Louis est engagé pour suivre et étudier la migration des cigognes, de Montreux en République centrafricaine, un voyage ponctué de morts violentes et de révélations sur le passé du narrateur. Un roman aux allures de thriller, qui ménage des surprises et fait faire le tour du monde à ses lecteurs, mais qui manque par moments de rythme et de tension, malgré quelques scènes horrifiantes. ( )

> L'ornithologue Böhm, qui étudie la migration des cigognes, a constaté que de nombreux couples ne reviennent jamais d'Afrique. Qui les fait disparaître ? Chargé de l'enquête, Louis Antioche rend visite à Böhm mais celui-ci est mort d'un infarctus. L'autopsie révèle que le vieil homme avait subi une transplantation cardiaque à l'époque où ce type d'opération était rare, d'autant que Böhm résidait en Afrique comme conseiller de Bokassa. Poursuivant ses investigations, Louis part en Bulgarie à la recherche de Rajko, un Tzigane pisteur de cigognes. Trop tard :celui-ci a été tué et on a prélevé son coeur. Ayant appris que des médecins de l'association humanitaire "Monde unique" - à qui Böhm a légué sa fortune - se trouvaient sur les lieux lors de sa mort, Louis poursuit son dangereux périple, de mystérieux tueurs à ses trousses...
Ce premier thriller de Jean-Christophe Grangé foisonne en détails rigoureux sur les lieux et événements mis en scène. L'intrigue, à double détente, préfigure Les Rivières pourpres et Le Concile de pierre, ainsi que le thème récurrent des manipulations génétiques.
—Claude Mesplède

> Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque dans un nid de cigognes. Ainsi démarre le tout premier et l'un des plus brillants thrillers écrits par Jean-Christophe Grangé.
—Le Livre de Poche
...

« La France tient enfin son Stephen King. Rythme haletant, intrigue prenante. (...) Jean-Christophe Grangé affiche une incroyable virtuosité. »
—VSD
...

> Chaque année, elles repartent pour leur fabuleuse migration jusqu'en Afrique. Cette année, elles ne reviendront pas...
Cadavres mutilés, tueurs surgis du néant... Le jeu de piste qui aurait dû conduire Louis Antioche sur les traces des cigognes disparues tourne vite au jeu de massacre. Des camps tsiganes bulgares à l'enfer vert du Centrafrique en passant par les kibboutz chauffés à blanc des territoires occupés, sa course-poursuite l'entraîne jusqu'à Calcutta. Au c ur des ténèbres.
Imagination débridée, construction impeccable, écriture d'une redoutable efficacité aussi bien dans la violence que dans la psychologie et le suspense : toutes les qualités de Jean-Christophe Grangé, qui l'ont porté au premier rang des auteurs de thrillers français, se trouvent déjà dans ce premier roman. Un voyage au bout de la peur. Un livre hallucinant !
Le premier Grangé, qui a lancé sa carrière :
« La France tient enfin son Stephen King... Grangé affiche une incroyable virtuosité. »
—VSD

« Un thriller de premier plan. »
—The Guardian

« Brillant et complexe. »
—Times Literary Supplement

« Il démontre brillamment que les super thrillers ne viennent pas que des USA. »
—Berliner Zeitung

L’ornithologue Bà¶hm, qui étudie la migration des cigognes, a constaté que de nombreux couples ne reviennent jamais d’Afrique. Qui les fait disparaître ? Chargé de l’enquête, Louis Antioche rend visite à Bà¶hm mais celui-ci est mort d’un infarctus. L’autopsie révèle que le vieil homme avait subi une transplantation cardiaque à l’époque où ce type d’opération était rare, d’autant que Bà¶hm résidait en Afrique comme conseiller de Bokassa. Poursuivant ses investigations, Louis part en Bulgarie à la recherche de Rajko, un Tzigane pisteur de cigognes. Trop tard :celui-ci a été tué et on a prélevé son coeur. Ayant appris que des médecins de l’association humanitaire « Monde unique » – à qui Bà¶hm a légué sa fortune – se trouvaient sur les lieux lors de sa mort, Louis poursuit son dangereux périple, de mystérieux tueurs à ses trousses…

Ce premier thriller de Jean-Christophe Grangé foisonne en détails rigoureux sur les lieux et événements mis en scène. L’intrigue, à double détente, préfigure Les Rivières pourpres et Le Concile de pierre, ainsi que le thème récurrent des manipulations génétiques.

Ce premier roman de Jean-Christophe Grangé est un bon premier livre, bénéficiant d'une histoire bien imaginée, bien ficelée. Le rythme est rapide et la progression de l'intrigue constante. Néanmoins, certaines réactions de personnages, et notamment de Louis Antioche, le personnage principal et narrateur, ne sont pas toujours cohérentes ni même parfois crédibles. Voir un éternel étudiant de 30 ans déjouer les pièges de deux soldats armés et entrainés, manier un pistolet comme s'il avait fait ça toute sa vie fait parfois sourire. De même, certains faits anodins sont un peu trop appuyés pour qu'ils ne paraissent justement qu'anodins et ainsi on n'est pas très surpris de les voir justifier certains pans de l'intrigue.
Au final, c'est un livre à l'histoire prenante, mais avec quelques invraisemblance qui la gâchent un peu. ( )

De rebondissements cruels en aventures glauques, le récit aboutit à des révélations inhumaines et innatendues. Un livre très noir qui ne peut que susciter l'admiration pour l'auteur. Bien que les romans noirs ne soient pas ma tasse de thé, j'ai trouvé cette oeuvre remarquable autant dans l'art du récit que dans le style, riche et fluïde. ( )