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Chargement... Un cantique pour Leibowitz (1960)par Walter M. Miller, Jr.
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Roman jalon de la littérature post-apocalyptique, ce livre m'a laissé une impression bizarre. Sur la forme, ça m'a plus : on voit comment l'abbaye de Saint Leibowitz passe 3 âges après une guerre atomique qui a laissé la Terre et l'humanité exsangues, j'aime bien ces constructions progressives et qui là passent du post-apocalyptique au pré-apocalyptique ! Sur le fond, hormis le style un peu tarabiscoté un peu caractéristique à mon avis de cette période, on voit très nettement le conflit scientifico-religieux que l'auteur essaie de régler comme nous le confirme le quatrième de couverture. Alors c'est très bien fait, la réflexion est brillante, parfois captivante mais des fois tellement poussée qu'elle m'a laissé aussi sur le bord de la route. Un peu plus de détachement m'aurait permis de rentrer dans ce roman du début à la fin, mais j'ai aimé quoi qu'il en soit. Ce roman traite de l'élévation de l'Homme par la technologie et de sa chute en un cycle sans fin. C'est une déclinaison S.F. de maximes comme « L'Histoire est un éternel recommencement », « L'Homme est un loup pour l'Homme » ou encore « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Le roman se déroule sur plusieurs générations un peu à la manière de Fondation. Cette technique, si elle permet d'illustrer efficacement le propos, nuit à l'intérêt du roman car il est plus difficile de s'attacher à l'histoire lorsqu'elle ne propose pas de personnages principaux (le roman contient malgré tout plusieurs éléments récurrents). La religion et son rôle dans la société est l'un des thèmes central du roman. Ce roman est donc riche d'enseignements mais aurait pu être plus prenant, plus attachant. aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la sérieLeibowitz (1) Appartient à la série éditorialeEst contenu dansContientFait l'objet d'une adaptation dansEst une version étendue deContient une étude deContient un guide de lecture pour étudiant
"Dans le désert de l'Utah, parmi les vestiges d'une civilisation disparue, frère Francis de l'ordre albertien de Leibowitz a fait une miraculeuse découverte : d'inestimables reliques du martyr Isaac Leibowitz lui-même, qui jadis avait organisé la sauvegarde des dernières miettes du savoir balayé par le Grand Déluge des Flammes. C'est une lueur d'espoir en cet âge de ténèbres et d'ignorance, le signe tant attendu d'une nouvelle Renaissance. Mais l'humanité a-t-elle tiré les leçons d'un cataclysme qui l'a laissée exsangue, défigurée par le feu nucléaire ? Saura-t-elle enfin se préserver des apprentis sorciers ? Car l'Histoire, bientôt, menace de se répéter..." [Source : 4e de couv.] Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54 — Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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Une ambiance post-apocalyptique qui relève du croisement entre Le nom de la rose (le film, j'ai pas encore lu le bouquin) et Mad Max.
Contexte : l'apocalypse nucléaire a eu lieu il y a belle lurette, la Terre est ravagée et les hommes ont sombré dans un âge des ténèbres rendu possible par la purge des lettrés, politiques et savants qui a eu lieu peu après le déluge du feu. Malgré ça, un ordre monastique créé anciennement par un technicien cherche à protéger toute trace du passé.
Le récit se déroule en 3 temps séparés chacun par plusieurs siècles, je préfère préserver le plaisir de votre lecture en n'abordant pas le détail des 2 dernières parties mis à par le fait que les 3 parties se déroulent dans le même monastère. Dans la première partie, nous assistons à la découverte d'un abri antiatomique par un jeune moine de bonne intention mais "assez naïf" (je verse dans l'euphémisme), c'est un plaisir de lire cette redécouverte de l'ancienne culture et toutes les interprétations des protagonistes sur chaque bout de papier qu'ils trouvent. Les gamers y trouveront une des probables inspirations de l'univers de Fallout avec tout son second degré.
J'ai personnellement adoré le style emprunt de détails, chaque personnage est habilement dépeint, l'ambiance habillement posée : d'abord comique, le récit vire à la tragédie en passant par l'amertume. Je ne suis pas assez bigot pour juger de l'authenticité des propos religieux (la plupart du temps en latin) qui ponctuent le texte que soit dans la forme ou dans le fond. Ceci dit, même si les propos sont hérétiques, ça ne gâche rien, un chapitre de plus dans cette veine et je me convertissais :)* Je dois modérer mes propos, je n'ai pas encore lu tous les Hugo précédents (il me manque Blish, Clifton et la nouvelle de Asimov) (