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Chargement... Les sources du moipar Charles Taylor
Modernism (126) Therapeutic Society (20) Chargement...
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Appartient à la série éditorialeBiblioteca filosófica [LOSADA] (XV-001481) Biblioteca psicología (XV-001481) Sector XV (001451) Est en version abrégée dansPrix et récompensesListes notables
'Most of us are still groping for answers about what makes life worth living, or what confers meaning on individual lives', writes Charles Taylor in Sources of the Self. 'This is an essentially modern predicament.' Charles Taylor's latest book sets out to define the modern identity by tracing its genesis, analysing the writings of such thinkers as Augustine, Descartes, Montaigne, Luther, and many others. This then serves as a starting point for a renewed understanding of modernity. Taylor argues that modern subjectivity has its roots in ideas of human good, and is in fact the result of our long efforts to define and attain the good. The modern turn inwards is far from being a disastrous rejection of rationality, as its critics contend, but has at its heart what Taylor calls the affirmation of ordinary life. He concludes that the modern identity, and its attendant rejection of an objective order of reason, is far richer in moral sources that its detractors allow. Sources of the Self provides a decisive defence of the modern order and a sharp rebuff to its critics. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)126Philosophy and Psychology Philosophy Of Humanity Consciousness And SelfhoodClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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-- En complément au livre de Fernand Braudel « Civilisation matérielle, économie et capitalisme XVe – XVIIIe siècle » que j’ai proposé plus tôt, je place dans cette liste le livre de Charles Taylor « Les Sources du moi ». Avec cet essai, M. Taylor parcourt plus de 1500 ans de l’histoire de la pensée humaine pour mieux nous faire comprendre comment l’identité moderne de l’être humain se définit. Il émet une idée essentielle qui se vérifie à chaque jour : les conflits moraux modernes opposeront toujours deux conceptions du Bien. Il nous montre en plus comment les idées de la Nature et de la Beauté sont liées et comment elles ont évoluées et influencées les artistes et leurs créations. Enfin, ce livre m’a initié aux penseurs anglo-saxons du courant utilitariste que je connaissais moins et qui ont beaucoup influencé les avancées sociales du XXe siècle. Il nous raconte aussi comment des penseurs du XIXe siècle ont dépassé les frontières de la foi et comment d’autres s’y sont enfermés. Ces deux tendances existent et s’affrontent encore aujourd’hui. Si Braudel nous révèle les mécanisme économiques qui ont formé la modernité, Taylor nous révèle la façon dont des penseurs, enfants de ces transformations sociales, ont cherché à redonner à l’être humain une certaine dignité.
--Guy Desrochers, Laval (ICI.Radio-Canada.ca)
> LES SOURCES DU MOI, La formation de l'identité moderne, par Charles Taylor. — Cet ouvrage dresse un tableau saisissant de l'identité moderne sans en taire ni la grandeur ni la misère. Il s'agit de comprendre cette révolution inouïe qui a fait que les modernes se voient comme des êtres doués d'intériorité, comme des « moi » ayant une profondeur. Loin de pouvoir se ramener à l'essor de l'individualisme libéral, cette histoire est celle d'une longue quête pour définir et atteindre le bien. Au coeur de cette définition, on trouve ce que l'auteur appelle « l'affirmation de la vie ordinaire ». La montée en puissance de cette valeur, retracée ici de ses origines dans la Réforme jusqu'à ses formes actuelles, a profondément transformé notre conception de la Raison. Ce livre d'histoire des idées ne saurait être séparé du combat, philosophique et politique, que mène l'auteur depuis de nombreuses années au nom du communautarisme. Il s'agit de défendre la modernité, moins contre ses détracteurs, que contre la philosophie libérale qui prétend seule en porter les couleurs. Trouvant son apogée dans l'oeuvre majeure de John Rawls (Théorie de la justice, seuil 1987), celle-ci est accusée de faire bon marché de l'exigence de cohésion sociale et de ne s'intéresser qu'à la liberté des individus et à la justice dans la répartition des richesses.
--Idées clés, par Business Digest