Sur beaucoup de point, le roman de Mann est des plus conventionnel. L'être humain comme élément perturbateur dans un conflit changement/statu quo en particulier a été usé jusqu'à la corde (même si ce conflit n'est intégré que très tard dans le roman). Personnellement, l'élément que j'ai le plus apprécié est l'approche faite au thème de la télépathie humaine, et notamment le conflit interne qui affecte les Pe-ellian. En effet, des générations d'auteurs ont automatiquement assumé qu'une population télépathe aboutit fatalement à une société ouverte, plus ou moins sous la forme d'un esprit collectif. Les Pe-ellian, très humains à leur manière, rejette cette idée bien que conscient que c'est une évolution naturelle, ce qui est probablement l'élément le plus original du roman. ( )