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Chargement... Dragon déchu (2001)par Peter F. Hamilton
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Une de mes premières lectures de Space Opera, et dire que je n’ai pas été déçu est un euphémisme! Ce roman a ce qu’il faut d’ambition, de précision et de doigté pour vous faire passer un excellent moment. Moins épique que je le pensais, Dragon Déchu est centré sur les personnages du récit, et dresse des portraits crédibles des différents acteurs. Si le roman est – très – long, ne croyez surtout pas que l’ouvrage m’est tombé des mains. Au contraire, l’auteur prend son temps, développe des aspects surprenants de la vie du héros, ce qui le rend d’autant plus touchant. Il s’agit là d’une aventure spatiale de vingt ans, bourrée de petites réflexions typées SF, et teintée d’un mysticisme qui se révèle le pilier du roman vers les dernières pages, mais shut, je n’en dirai pas plus, la fin est excellente et pour rien au monde vous ne devrez passer à côté des 5 dernières pages ! aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompenses
In the distant future, corporations have become sustainable communities with their own militaries, and corporate goals have essentially replaced political ideology. On a youthful, rebellious impulse, Lawrence joined the military of a corporation that he now recognizes to be ruthless and exploitative. His only hope for escape is to earn enough money to buy his place in a better corporation. When his platoon is sent to a distant colony to quell a local resistance effort, it seems like a stroke of amazing fortune, and Lawrence plans to rob the colony of their fabled gemstone, the Fallen Dragon, to get the money he needs. However, he soon discovers that the Fallen Dragon is not a gemstone at all, but an alien life form that the local colonists have been protecting since it crashed in their area. Now, Lawrence has to decide if he will steal the alien to exploit the use of its inherent biotechnical processes-which far exceed anything humans are capable of-or if he will help the Resistance get the alien home. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.914Literature English & Old English literatures English fiction Modern Period 1901-1999 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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L'intrigue est basé sur un procédé que pas mal (peut-être trop d'ailleurs) d'auteurs utilisent : à savoir deux récits parallèles, ( dans ce roman un dans le présent, l'autre dans le passé) et dès que ça devient intéressant d'un côté, hop !, on zappe de l'autre (dans L'Aube de la nuit, l'abus de ce procédé finissait par m'énerver mais pas ici - en même temps, attention, il ne faut pas s'attendre à une utilisation de ce procédé tout en finesse comme chez Banks).
L'auteur nous montre un côté inattendu de la colonisation des autres planètes par les hommes (le thème avait été abordé au début de L'Aube de la nuit d'ailleurs): ça coûte très cher. En fait, les entreprises qui se sont lançées dans le subventionnement de la colonisation de planètes extra-terrestres sont déficitaires. Zantiu-Braun (=ZB) cependant a une solution pour sortir du déficit : il lance des raids appelés "retour sur investissement" - comprenez des opérations de piraterie légales pour récupérer les fonds engagés. Lawrence Newton porte bien son nom: il rêve de voyages spatiaux et, pour concrétiser son rêve, va tenter de devenir officier chez ZB. Il devra se contenter du grade de sergent car pour être officier, il faut investir dans l'entreprise qui vous donne du travail (!). On a donc un personnage de loser, déchu de son rêve initial de voyage intergalactique. Un dragon déchu lui aussi, en quelque sorte, qui doit rêviser son rêve d'étoiles à l'aune des intérêts économiques.
C'est un bien meilleur livre que L'Aube de la nuit. Plus profond qu'il n'y paraît, ce n'est pas du type space opera sans prise de tête. On retrouve la minutie de l'auteur dans les détails, la lenteur calculée de l'action au départ (la mise en route est longue mais pas pénible et on comprend que certains éléments donnés au départ vont jouer un rôle par la suite comme le récit que fait Denise aux enfants) et la recette éprouvée du zapping comme expliqué plus haut.
Donc: sans être un chef d'oeuvre absolu (faut pas exagérer non plus), on a un bon livre, honnête mais peut-être quand même trop scolaire à mon goût au final, à qui il manque un peu de sense of wonder, un peu de folie comme on en trouve chez Banks. Un petit plus, quoi. Quelque chose qui fasse la différence. ( )