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Chargement... Salle 6 (1892)par Anton Tchekhov
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Appartient à la série éditorialeAmstelboeken (80) Campaña Nacional Eugenio Espejo (Luna de Bolsillo) Microclimes (13)
Instead of memorizing vocabulary words, work your way through an actual well-written novel. Even novices can follow along as each individual English paragraph is paired with the corresponding Russian paragraph. It won't be an easy project, but you'll learn a lot Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)891.733Literature Literature of other languages Literature of east Indo-European and Celtic languages Russian and East Slavic languages Russian fiction 1800–1917Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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C’est alors petit à petit tout le monde de Raguine qui bascule. D’abord ce sont ses convictions philosophiques faites de fatalisme, de renoncement et de déni de la douleur qui sont mises à mal. Puis c’est le regard que la société de cette petite ville rurale porte sur son médecin qui change. Son commerce avec les pensionnaires de la salle numéro 6 le fait passer de fait de l’autre côté du miroir, et qui peut mener une conversation sensée avec un fou ne peut qu’être fou lui-même. Son ami tentera bien de le sauver de ses horribles penchants, mais la chute semble inéluctable.
C’est un sombre drame que Tchekhov, lui-même médecin, expose ici. Les thèmes s’y mélangent et il n’est pas évident de mettre en évidence le propos principal de l’auteur, mais il faut y voir me semble-t-il une critique de ce que être la médecine dans les campagnes russes à l’époque où Pasteur fait pourtant ses découvertes fondamentales et bien sûr une critique de la façon dont sont traités les malades mentaux, à la fois l’absence totale de soin et les conditions de vie déshumanisantes qu’on leur impose.
C’est sombre, comme souvent chez Tchekhov me semble-t-il. C’est sans espoir, très russe serais-je tentée de dire si je savais ce que cela veut dire. C’est une nouvelle peut-être un peu longue, qui se disperse un peu trop à mon goût, mais cette lecture demeure intéressante et, parce que très loin de mon univers et de mes thèmes de lecture habituels, dépaysante et un rien déstabilisante car je ne suis pas sûre que le temps et la distance qui me séparent de Tchekhov rendent son constat moins vrai.