Elisabeth Vonaburg n’a peut-être pas de chance, j’ai lu l’excellent [Les Filles d’Egalie] quelques semaines avant de commencer son bouquin, et c’est dur de rivaliser. Mais quand même… Je croyais tomber sur un roman féministe, et en fait je suis surtout tombée de haut… Ce n’est pas parce que les femmes sont au pouvoir que la société est féministe, la preuve, tout est ici basé sur le pouvoir reproductif des femmes, condamnées à procréer. On est finalement assez proche de [La Servante écarlate] de ce point de vue-là, l’inventivité en moins. Et tout cela pour un livre au style lourd et à l’intrigue confuse, voire inexistante…
Encore ce que l’on appelle un classique à côté duquel je suis complètement passée. Je l’ai lu jusqu’au bout, espérant y trouver quelque chose, mais décidément, ça ne valait pas la peine d’y passer autant de temps.

La stupidité des hommes a jadis ruiné la planète Terre. La sensibilité des femmes permettra-t-elle de la réparer,
ou plutôt de la laisser se réparer ? C'est la question que se pose Lisbeï au cours d'une longue vie aventureuse qui va la mener du Pays des Mères,
où les sexes vivent séparés, vers un avenir encore incertain où ils parviendront peut-être à se retrouver.
Ce beau roman, qui a reçu plusieurs prix (dont, pour sa traduction américaine, le prix spécial Philip K. Dick),
réconciliera avec la science-fiction les femmes qui l'ignorent encore. Quant aux hommes, il leur donnera à réfléchir. Passionnément.