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À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie (1990)

par Hervé Guibert

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387565,576 (3.4)4
A novel that describes, with devastating, darkly comic clarity, its narrator's experience of being diagnosed with AIDS. First published by Gallimard in 1990, To the Friend Who Did Not Save My Life describes, with devastating, darkly comic clarity, its narrator's experience of being diagnosed with AIDS. Guibert chronicles three months in the penultimate year of the narrator's life as, in the wake of his friend Muzil's death, he goes from one quack doctor to another, describing the progression of the disease and recording the reactions of his many friends. The novel scandalized the French media, which quickly identified Muzil as Guibert's close friend Michel Foucault. To the Friend became a bestseller, and Guibert a celebrity. Guibert continued to document the daily experiences of his body in a series of novels and diaries, mostly published posthumously. To the Friend has since attained a cult following for its intimate and candid tone, its fragmented and slippery form. As Edmund White observed, "[Guibert's] very taste for the grotesque, this compulsion to offend, finally affords him the necessary rhetorical panache to convey the full, exhilarating horror of his predicament." In his struggle to piece together a language suited to his suffering, Hervé Guibert catapulted himself into notoriety and sealed his reputation for uncompromising, transgressive prose.… (plus d'informations)
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> A L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, par Hervé Guibert. — "J'ai eu le sida pendant trois mois. Plus exactement, j'ai cru pendant trois mois que j'étais condamné par cette maladie mortelle qu'on appelle le sida. Or je ne me faisais pas d'idées, j'étais réellement atteint, le test qui s'était avéré positif en témoignait, ainsi que des analyses qui avaient démontré que mon sang amorçait un processus de faillite."
-- Une histoire d'horreur au temps des premiers traitements contre le sida, un regard et une auto-analyse d'un homme qui en est atteint.
--Alexis da Silva-Mathieu (ICI.Radio-Canada.ca)
  Joop-le-philosophe | Dec 24, 2018 |
Livre que je voulais lire depuis un bon bout de temps... en fait, depuis la controverse à laquelle a donné ce lieu sa publication en 1990.
Intéressant mais c'est loin d'être un grand livre. ( )
  PascalG | Jul 24, 2017 |
Pourquoi ce livre?

J’ai découvert Hervé Guibert alors que j’étudiais au baccalauréat. Dans un cours portant sur la littérature et le sida, il fallait lire différentes romans, dont le sien : À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie. L’histoire de ce livre m’a profondément marquée, transportée, voire choquée, tant par son caractère autofictionnel, que pour la réalité qu’il dépeint : le sida, dans les années 1980, où les premiers traitements antiviraux n’étaient pas encore sur le marché et où la méconnaissance de cette maladie faisait qu’on associait le sida à « l’épidémie du cancer gay » (AIDES, 2007, p. 12). L’occasion de relire ce livre était idéale dans le cadre d’un cours portant sur l’acte et l’expérience de lecture, voilà pourquoi je l’ai choisi pour cette activité.

Un premier aspect qui m’a plu :

J’ai résolument aimé le caractère autofictionnel du récit où, à travers la narration au « je », le lecteur suit le quotidien d’Hervé Guibert, lui-même, après l’annonce de sa séropositivité. Cette incursion dans son intimité nous fait connaître de surcroît Muzil et Marine, qui sont respectivement Michel Foucault et Isabelle Adjani. L’intérêt ici, pour moi, a été de constater à quel point l’autofiction trempe dans la transgression, alors que le narrateur dévoile des informations délicates, que l’entendement commun aurait considéré privées, dont les révélations entourant le décès de Muzil-Michel Foucault.

Un second aspect qui m’a plu :

J’ai adoré l’écriture d’Hervé Guibert : une plume directe, franche, qui va droit dans le cœur par son caractère « visuel ». En effet, la description ou plutôt la transcription qu’il fait de son corps, de sa réalité et de sa souffrance grandissante, causée par la maladie, sont à ce point « racontées » par Guibert qu’elles se donnent à voir, tel une scène qui défile sous nos yeux. Il s’agit là d’un « règlement de compte » percutant envers son « ami ». Les thèmes abordés dans le roman n’étant pas légers, je suis ressortie de ma lecture secouée.

Aspect qui m’a moins plu :

À cette question, j’écrirai simplement que la franchise désarmante qui se dégage du récit est ce qui rend parfois difficile et dérangeante la lecture du roman. En effet, l’écriture de Guibert en est une de dénonciation et de trahison, si bien que par son abondance, elle donne beaucoup de détails sur des événements qui ne sont pas faciles à vivre – et à lire, tels que la mort de Muzil, la souffrance de son trépas et la réalité inhérente rattachée au quotidien d’un séropositif. C’est donc un roman que j’ai accueilli en petits fragments, quelques pages à la fois.

L’objet livre :

À l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie est un roman, qui en format poche, contient 288 pages. Ses attributs sont plutôt standards par rapport à d’autres livres de la collection « Folio » de Gallimard : format de 18 cm, papier mince tirant entre le blanc et le jaune, encre noire bien marquée, etc. Il s’agit d’un format pratique pour la lecture, par sa petitesse.

Le livre contient exactement 100 chapitres, pour la plupart très courts, qui sont tous numérotés. Souvent, les titres de chapitres sont définis par des mots, pas par des numéros. L’auteur avait-il une visée particulière en procédant ainsi ? Voulait-il donner une symbolique précise à son livre ? Ces questions m’ont accompagnée durant ma lecture. Aussi, le caractère court des chapitres a maintenu mon attention, ma concentration.

Au plan paratextuel, c’est la page couverture qui m’a le plus interpelée. On y trouve là la seule image du roman, soit une photographie qui montre Hervé Guibert lui-même, capté en noir et blanc et cadré à partir des épaules. Il est couché, la tête sur le côté et son regard semble vide. Il n’arbore aucun sourire. Par l’angle de la photographie, on dirait qu’il s’est lui-même pris en photo, ce qui présuppose qu’il sera question d’un récit de soi, du moins, que l’auteur se mettra en scène. Le résumé apparaissant sur la quatrième de couverture tend à confirmer cette impression : on y lit là le tout premier paragraphe du roman, qui s’apparente à une déclaration.
  elizabeth6344a15 | Oct 6, 2015 |
Je me souviens d'Hervé Guibert sur le plateau du magazine littéraire télévisé "Apostrophe", émacié, le regard bleu, presque émerveillé d'être mis en lumière. Il parlait de lui, de son livre, de sa vie. Il était beau, jeune, combattant. C'était la première fois -je pense- qu'un livre parlait vraiment du SIDA. ( )
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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Hervé Guibertauteur principaltoutes les éditionscalculé
Coverdale, LindaTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Wikipédia en anglais (1)

A novel that describes, with devastating, darkly comic clarity, its narrator's experience of being diagnosed with AIDS. First published by Gallimard in 1990, To the Friend Who Did Not Save My Life describes, with devastating, darkly comic clarity, its narrator's experience of being diagnosed with AIDS. Guibert chronicles three months in the penultimate year of the narrator's life as, in the wake of his friend Muzil's death, he goes from one quack doctor to another, describing the progression of the disease and recording the reactions of his many friends. The novel scandalized the French media, which quickly identified Muzil as Guibert's close friend Michel Foucault. To the Friend became a bestseller, and Guibert a celebrity. Guibert continued to document the daily experiences of his body in a series of novels and diaries, mostly published posthumously. To the Friend has since attained a cult following for its intimate and candid tone, its fragmented and slippery form. As Edmund White observed, "[Guibert's] very taste for the grotesque, this compulsion to offend, finally affords him the necessary rhetorical panache to convey the full, exhilarating horror of his predicament." In his struggle to piece together a language suited to his suffering, Hervé Guibert catapulted himself into notoriety and sealed his reputation for uncompromising, transgressive prose.

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