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La 4e de couverture indique : ".. Je ne puis laisser réimprimer ces pages sans dire ce qu'elles sont. Elles ont été écrites et publiées dans la clandestinité. Elles avaient un but qui était d'éclairer un peu le combat aveugle où nous étions et, par là, de rendre plus efficace ce combat. Ce sont des écrits de circonstance et qui peuvent donc avoir un air d'injustice. Si l'on devait en effet écrire sur l'Allemagne vaincue, il faudrait tenir un langage un peu différent. Mais je voudrais seulement prévenir un malentendu. Lorsque l'auteur de ces lettres dit " vous ", il ne veut pas dire " vous autres Allemands ", mais " vous autres nazis ". Quand il dit " nous ", cela ne signifie pas toujours " nous autres Français " mais " nous autres Européens libres ". Ce sont deux attitudes que j'oppose, non deux nations, même si, à un moment de l'histoire, ces deux nations ont pu incarner deux attitudes ennemies. Pour reprendre un mot qui ne m'appartient pas, j'aime trop mon pays pour être nationaliste. Et je sais que la France ne perdra rien, au contraire, à s'ouvrir sur une société plus large. Mais nous sommes encore loin du compte et l'Europe est toujours déchirée. C'est pourquoi j'aurais honte aujourd'hui si je laissais croire qu'un écrivain français puisse être l'ennemi d'une seule nation. Je ne déteste que les bourreaux. Tout lecteur qui voudra bien lire les Lettres à un ami allemand dans cette perspective, c'est-à-dire comme un document de la lutte contre la violence, admettra que je puisse dire maintenant que je n'en renie pas un seul mot."… (plus d'informations)
On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois.
Dédicace
A René Leynaud
Premiers mots
Préface à l'édition italienne (Edition Gallimard 1988 et suivantes, collection Blanche et Folio)
Les Lettres à un ami allemand ont été publiées en France après la libération, à un petit nombre d'exemplaires, et n'ont jamais été réimprimées. Je me suis toujours opposé à leur diffusion en pays étrangers pour les raisons que je dirai. [...]
Première lettre
Vous me disiez : « La grandeur de mon pays n'a pas de prix. [...]
Citations
C’est beaucoup que de se battre en méprisant la guerre, d’accepter de tout perdre en gardant le goût du bonheur, de courir à la destruction avec l'idée d’une civilisation supérieure. (p. 24)
Nous nous faisions de notre pays une idée qui le mettait à sa place, au milieu d’autres grandeurs, l’amitié, l’homme, le bonheur, notre désir de justice. (p. 39)
Derniers mots
Notice de désambigüisation
NOTE DE L'EDITEUR (Edition Gallimard 1988 et suivantes, collection Blanche et Folio)
La première de ces lettres a paru dans le no 2 de la Revue Libre, en 1943 ; la seconde dans le no 3 des Cahiers de Libération au début de 1944. Les deux autres, écrites pour la Revue Libre, sont restées inédites jusqu'à la Libération. La troisième a été publiée, au début de 1945, par l'hebdomadaire Libertés.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
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La 4e de couverture indique : ".. Je ne puis laisser réimprimer ces pages sans dire ce qu'elles sont. Elles ont été écrites et publiées dans la clandestinité. Elles avaient un but qui était d'éclairer un peu le combat aveugle où nous étions et, par là, de rendre plus efficace ce combat. Ce sont des écrits de circonstance et qui peuvent donc avoir un air d'injustice. Si l'on devait en effet écrire sur l'Allemagne vaincue, il faudrait tenir un langage un peu différent. Mais je voudrais seulement prévenir un malentendu. Lorsque l'auteur de ces lettres dit " vous ", il ne veut pas dire " vous autres Allemands ", mais " vous autres nazis ". Quand il dit " nous ", cela ne signifie pas toujours " nous autres Français " mais " nous autres Européens libres ". Ce sont deux attitudes que j'oppose, non deux nations, même si, à un moment de l'histoire, ces deux nations ont pu incarner deux attitudes ennemies. Pour reprendre un mot qui ne m'appartient pas, j'aime trop mon pays pour être nationaliste. Et je sais que la France ne perdra rien, au contraire, à s'ouvrir sur une société plus large. Mais nous sommes encore loin du compte et l'Europe est toujours déchirée. C'est pourquoi j'aurais honte aujourd'hui si je laissais croire qu'un écrivain français puisse être l'ennemi d'une seule nation. Je ne déteste que les bourreaux. Tout lecteur qui voudra bien lire les Lettres à un ami allemand dans cette perspective, c'est-à-dire comme un document de la lutte contre la violence, admettra que je puisse dire maintenant que je n'en renie pas un seul mot."
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