Ce site utilise des cookies pour fournir nos services, optimiser les performances, pour les analyses, et (si vous n'êtes pas connecté) pour les publicités. En utilisant Librarything, vous reconnaissez avoir lu et compris nos conditions générales d'utilisation et de services. Votre utilisation du site et de ses services vaut acceptation de ces conditions et termes.
Résultats trouvés sur Google Books
Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Nostromo is a classic anti-hero, who lives in a fictitious mining village on the coast of a fictitious South American country. Many regard the imagined setting of the novel to be some of Conrad's finest work. The characters in the novel are also more highly-developed than those of his other novels, and were inspired by a group of mental patients Conrad had met shortly before beginning the novel.
Conrad est un bourlingueur, ses livres aussi. Son célébrissime Au cœur des ténèbres se passe sur les rives d’un fleuve africain, Typhon raconte un épisode marin sur les flots asiatiques, et Nostromo, bien que ce soit le nom d’un personnage italien, se passe au Costaguana, petite république emblématique des dictatures sud-américaines. Ce long roman ne laisse rien de côté et dissèque les différents rouages de l’économie extractive sur laquelle se sont construit la plupart des pays d’Amérique du Sud. La mine d’argent comme point central de l’économie, les castes qui classent définitivement les individus, les coups d’Etat incessants, les libertés qui ne bénéficient qu’à une petite minorité éclairée… Tout y est, savamment imbriqué, décrit avec précision, une démonstration par l’exemple. Dans ce roman, l’histoire de Nostromo, « notre homme », surnom un brin condescendant du capataz des cargadores, le contremaître des dockers du port de San Tomé. Homme de confiance, irréprochable car vaniteux, mais rattrapé par la soif de l’argent et par un amour impossible, n’est finalement qu’un prétexte. Prétexte pour décrire cette société si fataliste, prétexte pour mettre en scène des personnages dont pas un ne pourra être heureux ou du moins se réaliser. Difficile de rentrer dans ce roman, dont l’écriture est touffue et dont l’intrigue non linéaire nécessite une grande attention. C’est en plus avec un livre audio que j’ai découvert cette œuvre, et je ne suis pas sûre que les romans fleuves de Conrad se prêtent bien à cet exercice. Ce n’est donc pas ma lecture préférée de Conrad, du moins sur le moment : je voulais un bon roman d’aventure et j’ai eu un traité d’économie politique, mais pris pour ce qu’il est, avec le recul, c’est une œuvre passionnante, qui décrit de façon vivante et très réaliste la complexité de toute un continent. Mieux qu’un cours de géographie, il décrit une réalité hélas toujours d’actualité aujourd’hui et le pessimisme qui accompagne le destin de tous les personnages sans exception ne donne pas de grands espoirs pour voir les choses bouger. Un livre qui est un témoignage accablant et passionnant si on regarde au-delà du premier plan et si l’on peut s’accoutumer au style un peu lourd de ce long texte.
A cause de Conrad, j'ai vraiment vécu 2 semaines au Costaganna. Autant dire que ce séjour à été mouvementé. Comme le capitaine Mitchell, je suis persuadé d'y avoir vu quantité de moments historiques, mais comme lui j'ai bien des chances de n'en avoir pas compris le sens caché. J'ai espéré secrètement ces moments d'apaisement au cœur de la casa Gould, mais Conrad m'a guidé inéluctablement vers un épilogue amer, où le plus magnifique des hommes de Sulaco, qui en valait bien dix mille, n'a pas trouvé ce qu'il chercha. ( )
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
"So foul a sky clears not without a storm"
- Shakespeare, [King John, iv. ii. 109]
Dédicace
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
To John Galsworthy
Premiers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
In the time of Spanish rule, and for many years afterwards, the town of Sulaco—the luxuriant beauty of the orange gardens bears witness to its antiquity—had never been commercially anything more important than a coasting port with a fairly large local trade in ox-hides and indigo.
Citations
Derniers mots
Informations provenant du Partage des connaissances anglais.Modifiez pour passer à votre langue.
Dr. Monygham, pulling round in the police-galley, heard the name pass over his head. It was another of Nostromo’s triumphs, the greatest, the most enviable, the most sinister of all. In that true cry of undying passion that seemed to ring aloud from Punta Mala to Azuera and away to the bright line of the horizon, overhung by a big white cloud shining like a mass of solid silver, the genius of the magnificent Capataz de Cargadores dominated the dark gulf containing his conquests of treasure and love.
Références à cette œuvre sur des ressources externes.
Wikipédia en anglais
Aucun
▾Descriptions de livres
Classic Literature.
Fiction.
HTML:
Nostromo is a classic anti-hero, who lives in a fictitious mining village on the coast of a fictitious South American country. Many regard the imagined setting of the novel to be some of Conrad's finest work. The characters in the novel are also more highly-developed than those of his other novels, and were inspired by a group of mental patients Conrad had met shortly before beginning the novel.
.
▾Descriptions provenant de bibliothèques
Aucune description trouvée dans une bibliothèque
▾Description selon les utilisateurs de LibraryThing
Ce long roman ne laisse rien de côté et dissèque les différents rouages de l’économie extractive sur laquelle se sont construit la plupart des pays d’Amérique du Sud. La mine d’argent comme point central de l’économie, les castes qui classent définitivement les individus, les coups d’Etat incessants, les libertés qui ne bénéficient qu’à une petite minorité éclairée… Tout y est, savamment imbriqué, décrit avec précision, une démonstration par l’exemple.
Dans ce roman, l’histoire de Nostromo, « notre homme », surnom un brin condescendant du capataz des cargadores, le contremaître des dockers du port de San Tomé. Homme de confiance, irréprochable car vaniteux, mais rattrapé par la soif de l’argent et par un amour impossible, n’est finalement qu’un prétexte. Prétexte pour décrire cette société si fataliste, prétexte pour mettre en scène des personnages dont pas un ne pourra être heureux ou du moins se réaliser.
Difficile de rentrer dans ce roman, dont l’écriture est touffue et dont l’intrigue non linéaire nécessite une grande attention. C’est en plus avec un livre audio que j’ai découvert cette œuvre, et je ne suis pas sûre que les romans fleuves de Conrad se prêtent bien à cet exercice. Ce n’est donc pas ma lecture préférée de Conrad, du moins sur le moment : je voulais un bon roman d’aventure et j’ai eu un traité d’économie politique, mais pris pour ce qu’il est, avec le recul, c’est une œuvre passionnante, qui décrit de façon vivante et très réaliste la complexité de toute un continent. Mieux qu’un cours de géographie, il décrit une réalité hélas toujours d’actualité aujourd’hui et le pessimisme qui accompagne le destin de tous les personnages sans exception ne donne pas de grands espoirs pour voir les choses bouger. Un livre qui est un témoignage accablant et passionnant si on regarde au-delà du premier plan et si l’on peut s’accoutumer au style un peu lourd de ce long texte.