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Chargement... Brutal Art (original 2008; édition 2008)par Jesse Kellerman (Auteur)
Information sur l'oeuvreLes visages par Jesse Kellerman (2008)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Ce livre n’est absolument pas un thriller comme le prétend le pitch de l’éditeur. A sa décharge, le livre n’est pas évident à catégoriser. Ethan est marchand d’art à New York et il est en froid avec sa famille. Un jour, il découvre une série de dessins exceptionnels d’un auteur inconnu et décide de les exposer et de les vendre. Les choses se gâtent quand un policier à la retraite le contacte pour lui dire que certains visages d’enfants dessinés sont reconnaissables. Il s’agit de victimes d’un tueur en série datant d’une quinzaine d’années. Ethan va petit à petit décrocher de son travail et de sa vie dans le milieu de l’art pour s’impliquer dans une enquête policière à la cold case. C’est très original et assez bien écrit mais cela n’a certainement pas le niveau de suspense ou de rebondissements qu’on attend d’un thriller. En plus, Kellermann a un peu raté sa fin. Donc pas mal. ( ) Ethan Muller, jeune galeriste new-yorkais de trente-trois ans, découvre dans un appartement délabré, par l’intermédiaire d’un ami, les dessins d’un dénommé Victor Crackle. Œuvre monumentale constituée de milliers de dessins centrés autour de cinq portraits d’enfants, tous reliés entre eux pour former une pièce unique, Ethan sent qu’il a mis la main sur le travail exceptionnel d’un artiste hors du commun. Mais qui est Victor Crackle ? Un fou, un génie, un meurtrier en série, comme le pressent Marylin, figure puissante sur le marché de l’art contemporain, mentor et amante d’Ethan ? Victor Crackle est introuvable et Ethan prend la décision d’exposer, au détriment de ses autres artistes. Un article publié dans le New York Times attire l’attention de Lee McGrath, ancien policier, qui reconnaît dans les dessins les portraits d’enfants assassinés il y a plusieurs décennies et dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé. "Quoi qu’il en soit, la suite de l’histoire commence par une sonnerie de téléphone. C’est un roman policier, je vous le rappelle." Raconté à la première personne, par Ethan, le roman oscille entre roman policier et saga familiale, des interludes retraçant la généalogie familiale d’Ethan depuis l’arrivée de Solomon au milieu du 19ème siècle et fondateur à force de travail de l’immense fortune des Muller, à nos jours. Jesse Kellerman porte un regard un peu distancé et critique sur la faune artistique, à la fois passionnée et érudite, mais en même temps méprisante de tout ce qui est extérieur à son cercle. Il dénonce aussi sa superficialité, son obsession de l’argent et du pouvoir et son manque de recul face à la réalité du monde : la côte de l’œuvre de Victor connaît des sommets après la révélation de ses possibles crimes. D’un autre côté, il analyse finement la curieuse relation qui s’instaure entre l’artiste et son "découvreur", relation possessive, presque filiale du galeriste envers son protégé. C’est d’ailleurs la principale motivation d’Ethan, quand il se lance à la recherche de Victor. Une intrigue captivante et bien ficelée, une histoire familiale souvent poignante, ce premier roman traduit en français de Jesse Kellerman m’a emportée de la première à la dernière page. Mélange de polar et de roman psychogénéalogique, ce livre combine art, meurtre et famille. La découverte d'un nouvel artiste met Ethan Muller, galeriste, sur la piste d'anciens meurtres. Alors que c'est cette aventure qui engage le lecteur, bientôt les vieilles histoires de famille commencent à se mêler du présent pour culminer dans un dénouement inattendu. C'est vrai que la fin, côté polar, tombe un peu à l'eau, mais j'ai beaucoup aimé le mélange des genres, l'évolution des personnages alors que leur personnalité se dessinait et la remise en contexte du présent grâce au passé. Original et emballant. Roman agréable qui se laisse lire mais qui m'a laissé sur ma faim. L'intrigue qui se passe dans le monde des galeries d'art de New-York et de la haute bourgeoisie New-Yorkaise est intéressante et on se prend d'intérêt pour Ethan et l'énigme des dessins de Victor Cracke. La construction du roman s'articule autour d'interlude racontant l'histoire de la famille d'Ethan et crée au départ un mystère supplémentaire. Mais au fur et à mesure de la lecture la tension baisse et on constate qu'il s'agit d'un énième thriller sur un tueur en série pour aboutir à une chute est franchement très faible. Par ailleurs, il y a plusieurs fausses intrigues, dont on ne comprend pas bien l'intérêt. Elles n'apportent finalement pas grand chose à l'histoire (ex : les lettre anonymes écrites par une artiste mécontente et imitant l'écriture de Cracke !). La psychologie des personnages n'est pas très approfondie J'ai été très perturbé par le style utilisé par Jesse Killerman. Il prend le parti pris d'écrire le roman à la première personne, le narrateur étant Ethan Muller, mais dès les premiers lignes, le narrateur, en s'adressant au lecteur, nous dit bien qu'il écrit un roman policier. "Il faut que je fasse plus roman noir; en tout cas j'aimerai bien..... Ce livre est peut-être un roman policier, mais moi je ne suis pas policier." Cette construction à trois niveaux : Ethan acteur de l'histoire (personnage), narrateur de l'histoire et auteur de l'histoire (écrivain s'adressant au lecteur) est intéressante. Cette position de style n'est pas maintenu par Killerman. De temps en temps l'auteur se rappelle de son début de roman et fait un clin d'oeil au lecteur par des allusions plus ou moins pertinentes, ce qui casse totalement le ressort de l'intrigue par cette mise en retrait et ce rappel : ce n'est qu'une histoire ! Dommage on a le sentiment que pour ce premier roman, Killerman ne savait pas trop comment positionné son style et sa narration ce qui est la cause de mon point de vue de cette baisse de tension au fur et à mesure du roman et ce désintérêt que j'ai eu sur la fin. Il y a malgré tout dans la première moitié du livre de bonne remarques et réflexions sur l'art, le monde des galeries d'art et de la faune qui gravite dans ce monde faux et superficiel. Un thriller à lire pour une nuit d'insomnie ou pour lézarder au soleil. Très bien construit, avec un sujet original et qui pourtant est utilisé et usé : un tueur en série... alternance de périodes de la vie de plusieurs personnages, dont on se demande au début quels liens les rattachent. Mais on finit par comprendre, pas loin de la fin du roman, ce qui est une preuve de qualité et d'intelligence du roman et de son auteur ! aucune critique | ajouter une critique
Prix et récompensesDistinctions
Le jeune amateur d'art Ethan Muller essaie d'en savoir plus sur une s©♭rie de tableaux exceptionnels sign©♭s Victor Cracke, un artiste reclus. Quand un policier © la retraite reconna©ʾt dans l'un des portraits un enfant disparu quarante ans plus t©þt, Ethan perd peu © peu tout contr©þle de l'affaire... C'est le d©♭but d'une spirale infernale.--[R©♭sum©♭ de l'©♭diteur] Aucune description trouvée dans une bibliothèque
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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