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Chargement... Purge (original 2008; édition 2010)par Sofi Oksanen, Lola Rogers (Traducteur)
Information sur l'oeuvrePurge par Sofi Oksanen (2008)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. « Purge est un puzzle où l’intime et l’Histoire s’enchevêtrent tragiquement. Un livre à la fois âtre et violent, constamment sous tension. » —Les InrocKuptibles « Un très grand livre sur le mensonge et la peur. On en sort ébloui par la maîtrise et secoué par le propos. » —Alexandre Fillon, Lire « Un livre âpre et dur qui met en parallèle la violence sur les femmes et sur les peuples. » —Augustin Trapenard, Elle À travers les destins croisés, pleins de bruit et de fureur, de deux femmes, Aliide et Zara, c'est cinquante ans d'histoire de l'Estonie que fait défiler Sofi Oksanen. Un roman coup de poing. —Le Livre de Poche Parallèlement à l'histoire de l'Estonie sous l'occupation soviétique se déroule celle d'Aliide Truu, confrontée bien contre son gré à son passé en la personne d'une jeune fille inconnue et cependant très proche... Attention, grand écrivain! Grand Prix de Littérature du Conseil Nordique 2010 à 32 ans, Prix Femina Etranger 2010, Sofi Oksanen est pour nous une excellente découverte. Tout est en place ici: le sens dramatique, le déroulement du récit, le savant mélange d'arrière-plan historique et de fiction romanesque, le style énergique, plein de finesse, de couleur et de puissance évocatrice, les personnages convaincants par leurs forces et leurs faiblesses, le dénouement crédible et original. On note avec plaisir un refus de toute banalité ou effet attendu, ainsi qu'une maîtrise rare de la construction dramatique. Si vous avez l'occasion de lire ce roman, ne la manquez pas! Même en vacances sur une plage baignée de soleil, vous en oublierez l'heure de l'apéritif. Beaucoup de bien m'en avait été dit. Trop ? il y a des images fortes dans ce livre mais cela ne suffit pas à en faire un grand livre. Malheureusement on sait que les hommes sont capables du pire, y compris les hommes ordinaires, et les femmes aussi. A mon sens il manque un souffle. L'histoire, avec un grand h, y est esquissée mais on finit par perdre le fil.
”Utrensning” är en helt igenom mörk roman, men med en konstnärlig lyskraft som förbluffar. Renselse er rystende, uafrystelig og vanvittigt god. Men den tager tid at komme sig over. Hvis man overhovedet kan. Appartient à la série éditorialeLe livre de poche (32453) Fait l'objet d'une adaptation dansPrix et récompensesListes notables
Quand, en 1992, l'Estonie est débarrassée du joug russe, une vieille dame protège une jeune fille d'un viol annoncé et se souvient avec elle de la tyrannie de l'occupant durant cinquante ans. [SDM] Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)894.54134Literature Literature of other languages Altaic, Finno-Ugric, Uralic and Dravidian languages Fenno-Ugric languages Fennic languages Finnish Finnish fiction 2000–Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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J’avais acheté ce livre peu de temps après sa sortie en France, car il avait alors fait grand bruit (à l’échelle d’un livre, qui plus est de littérature étrangère, il ne faut pas exagérer…) et le sujet et le lieu, que je rencontre rarement dans mes lectures, m’avaient attirée.
Je savais que le livre était violent, mais j’ai tout de même eu du mal à lire certains passages très crus auxquels je n’étais pas préparée. Mais ces scènes ne sont jamais gratuites et m’ont permis de me confronter, par pages interposées (ce qui reste donc une situation somme toute bien confortable), à des sujets que je préfère en général ne pas voir, c’est tellement moins dérangeant de détourner le regard.
La construction romanesque du roman, avec ses amours cachés et ses rapprochements entre génération ne m’a pas convaincue, et m’a paru un peu trop improbable, plus digne d’un Dumas du XIXème siècle que d’un roman bien noir du XXIème siècle. Mais l’artificialité de l’intrigue ne m’a pas dérangée plus que cela, tant il est évident que le propos de l’autrice n’est tout simplement pas là. En faisant se télescoper deux périodes de l’histoire récente de l’Estonie (mais aussi plus généralement de l’URSS), au moment de la Seconde Guerre mondiale où le pays tout juste indépendant se retrouve à nouveau sous la coupe d’un de ses grands voisins, puis de l’autre, puis au moment de l’effondrement de l’URSS, c’est la place de la femme dans ces quotidiens instables qui est en discussion, et même peut-être plus précisément la place du corps de la femme. La façon dont il est utilisé comme une arme de destruction, de peur, de domination. Mais aussi, c’est plus ténu mais j’ai cru le lire entre les lignes, la façon dont, malgré tout, des femmes vont être capables, non de pardonner, non de passer outre, mais de se relever malgré tout, de faire leurs choix, et peut-être parfois même de prendre les hommes à leur propre jeu et de faire de ce corps une arme à leur service et non plus au service de l’autre.
Je ne lirai pas tous les jours des livres comme cela, mais je crois que je suis contente que mes pas de lectrice aient croisé celui-là, car si j’ai trouvé la lecture éprouvante, elle m’a fait découvrir un coin d’Europe que je ne connaissais pas et des instants de l’histoire plus ou moins récente sur lesquels j’avais pris garde de ne pas trop me pencher. Ce n’est pas un livre qui rend très optimiste quant à la nature humaine, ni qui rend enviable le sort des petites nations coincées entre de grands voisins, nul n’en sort indemne. Les compromissions semblent indispensables pour survivre, mais les allégeances fluctuantes semblent rendre toute idée de vie paisible illusoire.