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Chargement... Le Papier peint jaune (1892)par Charlotte Perkins Gilman
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Appartient à la série éditorialeEst contenu dansAmerican Fantastic Tales: Boxed Set par Peter Straub (indirect) H.P. Lovecraft's Book of the Supernatural: 19 Classics of the Macabre, Chosen by the Master of Horror Himself par H. P. Lovecraft Backpack Literature: An Introduction to Fiction, Poetry, Drama, and Writing (4th Edition) par X. J. Kennedy Panik Gruselgeschichten aus England und Amerika von R. L. Stevenson bis Ernest Hemingway par Mary Hottinger (indirect) Phantoms and fantasies;: 20 tales par Rudyard Kipling (indirect) The Edge of the Chair: A Superlative Collection, Some Fact, Some Fiction, All Suspense par Joan Kahn (indirect) Charlotte Perkins Gilman's The Yellow Wall-Paper: A Sourcebook and Critical Edition par Catherine J. Golden Est en version abrégée dansContient un commentaire de texte deContient un guide de lecture pour étudiant
Une oeuvre majeure de la litt�rature f�ministe, et l'une des �vocations les plus saisissantes de la folie. Seul Franz Kafka, saura �crire, plus tard, la d�mence avec une violence comparable. La folie, Charlotte Perkins Gilman, contemporaine d'Edith Wharton, l'a v�cue toute sa vie dans une d�pression clinique, jusqu'� son suicide en 1935. D�pressive elle aussi, mari�e � un m�decin, si attentif qu'il en devient oppressant, la narratrice de Le Papier peint jaune est confin�e dans une chambre de la maison que loue le couple pour un �t�. Afin qu'elle se repose, lui dit-on, qu'elle ne fasse rien, et surtout ne pas �crire - ce qu'elle accompli cependant � l'insu de tous. Car le papier peint r�sume la maladie mentale. Bient�t, elle lui pr�te une odeur, un regard, une personnalit�; elle imagine que des femmes indistincts sont retenues entre le mur et lui, que les motifs s'animent et entendent prendre la fuite. Alors, elle arrache la tapisserie pour lib�rer les prisonni�res. En �dition bilingue anglais/fran�ais, avec lecture audio int�gr�e: non seulement vous pouvez lire Le Papier peint jaune en fran�ais et en anglais, mais vous pouvez aussi �couter la lecture de cet ouvrage soit dans sa version originale anglophone, soit dans sa traduction fran�aise. Comment ? Tout simplement gr�ce � votre t�l�phone, tablette ou webcam. L'id�al pour am�liorer votre ma�trise de la langue de Shakespeare... et de Moli�re ! Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.4Literature English (North America) American fiction Later 19th Century 1861-1900Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Dans cette nouvelle, une femme jamais nommée tient son journal pendant les trois mois qu’elle passe avec son mari et son nouveau-né dans une demeure qu’ils ont louée. La femme est atteinte d’un mal qui lui non plus n’est jamais nommé, mais qui ressemble à une dépression, peut-être une dépression post-partum. Son mari médecin, dans son rôle d’homme protecteur et de scientifique lui préconise un repos absolu et une réclusion quasi carcérale. Logée dans l’ancienne nursery (quoi de mieux pour infantiliser quelqu’un ?), elle prend vite le papier peint jaune de la pièce en horreur. Passant tout son temps à observer ce papier peint honni, elle commence à s’y perdre, et sa dépression semble commencer à se transformer en hystérie comme on aimait le dire à l’époque. C’est donc une nouvelle qui montre le statut de la femme bourgeoise devant qui s’ouvrent deux voies : soit être une maîtresse de maison accomplie, soit être infantilisée et réduite au silence et à l’inaction.
Mais comme la version que j’en ai lue a été commise par les éditions Tendance Négative (le troisième en deux mois, les trois derniers publiés d’un catalogue qui compte à ce jour 7 titres), le texte bénéficie d’une mise en page particulière, avec un papier peint jaune dans lequel j’ai vu, caché sous les dessins de fleurs, des sortes de têtes de mort aux yeux plissés et au sourire sardonique, un papier peint qui envahit peu à peu la page comme il envahit la tête et les pensées de la narratrice. Et puis toutes les pages ne sont pas séparées, et toutes les 4 pages, il faut faire une pause dans la lecture pour couper les pages et découvrir ce qui se cache derrière, parfois un simple blanc, parfois la suite du texte. Il est facile de faire le parallèle avec
Il n’est pas impossible de voir dans les lés de papier peint les barreaux d’une prison que le lecteur découpe et que la narratrice veut arracher. Dans les notes qui accompagnent le texte, il est aussi suggéré que le choix de la couleur du papier peint n’est pas anodin : jaune se dit yellow en anglais, yell low peut-être, quelque chose comme hurler tout bas peut-être ? Mais est-ce du lacanisme à la petite semaine ?
Toujours est-il que ce texte est encore l’objet d’interprétations contradictoires, tant c’est un texte qui reste ouvert et riche. A découvrir avec délectation, et un petit frisson, de préférence dans l’édition de Tendance Négative.