisant, avec une série de clins d’œils pas piqués des hannetons (notamment Lex Luthor qui se demande si lui et un Superman américain n’auraient pas été les meilleurs amis du monde), l’histoire bascule un peu trop rapidement dans le nawak, avec une évolution mondiale qui place le monde entier – sauf les USA et le Chili – sous la domination bienveillante de l’URSS de Superman. On assiste en 160 pages à une escalade qui frôle par moments le grotesque. Cela dit, le twist final est assez brillant.
Red Son est à mon avis un comics assez anecdotique, mais amusant et qui a l’avantage de ne pas demander une connaissance colossale du contexte originel de la série ni un investissement trop grand: 160 pages qui regroupent la totalité de l’histoire pour un prix modique. Un intéressant exercice d’uchronie dans l’univers des superhéros, à rapprocher de la nouvelle Übermensch sur un Superman qui aurait atterri en Bavière dans les années 1930, que j’avais lue il y a quelques années. ( )