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> MIGRAINE, de Oliver Sacks. — Les céphalées et la migraine figurent parmi les symptômes et les troubles fonctionnels qui poussent une bonne partie de la population à avoir recours aux services de santé. Si vous souffrez de maux de tête et l'avez signalé à vos proches, peut-être vous a-t-on lancé l'éternelle boutade : C'est bon signe !? Si vous faites partie de cette tranche de population aux prises avec ce problème, consolez-vous : Freud et Lewis Carroll étaient eux aussi migraineux. Le neurologue Oliver Sacks dans Migraine dépeint les migraines comme des événements à la fois physiologiques et symboliques. Après avoir traité des milliers de patients, Sacks s'est aperçu que la migraine avait un sens. Il n'a donc pas cherché à établir le portrait-type d'une personnalité migraineuse, un tel profil était impossible à tracer vu la diversité des pathologies et des histoires personnelles des patients. Le lecteur de Migraine s'aventure malgré lui sur cette longue route de la compréhension de la migraine, cheminant à travers ses paysages étranges et énigmatiques. Sacks invite à l'auto-exploration des causes infiniment diverses de la migraine. Il n'apporte pas de réponses, ni de traitements miracles (il n'en existe pas), mais propose une vision d'ensemble de cette douleur qui souvent n'est qu'un déguisement nécessaire à l'économie physiologique ou émotionnelle d'un individu. Cette vision holistique permet d'approcher la migraine comme une forme particulière de drame symbolique dans lequel le patient a traduit des pensées et des sentiments importants. Et le Dr Sacks utilise pour ce faire un langage simple, n'abusant pas des termes techniques à moins qu'ils soient indispensables. Seuil, 1986; 24,95 $ (Susy TURCOTTE) —Nuit blanche, (25), sept.–oct.–nov. 1986, p. 37. … ; (Source), URL : https://id.erudit.org/iderudit/20582ac
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Socrates, in Plato, would prescribe no Physick for Charmides' headache till first he had eased his troublesome mind; body and soul must be cured together, as head and eyes... —Robert Burton, The Anatomy of Melancholy
Whoever...sees in illness a vital expression of the organism, will no longer see it as an enemy. In the moment that I realise that the disease is a creation of the patient, it becomes for me the same sort of thing as his manner of walking, his mode of speech, his facial expression, the movements of his hands, the drawings he has made, the house he has built, the business he settled, or the way his thoughts go: a significant symbol of the powers that rule him, and that I try to influence when I deem it right. —George Groddeck
Dédicace
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In memory of my parents
Premiers mots
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Our first problem arises from the word migraine, which implies the existence of a (hemicranial) headache as a defining characteristic.
Citations
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Freud reminds us that "...the ego is first and foremost a a body-ego...the mental projection of the surface of the body." The sense of "self" appears to be based, fundamentally, on a continuous inference from the stability of body-image, the stability of outward perceptions, and the stability of time -perception. Feelings of ego-dissolution readily and promptly occur if there is serious disorder or instability of body-image, external perception, or time-perception, and all of these, as we have seen, may occur during the course of a migraine aura.
Among the strangest and most intense symptoms of migraine aura, and the most difficult of description or analysis, are the occurrence of feelings of sudden familiarity or certitude (déjà vu), or its opposite, feelings of sudden strangeness and unfamiliarity (jamais vu). Such states are experience, momentarily and occasionally, by everyone; their occurrence in migraine auras (as in epileptic auras, psychoses, etc.) is marked by their overwhelming intensity and relatively long duration. These states are sometimes associated with a multitude of other feelings: the thought that time has stopped, or is mysteriously recapitulating itself; the feeling that one is dreaming, or momentarily transported to another world; feelings of intense nostalgia, in déjà vu, sometimes associated with an uprush of long-forgotten memories; feelings of clairvoyance, in déjà vu; or of the world or oneself being newly-minted, in jamais vu; and in all cases, the feeling that consciousness has been doubled.
Derniers mots
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> MIGRAINE, de Oliver Sacks. — Les céphalées et la migraine figurent parmi les symptômes et les troubles fonctionnels qui poussent une bonne partie de la population à avoir recours aux services de santé. Si vous souffrez de maux de tête et l'avez signalé à vos proches, peut-être vous a-t-on lancé l'éternelle boutade : C'est bon signe !? Si vous faites partie de cette tranche de population aux prises avec ce problème, consolez-vous : Freud et Lewis Carroll étaient eux aussi migraineux.
Le neurologue Oliver Sacks dans Migraine dépeint les migraines comme des événements à la fois physiologiques et symboliques. Après avoir traité des milliers de patients, Sacks s'est aperçu que la migraine avait un sens. Il n'a donc pas cherché à établir le portrait-type d'une personnalité migraineuse, un tel profil était impossible à tracer vu la diversité des pathologies et des histoires personnelles des patients.
Le lecteur de Migraine s'aventure malgré lui sur cette longue route de la compréhension de la migraine, cheminant à travers ses paysages étranges et énigmatiques. Sacks invite à l'auto-exploration des causes infiniment diverses de la migraine. Il n'apporte pas de réponses, ni de traitements miracles (il n'en existe pas), mais propose une vision d'ensemble de cette douleur qui souvent n'est qu'un déguisement nécessaire à l'économie physiologique ou émotionnelle d'un individu. Cette vision holistique permet d'approcher la migraine comme une forme particulière de drame symbolique dans lequel le patient a traduit des pensées et des sentiments importants. Et le Dr Sacks utilise pour ce faire un langage simple, n'abusant pas des termes techniques à moins qu'ils soient indispensables. Seuil, 1986; 24,95 $ (Susy TURCOTTE)
—Nuit blanche, (25), sept.–oct.–nov. 1986, p. 37. … ; (Source),
URL : https://id.erudit.org/iderudit/20582ac