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La mendiante de Shigatze

par Ma Jian

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A Chinese writer whose marriage has fallen apart travels to Tibet. As he wanders through the countryside, he witnesses the sky burial of a Tibetan woman who died during childbirth, shares a tent with a nomad who is walking to a sacred mountain to seek forgiveness for sleeping with his daughter, meets a silversmith who has hung the wind-dried corpse of his lover to the walls of his cave, and hears the story of a young female incarnate lama who died during a Buddhist initiation rite. In the thin air of the high plateau, the divide between fact and fiction becomes confused and the man is drawn deep into an alien culture he knew nothing about, and which haunts his dreams. Banned in China in 1987, Stick Out Your Tongue, is the hugely influential book that set Ma Jian on the road to exile.… (plus d'informations)
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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Jian-La-mendiante-de-Shigatze/72864
> BAnQ (Tanguay A., Le libraire, No 41 | Juillet - Août 2007) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2562744

> CET ÉCRIVAIN chinois est né en 1953 à Quingdao. Ses premiers récits sont parus en Chine en 1987 et firent scandale par leur audace. Un glossaire complète les cinq petits récits rassemblés dans ce volume.
Le devoir

> Marie-Pia Stanley, Christianisme et réincarnation, l'Or du Temps ;
Pierre-Antoine Donnet, Le Tibet mort ou vif, Gallimard ;
Ma Jian, LA MENDIANTE DE CHIGATZÉ, Actes Sud.
Puisque nous avons parlé et de réincarnation et de Tibet, je vous présente trois livres ayant trait à ces sujets. Le premier, « Christianisme et réincarnation, vers la réconciliation. » de Maria-Pia Stanley, aux éditions « l'Or du Temps », annonce très précisément son propos dès le titre. Jusqu'à maintenant l’hypothèse des vies plurielles était rejetée par l'Église : rappelons nous les malheurs d'Origène qui croyait en la pré-existence des âmes et fut condamné par le deuxième Concile de Constantinople en 553. Mais de nos jours, cette proposition semble recueillir le soutien expérimental de certains chercheurs. Deviendra-t-elle une connaissance d’ordre scientifique ? En effet, un neuro-psychiatre américain, le Professeur Stevenson, a fait des recherches sur « l'espace intérieur ». Il a fait un travail approfondi sur de jeunes enfants et soumis ses découvertes à un contrôle très minutieux. Il est ainsi parvenu à repérer » la trace, chez l'être humain, d'un « noyau psychique » présentant la particularité de rester indemne malgré la désintégration du corps, d'emporter avec lui sa mémoire, puis de s'unir à un nouvel organisme physique ». Et d'autres chercheurs, dans d'autres pays, travaillent dans ce sens.
Alors Maria-Pia Stanley, chrétienne et réinçarnationiste, aborde une série de sujets à propos desquels elle estime que l'Église soit donne des réponses faisant appel, chez ses ouailles, plus à un sentiment de soumission qu'à la logique, soit garde le silence quand elle n'a pas éliminé le problème. Ainsi, quelle est la réponse de l'Église aux problèmes du mal et de la souffrance, surtout maintenant que les « deux principaux fauteurs de trouble, le pêché originel et le diable sont pratiquement mis au rancart » ? Très schématiquement : « Dieu sait ce qu'il fait ! » D'autre part, dans les cathéchismes, le mot « âme » n’est plus employé que dans le sens de « voix de conscience ou souffle vital » et plus du tout dans celui « d'entité spirituelle inséparable du corps ». « Sans corps, il n'y a pas d'âme. Car une âme qui n'anime rien n'est pas une âme ; elle n’est rien. » Écrit le R.P. Rey-Mermet dans un manuel récent destiné à la formation des catéchistes, « Croire ».
Et l'immortalité de l'âme ? Que se passe-t-il alors après la mort ? Silence…
Et puis une seule petite vie pour gagner l'éternité, c'est bien peu ! Et de nous asséner : « L'idée d'une âme sous-dimensionnée par rapport à son corps et à ses immenses ressources évolutives ; le temps rétréci au seul espace d'un parcours compris entre le berceau et la tombe ; l’éternité figeant à jamais le sort de l'être à l'issue d'une unique expérience, tels sont les fruits raccornis du cocotier métaphysique qu'il conviendra de secouer bien fort car ils sont désormais dépourvus de tout attrait pour les appétits modernes. »
Car, pour notre auteur, les fidèles ont atteint une « maturité rationalisante » qui ne fait que grandir. Ils n'acceptent plus les attitudes traditionnelles face aux questions qu'ils se posent. La doctrine de la réincarnation peut alors prendre le relais, d'autant plus qu'on en trouve des traces dans l'Évangile (la parabole des ouvriers de la onzième heure, par exemple). L'Église, comme Jésus d'ailleurs qui n’a jamais insisté, n'a pas jusqu’alors développé ce point de vue parce que le peuple chrétien n'y était pas prêt.
En effet, cette doctrine peut être source de laxisme, d'égoïsme, d'indifférence. « C'est le karma… la rançon des vies antérieures… j'ai du temps devant moi… » pourraient être les réactions devant la vie, ses malheurs, ses exigences tant matérielles que spirituelles. Mais les mentalités ont évolué et son prêtes à accepter la doctrine de la réincarnation. Et tout le monde y « trouverait son compte », pourrait-on dire un peu familièrement ! L'Église qui pourrait combler ces silences doctrinaux et répondre ainsi à l’attente des fidèles, ces derniers qui seraient satisfaits des réponses données à leurs interrogations et enfin Dieu ! Il ne sera plus « cet interventioniste maniaque qui distribue de ci, de là, sanction et récompenses », car en fait il est tout amour et toute paix. « Dieu n’est que l'impulseur du projet de base, en ce sens qu'il a institué la loi karmique et la pluralité des existences comme vecteurs de sa miséricorde et rouages indispensables au moteur de l'évolution. » Mais la trame Karmique, c'est nous qui la tissons.
Et nous devons « continuer d'appeler au secours et surtout de demander sans relâche que tous les événements - heureux ou malheureux - contribuent à réaliser sa volonté dans notre âme et que le tout venant du quotidien - agréable ou pénible - soit changé en or spirituel. » Cela nous incitera à chercher Dieu au fond de nous et à comprendre que le royaume est au-dedans de nous.
Maria-Pia Stanley est érudite et convaincue du bien-fondé de ce qu'elle propose ; elle manie parfaitement la langue ; elle a un grand sens de l'humour et des phrases-choc. Son livre se lit très facilement : il est fort intéressant, bien documenté, les arguments sont présentés avec clarté et logique. Je l'ai lu avec beaucoup d'attention et de plaisir, mais il ne m'a pas convaincue… Peut-être ne suis-je pas encore mûre !
Les deux autres ouvrages ont trait au Tibet. Le premier, « Le Tibet mort ou vif » (dans la collection « Au vif du sujet », chez Gallimard) est écrit par Pierre-Antoine Donnet journaliste et correspondant à Pékin de 1984 à 1989. Il a pu, après maintes tentatives, retourner au Tibet (il y était allé en 1985 et le reportage qu'il avait fait à cette époque n'avait pas eu l'heur de plaire aux Chinois !), et il a écrit ce livre, que je considère comme un appel à la conscience des Occidentaux, en général si chatouilleux quand les Droits de l'Homme sont en cause. Or dans ce cas c'est une violation quotidienne des Droits de l'Homme, plus encore : un génocide. Assassinats, tortures de moines et de nonnes, déportation dans les camps de rééducation de milliers de gens, avortements imposés, stérilisation de jeunes filles, installations de millions de Chinois dans le pays, propagande communiste, démolitions de milliers de temples, sinisation des noms tibétains (cf. la quatrième et dernière édition disponible du guide Nagel de la Chine !!!), implantation d'armes nucléaires et puis, moyen de conviction pervers, l'arrivée sur les marchés de monceaux de produits de consommation chinois. « C'est un véritable génocide culturel, linguistique et religieux » écrit Elisabeth Badinter dans la préface « la sinisation systématique est à moyen terme mort assurée du Tibet. Et cela, dans l'indifférence générale… »
C'est pour briser cette indifférence que cet ouvrage a été écrit.
De quoi relève le petit livre paru aux éditions Actes Sud il y a deux ans déjà sans provoquer beaucoup d'imagination ? De l’indifférence ou de la participation (peut-être involontaire) au génocide ? Intitulé « La mendiante de Chigatzé », écrit par un Chinois dénommé Ma Jian « qui doit à sa double formation de photographe et de peintre, le réalisme et la beauté de ses descriptions… dont l'audace fit scandale en Chine », cet ouvrage présente, par le biais de cinq nouvelles d'allure anodine, une caricature grossière des traditions religieuses tantriques du Tibet. Il les bafoue par le moyen d’une pornographie de très bas étage, et ça, c'est scandaleux. Je m'étonne que les éditions Actes Sud, qui nous ont habitués à des publications de qualité, aient pu publier un tel « torchon » qui, j'en suis convaincue, fait partie de l'entreprise de génocide menée au Tibet par les Chinois.
L'année 1991 sera l'année du Tibet. De nombreuses manifestations sont prévues, notamment par le musée Guimet : nous vous en reparlerons ou afficherons les programmes. C.H.
Carnets du Yoga, (123), Novembre 1990
  Joop-le-philosophe | Jun 2, 2020 |
In 1983, Ma Jian was living in Beijing as a photographer and painter in a circle of dissident friends - young men and women who snatched moments of sexual licence, exchanged precious copies of foreign books, and discussed each other's work in tiny gatherings that were reported by the neighbours and raided by the police. They were seen as socially deviant - and so dangerous - elements and therefore vulnerable to persecution in the now quaint-sounding Campaign against Spiritual Pollution. It sounds less quaint when the figures are tallied: more than a million arrests and 24,000 executed. Ma Jian embarked on his journey to evade arrest himself and on publication of Stick Out Your Tongue he was held up as an example of both "spiritual pollution" and "bourgeois liberalism". He has lived in exile ever since......It is hard to disagree with the official verdict that "Ma Jian fails to depict the great strides the Tibetan people have made in building a united, prosperous and civilised socialist Tibet". But then, that version of the Tibet fantasy demanded a greater effort of the imagination even than Ma Jian's. The difference between them is that at the heart of Ma Jian's stories, there is both humanity and a piercing, if painful, literary truth.
 
This is how Ma transports us to places and times we're unlikely to experience, and why these narratives are winning. He remains a seeker, despite concluding: "I know now that no path is solitary, we all tread across other people's beginnings and ends." Stick Out Your Tongue is part of a very notable body of work.
 

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Nom de l'auteurRôleType d'auteurŒuvre ?Statut
Ma Jianauteur principaltoutes les éditionscalculé
Bijon, IsabelleTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Drew, FloraTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Gouvenain, Marc deAvant-proposauteur secondairequelques éditionsconfirmé

Appartient à la série éditoriale

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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

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A Chinese writer whose marriage has fallen apart travels to Tibet. As he wanders through the countryside, he witnesses the sky burial of a Tibetan woman who died during childbirth, shares a tent with a nomad who is walking to a sacred mountain to seek forgiveness for sleeping with his daughter, meets a silversmith who has hung the wind-dried corpse of his lover to the walls of his cave, and hears the story of a young female incarnate lama who died during a Buddhist initiation rite. In the thin air of the high plateau, the divide between fact and fiction becomes confused and the man is drawn deep into an alien culture he knew nothing about, and which haunts his dreams. Banned in China in 1987, Stick Out Your Tongue, is the hugely influential book that set Ma Jian on the road to exile.

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