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Chargement... Windows on the Worldpar Frederic Beigbeder
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. 11 septembre 2001 : des images que tout le monde a vu et revu. Fédéric Beigbeder, imagine les derniers instants d'une belle galerie de personnages (un père avec ses 2 fils, un couple adultérein,...), bloqués dans le resturant au sommet d'une des tours. En parallèle, l'auteur s'interroge sur sa qualité d'homme, de père, mais aussi d'écrivain. Si cette dernière partie s'avère moins passionnante que l'aspect purement fictionnel du roman, Beigbeder signe une belle oeuvre sur cette tragédie mondiale. Beigbeder, on adore ou on déteste : j'ai fait mon choix... aucune critique | ajouter une critique
Appartient à la série éditorialePrix et récompensesDistinctions
Voici un livre qui était attendu au tournant. Pas vraiment pour ses qualités littéraires, mais plutôt parce que Frédéric Beigbeder demeure un phénomène médiatique. Animateur de télévision, éditeur, chroniqueur qui ferait et déferait les réputations. Un phénomène qui avait annoncé son projet : puiser dans l'attentat du 11 septembre la matière à un roman. Windows on the World ne décevra personne. D'abord parce qu'il ne s'agit pas du énième témoignage sur la tragédie des tours jumelles. Mais plutôt de confessions intimes où l'auteur a choisi de retracer à la minute près le petit déjeuner au "Windows on the World" (d'où le titre du livre), restaurant du 107e étage de la tour Nord, entre un père divorcé et ses deux fils. Pour se mettre en situation, l'auteur est monté au restaurant du 56e étage de la tour Montparnasse, "Le Ciel de Paris". De là vont se mêler le destin tragique de cette famille américaine (inventé, réinventé) et l'itinéraire affectif, familial et culturel de l'auteur. Sa généalogie (Amos Wheeler, héros de la révolution américaine), sa grand-mère paternelle, le milieu bourgeois de son enfance, à côté de cet amas de tonnes fumantes se composant de chair humaine. Dans cet exercice de barres parallèles, fourmillant de formules efficaces ("Ma vie est une Suvre où je suis entré sans carton d'invitation"), sans jamais manquer d'émotion ni d'autodérision, il s'agit pour l'auteur "d'aller là où la télévision ne va pas. Montrer l'invisible, dire l'indicible". Et, justement, Beigbeder sait de quoi il parle. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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L’idée, c’est d’alterner les chapitres racontés par un père de famille divorcé qui amène ses deux fils au restaurant Windows on the world du WTC, et les chapitres autobiographico-nombrilistes.
Les passages se déroulant dans le WTC sont hilarants de bêtise. Dialogues en franglais, une moitié de phrase en français et une expression bien typique en anglais et on recommence pour la moitié des dialogues (”papa, t’es pas obligé de nous faire croire que tout est truqué, let’s face it : this time it’s for real“), personnages niais et sans intérêts, psychologie absente…la joie !
Les passages autobiographiques quand à eux, ont encore moins d’intérêt. Tout ce que raconte Beigbeder sur sa petite vie est d’un ennui mortel. Il étale joyeusement sa culture musicale et littéraire. La lecture en est insupportable, on essaie de comprendre la raison d’être de ses épanchements, le lien éventuel avec la tragédie qu’il a choisi d’évoquer de loin, de manière superficielle et creuse. La réflexion est quasiment absente, ça frise le degré zéro de l’inutile, du vide. Il ne pose pas de question, il meuble des pages blanches de bavardages stériles, se raconte, comme si sa petite personne avait un quelconque intérêt comparé à l’attentat dont c’est pourtant le sujet principal. On ne peut même pas apprécier le style : il n’y en a pas. Et pour couronner le tout, on a droit à une scène porno peu avant la fin, un couple de gens d’affaires complètement caricatural s’adonne au rut dans un instinct de survie à mourir de rire. Dialogue tout aussi porno et dégueulasse que la scène est inutile et surtout loin d’être crédible. En guise de vision personnelle prétendument intellectuelle, on se retrouve avec un long blabla très mal écrit, sans fond ni forme, pédant et prétentieux. Pourtant l’auteur ne semble pas manquer de lucidité quand il dit « J’en ai marre d’écrire des romans sans issues. Marre des errances post-existentialistes stériles… » Alors pourquoi avoir écrit cette daube ? ( )