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Chargement... House Made of Dawn (original 1966; édition 2000)par Robert DiYanni (Auteur)
Information sur l'oeuvreLa maison de l'aube par N. Scott Momaday (1966)
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Appartient à la série éditorialeHarper Perennial Olive Editions (2021 Olive) Est en version abrégée dansContient un guide de lecture pour étudiantPrix et récompensesListes notables
Classic Literature.
Fiction.
Literature.
HTML: "Both a masterpiece about the universal human condition and a masterpiece of Native American literature. . . . A book everyone should read for the joy and emotion of the language it contains." â?? The Paris Review A special 50th anniversary edition of the magnificent Pulitzer Prize-winning novel from renowned Kiowa writer and poet N. Scott Momaday, with a new preface read by the author A young Native American, Abel has come home from war to find himself caught between two worlds. The first is the world of his father's, wedding him to the rhythm of the seasons, the harsh beauty of the land, and the ancient rites and traditions of his people. But the other worldâ??modern, industrial Americaâ??pulls at Abel, demanding his loyalty, trying to claim his soul, and goading him into a destructive, compulsive cycle of depravity and disgust. An American classic, House Made of Dawn is at once a tragic tale about the disabling effects of war and cultural separation, and a hopeful story of a stranger in his native land, finding his way back to all that is familiar and sac Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=C0gAEAAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...
> MAISON DE L'AUBE, de N. Scott Momaday. — Avec sa Maison de l'aube, !'écrivain peau-rouge N. Scott Momaday remporta le pris Pulitzer en 1969. Ce chef-d'oeuvre de la littérature américaine vient tout juste d'être publié en France (éditions du Rocher). Nous avons profité de sa visite à Paris pour l'interroger sur Monument Valley — le "paysage Marlboro", la terre sacrée de ses ancêtres.
« Nous autres urbains savons nous situer par rapport aux supermarchés mais plus par rapport aux étoiles. La première fois que je suis allé à Monument Valley, la terre de mes ancêtres, j'ai eu la sensation que je regardais au-delà du temps. Je me suis tenu au bord du précipice et j'ai vu le temps s'arrêter quelque part entre moi et ces monolithes. Je voyais dans l'infini. Dans l'éternité. Le silence participait au verbe. Le paysage s'abandonnait à la lumière. C'est cette puissance que Marlboro a su utiliser pour vendre ses cigarettes. Là où il y a le sacré, il y a aussi le sacrilège. Nous pouvons utiliser une image pour la publicité mais vient un moment ou l'on a abusé de sa relation à l'objet. Alors, elle perd son pouvoir. Il existe une distance déterminée entre l'objet et sa représentation. Lorsque nous sur-utilisons la langue sans prudence, nous augmentons cette distance. Alors, nous perdons le pouvoir de l'objet, du mot comme de l'image. Avec le tout-écrit, nous sommes submergés par les mots. Dans la tradition orale, on apprenait à ne pas les gaspiller. Jadis, les anglo-saxons pensaient qu'en chuchotant certainssons ils pouvaient accélérer la récolte. On a perdu cette foi en la langue. La danse est une des seules manières de restaurer les pouvoirs perdus des mots et des images. Il y a peu de chose aussi puissante que la danse. Je me souviens des danses qu'enfant je vivais sur les réserves. En observant les visages concentrés des danseurs, j'avais le sentiment qu'ils percevaient au-delà du monde immédiat. Là aussi, dans l'infini. Chaque été, à Oklahoma, nous campons et dansons pour plusieurs jours : une vieille tradition ressucitée. C'est pour nous une manière de retrouver nos liens. Alors les plumes d'aigle cessent d'être symbole. Elles sont aigle. Voilà la juste vision. » Ed. du Rocher. (Thomas JOHNSON)
—Nouvelles Clés, (31), Oct./Nov. 1993, (p. 83)