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L'Homme qui rit par Victor Hugo
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L'Homme qui rit (édition 2002)

par Victor Hugo, Victor Hugo (Auteur)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
9222222,981 (4.1)60
Ursus et Homo etaient lies d'une amitie etroite. Ursus etait un homme Homo etait un loup Leurs humeurs s'etaient convenues.
Membre:lilisin
Titre:L'Homme qui rit
Auteurs:Victor Hugo
Autres auteurs:Victor Hugo (Auteur)
Info:Le Livre de Poche (2002), Poche, 863 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:*****
Mots-clés:France, french, read2010

Information sur l'oeuvre

L'homme qui rit par Victor Hugo

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5 sur 5
Avant-dernier roman de Victor Hugo (avant Quatre-vingt-treize), le livre à été publié en 1869. L’histoire se passe en Angleterre, à la fin du 17ème et au début du 18ème siècle. Il s’agit d’un projet ambitieux auquel l’auteur souhaitait conférer une dimension historique et philosophique.
En réalité, c’est la nature poétique de l’œuvre qui l’emporte incontestablement, portée par un souffle romanesque tout hugolien.
L’histoire -particulièrement longue à débuter, à l’issue d’une introduction historique assez interminable- retrace l’existence d’un jeune garçon mutilé (affublé d’une effrayante cicatrice qui lui inflige un affreux sourire) et abandonné à son sort, alors qu’il n’est âgé que d’une dizaine d’années. Alors qu’il déambule, seul, perdu, affamé et transi de froid par un soir d’hiver glacial, il trouve un bébé enfoui sous la neige sur le sein de sa mère morte. C’est avec cette petite fille qu’il est recueilli par Ursus, un vieil homme, mi-philosophe, mi-guérisseur, qui ne supportait jusqu’à lors que la société de son loup Homo. Les deux enfants grandiront ensemble, seront éduqués par d'Ursus et se voueront mutuellement un amour et une dévotion sans pareils. La difformité de Gwynplaine (l’enfant que l’on retrouve une quinzaine plus tard au cours du récit) sera mise à profit par Ursus puisqu’il lui demandera de se produire dans des spectacles qui assurent leur subsistance ; le jeune homme provoquera immanquablement l’hilarité de la foule en exhibant sa face monstrueuse au public.
Victor Hugo envisageait d’écrire une trilogie consacrée respectivement à la royauté, à l’aristocratie et à la révolution. Ce sont les deux premiers thèmes qui sont finalement retenus dans L’homme qui rit, tandis que la révolution sera abordée dans le roman suivant (Quatre-vingt-treize).
La poésie de Victor Hugo s’exprime de manière éclatante dans ce roman et donne lieu à des passages absolument magnifiques, à tel point qu’on lui pardonne ses nombreuses longueurs historiques, ainsi que ses interprétations incertaines et partiales de l’histoire de l’Angleterre de l’époque.
On y retrouve les thèmes chers à Victor Hugo au premier rang desquels figurent la misère et une forme de rédemption offert par la pureté de l’amour total et désintéressé. Son attrait pour la monstruosité, marqueur de différence, s’y exprime à nouveau après le portrait de Quasimodo dans Notre-Dame de Paris. La « pauvreté heureuse » faite du bonheur d’aimer dans le dénuement s’oppose sans merci à la « richesse malheureuse » d’une monarchie et d’une aristocratie sans âme, sans scrupules et dévorées par le cynisme. Cette opposition donne lieu à un superbe plaidoyer dans la chambre des lords dans la dernière partie du livre.
Le roman, ample, baroque, inclassable, tragique, follement romanesque, un peu démesuré, d’une beauté un peu surnaturelle à certains endroits compte parmi les grands livres de Victor Hugo.
Difficile de ne pas avoir le cœur serré en refermant ce livre. On a besoin de réconfort, un peu comme lorsqu’on referme Les misérables après que Jean Valjean se soit éteint. ( )
  biche1968 | Sep 2, 2018 |
Un livre qui m’a coupé le souffle… Peut-être à cause des grandes phrases et des amples descriptions, mais surtout pour le côté envoûtant de sa lecture.
Une lecture qui n’est pas facile, un livre qui se gagne à la force du poignet… J’ai pu y rester plongée, happée pendant des heures et m’apercevoir que je n’avais pas parcouru 100 pages (d’un pavé qui en compte plus de 600 dans mon édition de poche). Mais que c’est agréable, que cela fait du bien à l’esprit de lire ces lignes érudites, travaillées, intelligentes (ne me croyez pas pédante ou élitiste ou intellectualiste, je ne pense être rien de tout ça, j’aime juste, de temps à autre, que l’on s’adresse à mon intelligence, qu’une lecture soit ardue, mais que cela en vaille la peine)…
C’est vrai que les longues digressions, les énumérations des lords et de leurs titres, possessions ou privilèges peuvent parfois être rébarbatives et il m’a fallu un peu de volonté parfois pour ne pas sauter quelques pages assommantes. Mais L’Homme qui rit n’en reste pas moins un livre prenant et passionnant.
Arrivée à ce point de ma critique, il faut que je confesse que ceci est en fait le premier livre de Victor Hugo que je lis (à l’exception d’une version abrégée des Misérables il y a bien longtemps et du survol d’un ou deux ouvrages…). Je ne sais trop comment j’ai entendu parler de ce livre, certes pas l’in des plus connus de Victor Hugo, mas je me souviens avoir tenté de le lire lorsque j’avais 16 ou 17 ans. C’est donc une relecture que j’ai faite ici, plus longue, plus attentive, où les digressions ne m’ont pas gênée dans mon envie de connaître la suite de l’histoire.
Et ce qui m’a le plus frappée, peut-être, c’est le sarcasme permanent dont Victor Hugo tisse son récit et ses descriptions du système politique anglais. Une royauté, où le bon vouloir du roi fait office de loi… Comment Victor Hugo, le pourfendeur de Napoléon peut-il en faire l’apologie, si ce n’est sur le ton de l’ironie mordante, où chaque phrase est un dard acéré planté dans le plumage de l’aigle fossoyeur de la Révolution et de ses idéaux. Je ne m’attendais pas à ce ton ironique, à cette écriture sempiternellement au second degré de la part d’un auteur que l’on pare d’habitude de tous les oripeaux du sérieux et de la gravité. Cela rend cette lecture jubilatoire, pleine de sourires en coin et de petits rires sous cape, certainement pas ce à quoi je m’attendais de la part d’un des monstres sacrés de notre littérature nationale !

Un mot de l’intrigue tout de même. L’Homme qui rit est Gwynplaine, enlevé enfant et défiguré afin d’en faire un animal de foire, et ce sur ordre du roi du fait d’une filiation gênante. Mais Gwynplaine vit heureux, ignorant ses origines, adopté par un philosophe bourru et son loup, aimé d’un amour pur par l’aveugle Déa. Les évènements, la fatalité, les jalousies et les mesquineries des grands de ce monde viendront troubler ce bonheur simple, le spectacle d’autrui se débattant dans la toile d’un difficile destin étant le remède préféré des aristocrates pour occuper leur oisiveté ostentatoire et leur mépris sans borne de ceux qui ne se sont pas donné la même peine qu’eux pour naître là où il fallait. Vient alors le temps des choix, mais aussi celui des désillusions quand celui qui se croit un destin, une mission, s’aperçoit qu’il ne peut rien contre la bêtise ou l’institution en place.
Une intrigue aux ressorts usés et re-usés dans la littérature, le gentil homme du peuple opposé aux aristocrates pervertis, mais Victor Hugo sait donner un tour particulier à son histoire et sait nous tenir en haleine, soit par des retournements de situation bien menés soir par des digressions au verbe maîtrisé. Et ne nous y trompons pas, sous couvert d’un roman historique, Victor Hugo parle bien de son présent, mais de notre présent aussi. Les systèmes politiques ont évolué en apparence, mais pas toujours dans les faits et cette œuvre demeure d’une grande actualité.
Une très belle lecture pour de longues après-midi faites de solitude et de concentration. Je ne peux que recommander, encore et encore.
2 voter raton-liseur | Nov 12, 2010 |
Magistral. Le style d'Hugo est ici parfait, l'érudition est époustouflante et l'histoire incroyable. Un chef-d'oeuvre. ( )
  fabcardenas | Jun 10, 2010 |
Quel livre génial! Quelle imagination débordante, quelle plume magnifique! J'ai lu quelque part qu'il s'agissait d'un livre "baroque" et oui, c'est bien ça, il y a une abondance de pages, il y a une abondance de mots, il y a une abondance de sujets, il y a une abondance d'aventures, il y a une abondance de mélodrame. Et en plus, l'auteur nous fait souffrir en divaguant de l'intrigue principal durant des chapitres entiers, et le lecteur est divisé entre d'admiration vis-à-vis de ses propos magnifiques et le désir de rentrer bien vite dans l'histoire.

A propos, l'intrigue c'est l'histoire de Gwynplaine, défiguré, enfant, pour l'exhiber dans les foires, et Dea, orpheline aveugle. Soudé par le destin et par un amour inconditionnel, rien ne pourra les séparer.

J'ai adoré.

Par ailleurs, j'ignorais complètement cette pratique de mutiler intentionnellement des enfants pour les donner en spéctacle aux foules. Il paraît que pendant un certain temps, il s'agissait d'une véritable industrie, quelle horreur! ( )
  lesezeichen | Apr 12, 2007 |
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Hugo, Victorauteur principaltoutes les éditionsconfirmé
Hogarth, JamesTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
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Épigraphe
Dédicace
Premiers mots
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Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup.
Ursus and Homo were fast friends.
Citations
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
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Notice de désambigüisation
Directeur de publication
Courtes éloges de critiques
Langue d'origine
DDC/MDS canonique
LCC canonique

Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

Aucun

Ursus et Homo etaient lies d'une amitie etroite. Ursus etait un homme Homo etait un loup Leurs humeurs s'etaient convenues.

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Résumé sous forme de haïku

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