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Oscar Wilde's autobiographical work on suffering, self-realization, and the artistic processDe Profundis (Latin for "from the depths") is Oscar Wilde's reconciliation from a life full of pleasure. In 1891 the author began an intimate relationship with the young aristocrat Lord Alfred Douglas, known to his friends as Bosie. This affair led to speculations about Wilde's sexuality just as his career was reaching its apex. Ultimately, Bosie's father, the powerful Marquess of Queensberry, accused Wilde of homosexuality. As this conduct was considered a "gross indecency" punishable by hard labor, th… (plus d'informations)
Ouch, qu’il est dur de chroniquer un classique… Même court comme celui-ci…
Bon, qu’est-ce qui m’a poussée à lire ce livre ? Plusieurs choses. D’abord, j’ai voulu m’intéresser davantage à Oscar Wilde pour lui, et pas forcément pour ses oeuvres, alors quoi de mieux qu’une lettre à son amant pour ça ? Ensuite, le format m’a plu, ça change des essais & romans. Et enfin, l’univers carcéral m’a intriguée, alors mélangez les trois, et ça me donne envie de lire ce livre !
Dans De Profundis, Oscar Wilde écrit une longue lettre à son ancien amant Lord Alfred Douglas depuis sa prison à Reading. Mais attention, c’est loin d’être une lettre d’amour. Il s’agit même d’une lettre particulièrement virulente et presque exhaustive qui explique en quoi Lord Alfred Douglas a conduit Oscar Wilde à sa perte, et ce de plusieurs points de vues :
- Économiquement, de par sa oisiveté et sa tendance à consommer « tous frais payés » par son ami Wilde.
- Émotionnellement, de par ses nombreuses crises (publiques ou non), ses reproches incessants, ses lettres d’insultes…
- Politiquement, en ruinant la réputation de Wilde en association avec son père, et en l’amenant jusqu’à la prison.
J’ai trouvé cette lettre très violente, je ne dis pas que ce n’est pas justifié, Lord Alfred Douglas a l’air totalement horripilant et insupportable, mais on sent qu’Oscar Wilde, même s’il dit qu’il veut pardonner pour vivre serein, a une sacrée rancœur contre lui.
La première partie de la lettre nous fait donc l’état des lieux de leur relation, les hauts comme les bas, les bas étant bien plus nombreux.
La deuxième partie de la lettre raconte la façon dont l’auteur a été envoyé en prison, notamment pour son homosexualité, mais également suite à un « complot » avec le père de Douglas.
La troisième partie, plus philosophe que concrète, part sur la religion, la foi, la force de pardonner, la nécessité d’assumer ses actes et les conséquences de l’incarcération sur un homme.
C’est une lettre particulièrement intéressante qui en dit long sur leur relation, et pourrait expliquer bien des points de la personnalité de l’auteur. J’ai aimé sa sincérité, j’ai même été surprise qu’il soit si peu rancunier au regard de tous les faits qu’il énonce.
En revanche, wow, on peut dire qu’Oscar Wilde n’avait pas pour plus grande qualité l’humilité. Certes, c’est un homme talentueux, un artiste, tout ce que vous voulez, et il serait hypocrite de prétendre le contraire ou de vouloir de lui qu’il le cache ou fasse l’humble en toute circonstance… MAIS de là à répéter à chaque page qu’il est un homme de la haute classe, un noble, un artiste, qu’Alfred a pourri son talent, qu’il est admiré du monde entier, etc… Bref, c’est un peu insister lourdement, et ça m’a un peu refroidie. Cela dit, beaucoup d’artistes ont sûrement ce genre de caractère, et je me répète mais sans jouer les hypocrites, il était possible d’être plus humble…
Par la suite, le roman nous présente « La ballade de la geôle de Reading ». Sous forme de poème très bien conçu, Oscar Wilde nous relate les conditions de vie des prisonniers dans cet établissement particulièrement dur et sévère avec ses « résidents ». Je ne suis pas une grande fan de poésie, je pense pour la simple et bonne raison que je n’ai pas encore eu de déclic avec ce genre (il faut dire que je n’ai jamais trop essayé), mais en l’occurrence, ce long poème m’a réellement touché, il est criant de désespoir, il hurle son besoin d’humanité, c’est vraiment très émouvant. J’ai adoré !
Par la suite, deux lettres nous présentent des réclamations faites par l’auteur quant aux conditions de vie des prisonniers, notamment celles des enfants dans une première lettre, et dans une seconde celles concernant la décence en général. Oscar Wilde, notamment par ces lettres, contribuera à l’amélioration des conditions de vie des prisonniers.
Rien que pour le côté réellement humain de l’oeuvre, il faut la lire.
En bref, un bout de vie l’auteur franchement intéressant, on aime ou on aime pas Wilde, mais ça ne laisse pas de marbre. ( )
Informations provenant du Partage des connaissances espagnol.Modifiez pour passer à votre langue.
A Lord Alfred Douglas. Prisión de Su Majestad. Reading. Enero-Marzo 1897
Premiers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
Dear Bosie, After long and fruitless waiting I have determined to write to you myself, as much for your sake as for mine, as I would not like to think that I had passed through two long years of imprisonment without ever having received a single line from you, or any news or message even, except such as gave me pain.
Citations
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Suffering is one very long moment. We cannot divide it by seasons.
Most people are other people. Their thoughts are someone else's opinions, their lives a mimicry, their passions a quotation.
It is always twilight in one's cell, as it is always midnight in one's heart.
I was a man who stood in symbolic relations to the art and culture of my age. I had realised this for myself at the very dawn of my manhood, and had forced my age to realise it afterwards. Few men hold such a position in their own lifetime and have it so acknowledged. It is usually discerned, if discerned at all, by the historian, or the critic, long after both the man and his age have passed away.
I amused myself with being a flaneur, a dandy, a man of fashion. I surrounded myself with the smaller natures and the meaner minds. I became the spendthrift of my own genius, and to waste an eternal youth gave me a curious joy. Tired of being on the heights I deliberately went to the depths in the search for new sensations.
Truth in art is the unity of a thing with itself: the outward rendered expressive of the inward: the soul made incarnate: the boy instinct with spirit.
Derniers mots
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Perhaps I am chosen to teach you something much more wonderful, the meaning of Sorrow, and its beauty. Your affectionate friend, Oscar Wilde
Oscar Wilde's autobiographical work on suffering, self-realization, and the artistic processDe Profundis (Latin for "from the depths") is Oscar Wilde's reconciliation from a life full of pleasure. In 1891 the author began an intimate relationship with the young aristocrat Lord Alfred Douglas, known to his friends as Bosie. This affair led to speculations about Wilde's sexuality just as his career was reaching its apex. Ultimately, Bosie's father, the powerful Marquess of Queensberry, accused Wilde of homosexuality. As this conduct was considered a "gross indecency" punishable by hard labor, th
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Bon, qu’est-ce qui m’a poussée à lire ce livre ? Plusieurs choses. D’abord, j’ai voulu m’intéresser davantage à Oscar Wilde pour lui, et pas forcément pour ses oeuvres, alors quoi de mieux qu’une lettre à son amant pour ça ? Ensuite, le format m’a plu, ça change des essais & romans. Et enfin, l’univers carcéral m’a intriguée, alors mélangez les trois, et ça me donne envie de lire ce livre !
Dans De Profundis, Oscar Wilde écrit une longue lettre à son ancien amant Lord Alfred Douglas depuis sa prison à Reading. Mais attention, c’est loin d’être une lettre d’amour. Il s’agit même d’une lettre particulièrement virulente et presque exhaustive qui explique en quoi Lord Alfred Douglas a conduit Oscar Wilde à sa perte, et ce de plusieurs points de vues :
- Économiquement, de par sa oisiveté et sa tendance à consommer « tous frais payés » par son ami Wilde.
- Émotionnellement, de par ses nombreuses crises (publiques ou non), ses reproches incessants, ses lettres d’insultes…
- Politiquement, en ruinant la réputation de Wilde en association avec son père, et en l’amenant jusqu’à la prison.
J’ai trouvé cette lettre très violente, je ne dis pas que ce n’est pas justifié, Lord Alfred Douglas a l’air totalement horripilant et insupportable, mais on sent qu’Oscar Wilde, même s’il dit qu’il veut pardonner pour vivre serein, a une sacrée rancœur contre lui.
La première partie de la lettre nous fait donc l’état des lieux de leur relation, les hauts comme les bas, les bas étant bien plus nombreux.
La deuxième partie de la lettre raconte la façon dont l’auteur a été envoyé en prison, notamment pour son homosexualité, mais également suite à un « complot » avec le père de Douglas.
La troisième partie, plus philosophe que concrète, part sur la religion, la foi, la force de pardonner, la nécessité d’assumer ses actes et les conséquences de l’incarcération sur un homme.
C’est une lettre particulièrement intéressante qui en dit long sur leur relation, et pourrait expliquer bien des points de la personnalité de l’auteur. J’ai aimé sa sincérité, j’ai même été surprise qu’il soit si peu rancunier au regard de tous les faits qu’il énonce.
En revanche, wow, on peut dire qu’Oscar Wilde n’avait pas pour plus grande qualité l’humilité. Certes, c’est un homme talentueux, un artiste, tout ce que vous voulez, et il serait hypocrite de prétendre le contraire ou de vouloir de lui qu’il le cache ou fasse l’humble en toute circonstance… MAIS de là à répéter à chaque page qu’il est un homme de la haute classe, un noble, un artiste, qu’Alfred a pourri son talent, qu’il est admiré du monde entier, etc… Bref, c’est un peu insister lourdement, et ça m’a un peu refroidie. Cela dit, beaucoup d’artistes ont sûrement ce genre de caractère, et je me répète mais sans jouer les hypocrites, il était possible d’être plus humble…
Par la suite, le roman nous présente « La ballade de la geôle de Reading ». Sous forme de poème très bien conçu, Oscar Wilde nous relate les conditions de vie des prisonniers dans cet établissement particulièrement dur et sévère avec ses « résidents ». Je ne suis pas une grande fan de poésie, je pense pour la simple et bonne raison que je n’ai pas encore eu de déclic avec ce genre (il faut dire que je n’ai jamais trop essayé), mais en l’occurrence, ce long poème m’a réellement touché, il est criant de désespoir, il hurle son besoin d’humanité, c’est vraiment très émouvant. J’ai adoré !
Par la suite, deux lettres nous présentent des réclamations faites par l’auteur quant aux conditions de vie des prisonniers, notamment celles des enfants dans une première lettre, et dans une seconde celles concernant la décence en général. Oscar Wilde, notamment par ces lettres, contribuera à l’amélioration des conditions de vie des prisonniers.
Rien que pour le côté réellement humain de l’oeuvre, il faut la lire.
En bref, un bout de vie l’auteur franchement intéressant, on aime ou on aime pas Wilde, mais ça ne laisse pas de marbre. ( )