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Petit traité des grandes vertus (1996)

par André Comte-Sponville

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Des vertus, on ne parle plus guère. Cela ne signifie pas que nous n'en ayons plus besoin, ni ne nous autorise à y renoncer. Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices : mieux vaut la joie que la tristesse, mieux vaut l'admiration que le mépris, mieux vaut l'exemple que la honte. De la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur les vertus, celles qui nous manquent parfois, celles qui nous éclairent. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître et son unique juge. Il n'y a pas de bien en soi : le bien n'existe pas, il est à faire et c'est ce qu'on appelle les vertus.… (plus d'informations)
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Compte-Sponville enseigne ici sur les les vertus mais pas pour condamner les vices. Ce livre nous montre que la morale nest pas là pour nous culpabiliser, mais pour nous aider chacun à être son propre maître, son unique juge, pour devenir plus humain, plus frot, plus doux. ( )
  AnaIsabel-O | Dec 26, 2008 |
2 sur 2
Maar dan komt Comte-Sponville aan het woord. Overtuigend laat hij zien dat de uitspraak dat de mens een uiteindelijk louter materieel wezen is, allerminst inhoudt dat er afstand wordt gedaan van waarden en spiritualiteit. Die vrijheid die ook hij erkent, heeft voor hem echter geen absolute dimensies; ze berust niet op een vast buitenmenselijk fundament. Met Spinoza erkent hij geen waarden buiten de (menselijke) werkelijkheid. Niet omdat iets goed is begeren wij het, zie deze zeventiende-eeuwse denker, maar juist omdat wij het begeren vinden wij het goed. Dit theoretisch anti-humanisme loopt bij Comte-Sponville -net als bij zijn grote voorbeeld- uit op een praktisch humanisme. Tegenover het geloof in het absolute dat de mens overstijgt van Luc Ferry, verdedigt hij de trouw aan de aarde en de werkelijkheid die we bij Nietzsche, één van zijn andere inspiratoren, vinden.
 
Les vertus sont notre force
Le mot «vertu» peut sembler démodé ou évoquer un quelconque ordre moral. Aussi importe-t-il de lui restituer sa signification authentique et toute sa dignité, si l'on veut comprendre le titre et l'intention du dernier livre d'André Comte-Sponville. Pour les Anciens la vertu - l'arété des Grecs et la virtus des Latins - est d'abord l'excellence d'une disposition ou d'une capacité à agir dans quelque domaine que ce soit. Ainsi la vertu du médicament est-elle de soigner, celle du couteau de couper et celle de l'homme d'agir humainement. Mais si la vertu est excellence, quelle est donc l'excellence propre de l'homme? Quelles sont les vertus proprement humaines? 

De la politesse, qui n'est pas encore une vertu (qui ne préférera un rustre honnête à un salaud courtois?) mais les prépare, à l'amour qui n'en est déjà plus une mais les accomplit toutes, le Petit traité des grandes vertus est constitué de dix-huit chapitres consacrés à chacune de ces vertus morales qui nous manquent si souvent - ce par quoi nous manquons nous-mêmes à nos devoirs -, mais point totalement - sans quoi nous serions incapables de les penser et de les dire. 

Si la morale commence par la politesse, Comte-Sponville estime qu'elle continue par le «devoir de mémoire» et la fidélité. Puis viennent les quatre vertus cardinales de l'Antiquité et du Moyen Age: la prudence, cette sagesse pratique qui n'exclut pas le risque; la tempérance, qui ne consiste pas à «ne pas jouir ou à jouir le moins possible» mais à «rester maîtres de nos plaisirs au lieu d'en être esclaves»; le courage et enfin la justice, «la seule vertu qui soit bonne absolument». 

Qu'il s'agisse de la compassion, de la miséricorde, de la gratitude, de l'humilité ou de la tolérance, le propos d'André Comte-Sponville ne consiste jamais à «faire la morale» et rien ne lui déplaît tant que le moralisme. Si penser les vertus, c'est certes «mesurer la distance qui nous en sépare», Epicure et Spinoza qui accompagnent ici l'auteur à tous les pas lui ont appris que la vraie morale n'était certainement pas dans la tristesse et le ressentiment, mais dans cette force, qui nous manque hélas si souvent et qui, lorsque nous parvenons un tant soit peu à la faire nôtre, nous rend tout à la fois meilleurs et plus heureux: le livre d'André Comte-Sponville est un beau livre d'éthique pour notre temps.
 

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Des vertus, on ne parle plus guère. Cela ne signifie pas que nous n'en ayons plus besoin, ni ne nous autorise à y renoncer. Mieux vaut enseigner les vertus, disait Spinoza, que condamner les vices : mieux vaut la joie que la tristesse, mieux vaut l'admiration que le mépris, mieux vaut l'exemple que la honte. De la politesse à l'amour, dix-huit chapitres sur les vertus, celles qui nous manquent parfois, celles qui nous éclairent. Il ne s'agit pas de donner des leçons de morale, mais d'aider chacun à devenir son propre maître et son unique juge. Il n'y a pas de bien en soi : le bien n'existe pas, il est à faire et c'est ce qu'on appelle les vertus.

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