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Chargement... Kallocain (original 1940; édition 2002)par Karin Boye (Auteur), Gustaf Lannestock (Traducteur), Richard B. Vowles (Introduction)
Information sur l'oeuvreLa Kallocaïne par Karin Boye (1940)
Best Dystopias (67) » 8 plus Chargement...
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Boye schrijft niet over deze tijd, maar veel uit Kallocaïne is wel toepasbaar op deze tijd. Ik snap hoe voor de collega de verleiding groot is om in toevalligheden te denken. Maar het is wel degelijk een kwaliteit van Kallocaïne en van de schrijfkunst van Karin Boye. Iedereen kan een nachtmerrie verzinnen. Maar een mogelijke nachtmerrie is nog iets anders. De schrijfster van Kallocaïne had goed gekeken naar de spoken van haar tijd; spoken die klaarblijkelijk zo onuitroeibaar zijn dat ze ook in andere tijden -in een andere gedaante- weer op konden duiken…lees verder > Appartient à la série éditorialeEst contenu dansPrix et récompensesListes notables
Dans une société où la surveillance de tous, sous l'oeil vigilant de la police, est l'affaire de chacun, le chimiste Leo Kall met au point un sérum de vérité qui offre à l'État Mondial l'outil de contrôle total qui lui manquait. En privant l'individu de son dernier jardin secret, la Kallocaïne permet de débusquer les rêves de liberté que continuent d'entretenir de rares citoyens. Elle permettra également à son inventeur de surmonter, au prix d'un viol psychique, une crise personnelle qui lui fera remettre en cause nombre de ses certitudes. Et si la mystérieuse cité fondée sur la confiance à laquelle aspirent les derniers résistants n'était pas qu'un rêve ? Kallocaïne, publié en 1940 en Suède, est l'un des principaux romans dystopiques du XXe siècle avec Nous autres (Zamiatine, 1920), Le Meilleur des mondes (Huxley, 1932), et 1984 (Orwell, 1948). Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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La Kallocaïne est un roman de la dystopie, écrit dans la tourmente des premiers mois de la Seconde guerre mondiale alors que le totalitarisme semble vaincre sur tous les fronts. Le roman dépeint une société terrifiante, plus proche il me semble de la société soviétique que de celle de l'Allemagne nazie — y compris peut-être de manière prémonitoire, par exemple par la description de villes fermées dédiées à la recherche scientifique. Le personnage central, Leo Kall, a mis au point une drogue — sorte de sérum de vérité — qui contraint ceux à qui on l'injecte à révéler leurs pensées les plus intimes en levant toutes leurs inhibitions. Au fur et à mesure que les expériences menées sur des cobayes "volontaires" révèlent la puissance de la kallocaïne, les autorités de l'État vont prendre en charge l'expérimentation puis modifier le droit pour permettre de poursuivre les coupables par la pensée.
Si le texte n'a peut-être pas tout à fait la qualité d'écriture que l'on peut trouver dans le Nous de Zamiatine, il en est toutefois très proche par le fond, de même qu'il est très proche du 1984 d'Orwell. Très proche et souvent plus effrayant, en tout cas plus effrayant que le roman de Zamiatine, sans doute par le caractère quotidien, simpliste, inculte également de la pensée du narrateur, élevé dans un monde sans passé donc sans histoire entièrement contrôlé par les services de propagande et qui ne comprend donc pas que certains de ses cobayes aient conservé la mémoire de civilisations antérieures (puisqu'il n'y a jamais eu de civilisations avant l'État mondial et qu'au-delà des frontières dont nul ne sait où elles seraient puisque toute mention de données géographique est interdite il n'existe pas d'êtres humains).
La différence majeure avec ces deux autres grands romans dystopiques est que le personnage principal ne se retrouve pas victime à son tour du système : fait prisonnier par l'armée ennemie (celle de l'État universel, très similaire idéologiquement à l'État mondial), il va poursuivre les mêmes recherches. Orwell l'aurait montré subissant à son tour l'injection de kallocaïne ; Boye le montre en délateur faisant arrêter et condamner son propre chef qui exprime trop visiblement ses sentiments pour ne pas être dangereux. ( )