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Chargement... Le colosse de Maroussi (1941)par Henry Miller
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Il y a de cela quelques (ou plusieurs) années, alors jeune lectrice prude, j’avais essayé, sur les conseils d’un ami, de lire Tropique du Cancer, d’Henri Miller. Offusquée, au bout d’une vingtaine de pages, j’avais arrêté cette lecture et je m’étais même empressée de revendre le livre, pour qu’il ne souille pas mes étagères… Je suis contente, aujourd’hui, de voir qu’Henry Miller n’est pas que le grossier personnage que j’avais gardé en mémoire. Le Colosse de Maroussi est publié bien plus tard, relation publiée aux heures sombres de la Seconde Guerre Mondiale d’un voyage en Grèce réalisé alors que l’écrivain a presque 50 ans. On est loin du jeune auteur fougueux découvrant Paris et ses excès des années folles. Ceci explique donc cela et l’auteur que j’ai lu cette fois est loin de celui que je n’avais pas réussi à découvrir il y a vingt ans. Je ne retenterai donc pas l’expérience Tropique du Cancer, mais je suis au moins un peu réconciliée avec l’auteur… Une fois dit cela, il est temps de passer au contenu du livre… Récit d’un voyage en Grès, donc, où Miller va passer presque toute une année, répondant ainsi à l’invitation de Laurence Durrell (tiens, il a fait partie de mes lectures récentes, coïncidence fortuite !…). Des descriptions de personnes, de lieux, d’ambiances, des réflexions aussi sur le sens de la vie, ce qu’est le bonheur… Un livre assez hétéroclite et pas désagréable. Je suis juste gênée par cette façon d’aimer la Grèce, toute la Grèce, d’aimer les Grecs, tous les Grecs, d’en faire des archétypes de l’Homme au sens noble du terme. Et à l’opposé, de détester l’Amérique, toute l’Amérique, de détester les Américains, tous les Américains, et de les dépeindre tous prosaïques et intéressés. Je n’aime pas mettre tout le monde dans le même panier, et ces simplifications, qui veulent peut-être servir un propos me rendent toujours celui-ci suspect. J’ai donc peu goûté les considérations d’Henry Miller sur la Grèce, par contre j’ai aimé ses envolées lyriques sur le bonheur et la sérénité. Un avis mitigé, donc, et un livre que je ne conseillerais qu’aux visiteurs de la Grèce, ou à ceux que les généralisations abusives ne choquent pas. Si un jour j’ai le bonheur de visiter les grands sites de Grèce, alors peut-être reprendrai-je ce livre avec un regard plus indulgent et, qui sait, peut-être moi aussi tomberais-je sous le charme de la Grèce, toute la Grèce, des Grecs, tous les Grecs…
I read the book and immediately gave it away, not bearing for it to be unshared. I had entered a new realm. I had confirmed that my responsibilities were not just to myself, or to little England, but to the imagination and to something far greater than my present parlous condition. My immediate miserableness and loneliness were as nothing. And so what if I had nothing to show for life, no house or job, money or prospects? I too was a millionaire in spirit. I too had self-belief. Appartient à la série éditorialerororo (758) Est contenu dans
'Out of the sea, as if Homer himself had arranged it for me, the islands bobbed up, lonely, deserted, mysterious in the fading light' Enraptured by a young woman's account of the landscapes of Greece, Henry Miller set off to explore the Grecian countryside with his friend Lawrence Durrell in 1939. In The Colossus of Maroussi he describes drinking from sacred springs, nearly being trampled to death by sheep and encountering the flamboyant Greek poet Katsumbalis, who 'could galvanize the dead with his talk'. This lyrical classic of travel writing represented an epiphany in Miller's life, and is the book he would later cite as his favourite. 'One of the five greatest travel books of all time' Pico Iyer Aucune description trouvée dans une bibliothèque
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)914.95History and Geography Geography and Travel Geography of and travel in Europe Other European Countries GreeceClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/3114
> BAnQ (La presse, 28 juil. 2002) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2195002
> LE COLOSSE DE MAROUSSI, de Henry Miller. — GRÈCE ÉTERNELLE — Tout l'enthousiasme, toute la générosité, tout l'humour, tout le génie d'Henry Miller, épuré par le soleil de la Grèce… Non que la moiteur légèrement pourrie de New York, où se déroulent bon nombre de ses livres les plus connus, ne soit, elle aussi, un bon support à ses bondissements de joie si contagieux… Mais en Grèce, ça atteint le sublime.
Quand Miller contemple un lieu à travers l'espace-temps, une métamorphose se produit jusqu'au fond de nos os - avec, je dois dire, au milieu du foisonnement incroyablement érudit auquel se livre le champion du monde des amoureux, un sort tout spécial fait à la France.
Car la France abrite la vallée de la Dordogne; or Henry Miller, du fin fond du Péloponèse, songe soudain à la Dordogne, dont les nombreuses grottes préhistoriques livrent la preuve que nos ancêtres étaient fichtrement malins, et fins, puisqu'il s'agit, avec la Grèce, des deux plus beaux endroits du monde… Eds. Buchet Chastel et Livre de Poche. (Patrice VAN EERSEL)
—Nouvelles Clés, (24), Juillet/Août 1992 [Romans Clés], (p. 46)